• "La lune dans la peinture"

     « La Lune dans la Peinture »

    une conférence organisée par L’Association Culturelle Châtillonnaise - Université pour Tous de Bourgogne.

    Par Brigitte Serre-Bouret. Conservatrice en chef du Patrimoine, Docteur en Histoire de l’art et Archéologie.

    Les conférences des années précédentes avaient abordé le mythe de la lune dans les civilisations antiques et les religions.

    Cette année, il vous est proposé de suivre la course de « l’astre blanc » au travers de sa représentation en peinture.

    Elle débute avec les parois des grottes de Lascaux où l’homme de la Préhistoire témoigne de sa révolution cyclique.

    Puis, l’avènement de la chrétienté et ses nécessaires enseignements qui lient intimement lune et soleil à la création divine.

    C’est à la Renaissance que se développe le vocabulaire symbolique de l’astre en lien avec les forces du mal et de la nuit.

    Les découvertes de Galilée opèrent une véritable mutation, les artistes s’attachent alors à une représentation plus juste.

    Au XVIIIème siècle, son thème devient mythologique, puis symbole fort du Romantisme.

    Nous verrons qu’au XIXème siècle, tous les artistes, des orientalistes aux surréalistes,incluent la thématique lunaire.

    Elle sert d’expérimentation picturale tout autant que d’expression des sentiments.

    Le parcours s’achève sur un artiste contemporain dont la démarche surprenante vise à faire de la Lune une muse dans un décor naturel.

    En résumé, du XVème au XXIème siècle, la lune sert de prétexte à une promenade picturale qui conduira simultanément les spectateurs à découvrir autrement les grandes étapes de l’histoire de la peinture.

     Mairie de Châtillon S/Seine – Salle des conférences.Lundi 27 mars 2023 – 14h30 précises.


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  • L'histoire du franc

    Lundi 13 mars 2023 à 14h30

    Salle de Conférences de la Mairie de Chatillon-sur-Seine

     

    L’histoire du franc

    Première Partie (1360-1914)

    par Christian Descamps

     Nos grands-parents, nés au tournant du XXème siècle, ont eu longtemps la nostalgie du franc Germinal, rayonnant sur une bonne partie de l’Europe et dont le poids en or n’a pas varié de 1803 à 1914 : une stabilité de 111 ans à laquelle ont succédé de longues décennies d’infortune et d’effondrement de notre monnaie.

    Il ne s’agissait pas cependant du premier franc de notre histoire : celui-ci est né accidentellement, lors de la Guerre de Cent ans, pour payer la rançon du roi prisonnier à Londres, pour le rendre « franc ».

    Sous l’Ancien Régime son rôle est toutefois resté très marginal et coexistaient alors de nombreuses monnaies de compte et de paiement.

    La Révolution a consacré le franc comme monnaie de notre pays et la loi du 7 germinal an XI (28 mars 1803) l’a défini en métal précieux, or et argent.

    En dépit des guerres et des révolutions qui ont secoué le XIXème siècle, notre monnaie a tenu bon jusqu’en 1914 où le franc a cessé – quasiment définitivement – d’être convertible en or.

    Ce premier exposé présentera la chronique des monnaies médiévales, l’émergence du franc en 1360, son effacement et sa réapparition de temps à autre puis, au XIXème siècle, la cohabitation parfois difficile entre la monnaie or et les billets de la Banque de France.

    Un second exposé, à l’automne prochain, montrera l’alternance, à partir de 1919, de périodes de grande difficulté et de phases de stabilisation, souvent éphémères, du franc avant que celui-ci ne tire sa révérence pour faire place à l’euro.

     Christian Descamps est maître de conférences émérite à l’Université de Bourgogne.


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  • "Croyance et rationalité", une conférence de   pour L'ACC

    Croyances raison et vérité

      C’est parce que nous éprouvons un besoin et un désir irrépressibles de savoir, mais que les ressources de notre entendement sont trop limitées pour satisfaire pleinement ces attentes, partout et toujours, que nous avons souvent recours à des opinions incertaines, autrement dit, des croyances, pour guider notre vie.

    Toutefois, celles-ci ne se présentent pas comme un ensemble homogène et stable, mais plutôt comme un dégradé d’assertions : des plus mesurées aux plus douteuses, voire aux plus absurdes ; des plus prudentes aux plus dogmatiques, des plus circonspectes aux plus impératives, des plus argumentées aux plus péremptoires.

    Avant d’être une option discutable, la croyance répond à une exigence vitale : celle de disposer de critères pour juger et agir en conséquence.

    La croyance n’est que rarement un renoncement complet au recours à la raison.

    Elle manifeste plutôt un usage partiel ou partial de celle-ci : soit parce que ses capacités ou les possibilités de les exercer sont insuffisantes, soit parce qu’elle est mise abusivement au service des inclinaisons préférentielles de nos sentiments.

     Jean-Pierre Sylvestre

    Professeur émérite de sociologie à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté

     


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  • fêtes royales

    Annie Haïk

    Docteur en Histoire de l’art

    Somptuosité des fêtes royales au Grand Siècle français

    Tout au long du règne de Louis XIV en particulier, les évènements heureux et importants furent célébrés avec un faste qui n’avait jamais été égalé jusqu’alors.

    Leur étude attentive révèle une organisation et une mise en œuvre parfaitement maîtrisées, pour atteindre un but bien précis, la grandeur du roi sur le plan français et international.

    Ces fêtes, de différentes natures, deviendront alors un modèle pour tous les autres souverains.

    L’adoption de la devise royale, de son emblème solaire, le choix constant d’Apollon, tout fut parfaitement maîtrisé et mis en scène au cours du plus long règne royal européen.

    Son entrée dans Paris juste après son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche en août 1660 offrit un spectacle de trois jours à la population, le carrousel organisé pour la naissance du Dauphin en juin 1662 fut un éblouissement par l’originalité et la somptuosité des costumes des participants.

    Ce furent des dates mémorables pour la population parisienne avant que les fêtes ne se déroulent plus qu’à Versailles.

    Il s’agissait alors, pour célébrer par exemple des conquêtes militaires, de distraire et maintenir la noblesse à Versailles, dans un château qui sans cesse était en chantier et offrait des jardins en perpétuelle évolution.

    Les illuminations des bassins nouvellement aménagés, les feux d’artifice rivalisaient alors d’inventivité et de somptuosité avec les buffets ou les scènes de théâtre installés dans les bosquets.

    Tous les artistes (Charles Le Brun, Henri Gissey puis Jean Berain pour les costumes et les décors, Carlo Vigarani pour les machines et les effets sonores, Molière, Lully …) étaient mobilisés sous le contrôle de Colbert pour offrir au roi et à ses invités des spectacles, toujours renouvelés.

    Nous les connaissons par les gravures et les livrets, certains richement enluminés, qui étaient spécialement édités pour répandre la grandeur du roi dans toute l’Europe.

    Ce sont toute cette inventivité et ce raffinement extraordinaires que nous revisiterons ensemble au cours d’une communication le

    20 février 2023 à 14 h 30

    Salle des conférences de la Mairie de Châtillon-sur-Seine

     


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  •  L'ADN

    Avancées technologiques autour de l'ADN

     Fabrice Neiers

    Professeur à l’Université de Bourgogne

     Lors de cette conférence, nous découvrirons la nature et la structure de l’ADN.

    Nous explorerons ensuite son fonctionnement et comment cette molécule simple est le support de l’information génétique.

    Nous verrons que la molécule d'ADN est universelle et est le support de l’information génétique chez tous les êtres vivants sur Terre.

    Forts de ces connaissances, nous découvrirons comment l’outil révolutionnaire CRISPR Cas 9 a été découvert et comment il fonctionne.

    Nous verrons en parallèle les fantastiques avancées en biologie de synthèse qui permettent aujourd’hui de construire des nouvelles formes de vie synthétique.

    Nous verrons alors ensemble les perspectives incroyables qu’ouvrent ces outils en recherche et les conséquences sociétales.

    Nous aborderons également les questions éthiques liées à ces outils.

     Fabrice Neiers est Professeur à l’Université de Bourgogne ou en plus de ses enseignements à l’UFR de Santé mène des recherches sur les mécanismes moléculaires de la perception sensorielle. Pour mener à bien ses recherches il utilise et développe des outils de biochimie et biologie moléculaire faisant appel aux technologies de l’ADN.


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  • les récifs coralliens, une conférence de Jérôme Moreau pour l'Association Culturelle Châtillonnaise

    Les récifs coralliens, une conférence de monsieur Jérôme Moreau 

     Les récifs coralliens font certainement partie des plus beaux paysages sous-marins que l’on peut observer dans les eaux chaudes de la planète.

    Ces récifs sont en fait constitués d’une multitude de petits animaux qui ont la forme de petite anémone de mer, les polypes.

    Ces polypes peuvent constituer de véritables colonies et qui ensemble forment un véritable écosystème.

    Pendant des années, la nature de ces coraux a fait l’objet de nombreux questionnements de la part des naturalistes.

    On le sait désormais, les récifs coralliens comptent parmi les écosystèmes les plus importants de la planète.

    Ils abritent des milliers d’espèces de poissons, mais aussi bien d’autres espèces animales.

    Malheureusement, avec le réchauffement climatique, ces récifs coralliens sont désormais menacés.

    Cette conférence permettra d’apprendre ensemble comment se forme un récif corallien, comment il vit et comment malheureusement il peut disparaitre rapidement.

    La conférence de Jérôme Moreau aura lieu

    lundi 9 janvier 2023

    à 14h30

    Salle des conférences de l'Hôtel de Ville de Châtillon sur Seine

     


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