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Par Christaldesaintmarc le 22 Avril 2023 à 06:00
PARFUMS SACRÉS ET ODEURS DE SAINTETÉ
La première fonction du parfum a été d’établir un lien entre les hommes et leurs dieux.
Les prêtres égyptiens composaient des fragrances non seulement pour obtenir la protection divine mais pour permettre aux défunts, par les pratiques d’embaumement, de devenir à leur tour, des « Parfumés », des dieux.
C’est Yahvé lui-même, selon l’Ancien Testament, qui donne à Moïse la formule du parfum perpétuel, brûlé en offrande sur l’autel, et celle de l’huile d’onction sainte.
Et, dans le Nouveau Testament, c’est un coûteux parfum au nard que Marie-Madeleine répand sur les pieds du Christ.
Les odeurs de sainteté sont perçues comme un témoignage de la relation privilégiée que certains ascètes établissent avec Dieu.
Aujourd’hui, après une longue éclipse, l’inspiration spirituelle est à nouveau à l’honneur chez les parfumeurs, en osmose avec un besoin de spiritualité, faisant écho à la formule célèbre attribuée à André Malraux : « le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas ».
Durant cette conférence, des parfums sacrés recomposés par Dominique Ropion seront présentés au public.
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Par Christaldesaintmarc le 1 Avril 2023 à 06:00
Association Culturelle Châtillonnaise – Université pour Tous de Bourgogne
FAUT-IL SUPPRIMER LA COUR D'ASSISES ?
Héritage des idées de la Révolution, la Cour d’Assises est sans doute la plus connue des juridictions pénales, notamment du fait de la médiatisation de certaines affaires célèbres.
Pour autant, son fonctionnement avec l’originalité de son jury populaire demeure source d’interrogation.
Plus de deux siècles après son institution, la question de son adaptation voire de sa disparition dans sa forme actuelle se pose face à l’évolution de la société.
L’instauration toute récente des Cours de Justice Criminelle qui ne comprennent que des juges professionnels doit-elle annoncer la suppression de la Cour d’Assises ?
Ancien magistrat, en dernier lieu Président de la Chambre de l’Instruction de Lyon, Philippe Theurey a exercé des fonctions tant civiles que pénales.
Il a notamment présidé les Cours d’Assises de la Côte d’or, de Saône et Loire, de la Haute Marne mais aussi à Grenoble et à Gap.
Il a également requis comme Avocat Général devant les Cours d’Assises du Doubs et du Jura.
Soucieux de faire partager son expérience et après une présentation de cette juridiction originale, il tentera de répondre à cette question :
Faut-il supprimer La Cour d’Assises ?
Salle des Conférences de la Mairie de Châtillon sur Seine,
Lundi 3 Avril 2023 à 14h.30
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Par Christaldesaintmarc le 25 Mars 2023 à 06:00
« La Lune dans la Peinture »
une conférence organisée par L’Association Culturelle Châtillonnaise - Université pour Tous de Bourgogne.
Par Brigitte Serre-Bouret. Conservatrice en chef du Patrimoine, Docteur en Histoire de l’art et Archéologie.
Les conférences des années précédentes avaient abordé le mythe de la lune dans les civilisations antiques et les religions.
Cette année, il vous est proposé de suivre la course de « l’astre blanc » au travers de sa représentation en peinture.
Elle débute avec les parois des grottes de Lascaux où l’homme de la Préhistoire témoigne de sa révolution cyclique.
Puis, l’avènement de la chrétienté et ses nécessaires enseignements qui lient intimement lune et soleil à la création divine.
C’est à la Renaissance que se développe le vocabulaire symbolique de l’astre en lien avec les forces du mal et de la nuit.
Les découvertes de Galilée opèrent une véritable mutation, les artistes s’attachent alors à une représentation plus juste.
Au XVIIIème siècle, son thème devient mythologique, puis symbole fort du Romantisme.
Nous verrons qu’au XIXème siècle, tous les artistes, des orientalistes aux surréalistes,incluent la thématique lunaire.
Elle sert d’expérimentation picturale tout autant que d’expression des sentiments.
Le parcours s’achève sur un artiste contemporain dont la démarche surprenante vise à faire de la Lune une muse dans un décor naturel.
En résumé, du XVème au XXIème siècle, la lune sert de prétexte à une promenade picturale qui conduira simultanément les spectateurs à découvrir autrement les grandes étapes de l’histoire de la peinture.
Mairie de Châtillon S/Seine – Salle des conférences.Lundi 27 mars 2023 – 14h30 précises.
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Par Christaldesaintmarc le 11 Mars 2023 à 06:00
Lundi 13 mars 2023 à 14h30
Salle de Conférences de la Mairie de Chatillon-sur-Seine
L’histoire du franc
Première Partie (1360-1914)
par Christian Descamps
Nos grands-parents, nés au tournant du XXème siècle, ont eu longtemps la nostalgie du franc Germinal, rayonnant sur une bonne partie de l’Europe et dont le poids en or n’a pas varié de 1803 à 1914 : une stabilité de 111 ans à laquelle ont succédé de longues décennies d’infortune et d’effondrement de notre monnaie.
Il ne s’agissait pas cependant du premier franc de notre histoire : celui-ci est né accidentellement, lors de la Guerre de Cent ans, pour payer la rançon du roi prisonnier à Londres, pour le rendre « franc ».
Sous l’Ancien Régime son rôle est toutefois resté très marginal et coexistaient alors de nombreuses monnaies de compte et de paiement.
La Révolution a consacré le franc comme monnaie de notre pays et la loi du 7 germinal an XI (28 mars 1803) l’a défini en métal précieux, or et argent.
En dépit des guerres et des révolutions qui ont secoué le XIXème siècle, notre monnaie a tenu bon jusqu’en 1914 où le franc a cessé – quasiment définitivement – d’être convertible en or.
Ce premier exposé présentera la chronique des monnaies médiévales, l’émergence du franc en 1360, son effacement et sa réapparition de temps à autre puis, au XIXème siècle, la cohabitation parfois difficile entre la monnaie or et les billets de la Banque de France.
Un second exposé, à l’automne prochain, montrera l’alternance, à partir de 1919, de périodes de grande difficulté et de phases de stabilisation, souvent éphémères, du franc avant que celui-ci ne tire sa révérence pour faire place à l’euro.
Christian Descamps est maître de conférences émérite à l’Université de Bourgogne.
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Par Christaldesaintmarc le 4 Mars 2023 à 06:00
Croyances raison et vérité
C’est parce que nous éprouvons un besoin et un désir irrépressibles de savoir, mais que les ressources de notre entendement sont trop limitées pour satisfaire pleinement ces attentes, partout et toujours, que nous avons souvent recours à des opinions incertaines, autrement dit, des croyances, pour guider notre vie.
Toutefois, celles-ci ne se présentent pas comme un ensemble homogène et stable, mais plutôt comme un dégradé d’assertions : des plus mesurées aux plus douteuses, voire aux plus absurdes ; des plus prudentes aux plus dogmatiques, des plus circonspectes aux plus impératives, des plus argumentées aux plus péremptoires.
Avant d’être une option discutable, la croyance répond à une exigence vitale : celle de disposer de critères pour juger et agir en conséquence.
La croyance n’est que rarement un renoncement complet au recours à la raison.
Elle manifeste plutôt un usage partiel ou partial de celle-ci : soit parce que ses capacités ou les possibilités de les exercer sont insuffisantes, soit parce qu’elle est mise abusivement au service des inclinaisons préférentielles de nos sentiments.
Jean-Pierre Sylvestre
Professeur émérite de sociologie à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté
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Par Christaldesaintmarc le 18 Février 2023 à 06:00
Annie Haïk
Docteur en Histoire de l’art
Somptuosité des fêtes royales au Grand Siècle français
Tout au long du règne de Louis XIV en particulier, les évènements heureux et importants furent célébrés avec un faste qui n’avait jamais été égalé jusqu’alors.
Leur étude attentive révèle une organisation et une mise en œuvre parfaitement maîtrisées, pour atteindre un but bien précis, la grandeur du roi sur le plan français et international.
Ces fêtes, de différentes natures, deviendront alors un modèle pour tous les autres souverains.
L’adoption de la devise royale, de son emblème solaire, le choix constant d’Apollon, tout fut parfaitement maîtrisé et mis en scène au cours du plus long règne royal européen.
Son entrée dans Paris juste après son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche en août 1660 offrit un spectacle de trois jours à la population, le carrousel organisé pour la naissance du Dauphin en juin 1662 fut un éblouissement par l’originalité et la somptuosité des costumes des participants.
Ce furent des dates mémorables pour la population parisienne avant que les fêtes ne se déroulent plus qu’à Versailles.
Il s’agissait alors, pour célébrer par exemple des conquêtes militaires, de distraire et maintenir la noblesse à Versailles, dans un château qui sans cesse était en chantier et offrait des jardins en perpétuelle évolution.
Les illuminations des bassins nouvellement aménagés, les feux d’artifice rivalisaient alors d’inventivité et de somptuosité avec les buffets ou les scènes de théâtre installés dans les bosquets.
Tous les artistes (Charles Le Brun, Henri Gissey puis Jean Berain pour les costumes et les décors, Carlo Vigarani pour les machines et les effets sonores, Molière, Lully …) étaient mobilisés sous le contrôle de Colbert pour offrir au roi et à ses invités des spectacles, toujours renouvelés.
Nous les connaissons par les gravures et les livrets, certains richement enluminés, qui étaient spécialement édités pour répandre la grandeur du roi dans toute l’Europe.
Ce sont toute cette inventivité et ce raffinement extraordinaires que nous revisiterons ensemble au cours d’une communication le
20 février 2023 à 14 h 30
Salle des conférences de la Mairie de Châtillon-sur-Seine
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