• L'église de Recey sur Ource est placée sous le vocable de Saint Rémy

    Elle est trapue, comme écrasée par son toit à double pente..

    -L'Abbaye du Val des Choux

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    On peut y voir des contreforts à ressauts et des corniches  à modillons..

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    Le clocher  est une simple tour carrée sans aucun décor, coiffée d'un toit pyramidal.

    -L'Abbaye du Val des Choux

    A l'intérieur, des voûtes d'arêtes reposent sur des piliers imposants.

    -L'Abbaye du Val des Choux

    Le choeur possède un superbe autel de marbre avec des ornements de cuivre provenant de la Chartreuse de Lugny.

    -L'Abbaye du Val des Choux

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    Au dessus de ce magnifique autel, le tabernacle possède une porte en cuivre massif qui représente le Christ,on voit de part et d'autre des chandeliers et un crucifix en bronze ciselé et plaqué d'argent, tous ces objets étant d'époque Louis XV.

    Ce précieux ensemble fut heureusement acheté par la paroisse de Recey sur Ource en 1792, lors de la vente des biens de la Chartreuse de Lugny.

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    On remarque, dans l'Eglise Saint Remy de Recey sur Ource , cette belle Pieta du XVème siècle.

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    Et ce Saint Jean Baptiste également du XVème siècle..

    -L'Abbaye du Val des Choux

    Recey sur Ource vit la naissance du grand prédicateur Henri  Lacordaire, une statue lui rend hommage..

    -L'Abbaye du Val des Choux

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    D'autres statues sont modernes, mais je les montre tout de même car elles représentent deux saints Bourguignons, Saint Bernard et Saint Bénigne..

    -L'Abbaye du Val des Choux

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    Saint Rémy est à l'honneur sur ce vitrail..

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    Jacques Noël me confie la signification du vitrail suivant , où j'avais cru voir par erreur les moines de Lugny :

    "Il s'agit , à gauche, de Saint Dominique recevant le chapelet des mains de la Vierge et à droite du révérend Père Lacordaire (lui même dominicain) égrenant son chapelet.

    Merci à lui !

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    Au dehors une autre statue du père Lacordaire..

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    Michel Diey me donne des précisions très bienvenues sur cette statue:

    La statue de Lacordaire à l’extérieur de l’église a été réalisée par le sculpteur Maurice DE BUS, que j’ai connu à cette époque. En effet, sur l’initiative de Mme Parisot et de Fernand Mortier (qui ont été tous deux maires de Recey), ce sculpteur a été contacté pour cette réalisation. Il est ainsi venu avec eux aux Carrières et Scieries de la Côte d’Or à Chamesson où je travaillais alors. Il a choisi la pierre de Montmoyen. Deux blocs lui ont été envoyés à son domicile parisien où il a réalisé le principal de son travail et il devait venir le terminer sur place. Il est malheureusement décédé entre temps et c’est M. Marcel Petitjean, directeur à Chamesson, qui lui a apporté la dernière main.

     Voici la petite notice biographique que je compte publier dans le Dictionnaire Biographique du Châtillonnais, en cours depuis plus de dix ans et qui sera terminé en….. ?

    Les personnes qui peuvent nous apporter des renseignements complémentaires seront les bienvenues.

    DE BUS Maurice

     Né le 30 décembre 1907 à Mitry-Mory (Seine-et-Marne) – décédé à Paris 11 novembre 1963.

    Entré à 19 ans comme élève du sculpteur Paul Niclausse. A 24 ans; il étudie avec Henri Bouchard. Il obtient le 1er prix Chenavard en 1937, et en 1937 le 1er grand prix de Rome de sculpture.

    Parmi ses œuvres on trouve un bas-relief à la Chambre de commerce de Rouen et un haut-relief à l’église paroissiale Notre-Dame-de-la-Voie à Athis-Mons.

    Il était marié à une Recéenne et il venait très souvent dans la cité de Lacordaire où l'on peut admirer un bas-relief en pierre de Montmoyen représentant le célèbre prédicateur, installé dans la cour de l'église de Recey-sur-Ource (1961)

    (Le Bien Public, 30 août 1994).

    Madame Le Floch, fille de Maurice de Bus tient à apporter les précisions suivantes :

    Mon père a terminé cette statue , il l' a inaugurée avec des Pères dominicains en 1961, il ne décèdera d'ailleurs qu' en novembre 1963.

     Sur un côté de l'Eglise, on voit  ce cadran solaire ancien..

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    L'Eglise de Recey sur Ource est toujours ouverte, et vous aurez peut-être le plaisir de rencontrer le sympathique père Albert Zoungrana qui en est le titulaire !

    (Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à  l'alimenter .

    Merci.)


    9 commentaires
  • Lettre écrite par mes soins à la journaliste du Point, responsable d'un article honteux sur le père Albert Zougrana.

    Eh bien Madame, jamais je n'aurais pensé que le père Zoungrana serait ainsi traîné dans la boue par vos soins !

    Vous aviez promis de me dire quand votre article paraîtrait, je comprends pourquoi vous ne l'avez pas fait.
    Voici l'article paru ce matin sur le Bien Public, notre journal local.

    Recey-sur-Ource. Le curé est dans la tourmente après la publication d’un article dans Le Point.

    Une vraie querelle de clocher

     

    L’article s’est en grande partie nourri du quotidien du prêtre bourguignon.

    Les paroissiens se divisent en deux groupes : ceux qui reprochent au prêtre des propos qui lui sont attribués dans un article et ceux qui prennent sa défense.

     L’hebdomadaire a suivi le père Albert dans le cadre d’un papier sur l’adaptation des prêtres africains en milieu rural. Accueil. À l’arrivée d’Albert Zoungrana, en 2009, une grand-messe a été célébrée par Mgr Minnerath, archevêque de Dijon.

    Trois semaines déjà que l’article est paru, et l’émoi qu’il a provoqué dans la paroisse de Recey-sur-Ource n’est toujours pas retombé. « Il y a les défenseurs du curé et ceux qui lui en veulent », confirme Claude Vinot, maire et conseiller général de Recey. Le père Albert Zoungrana, un prêtre arrivé du Burkina Faso en octobre 2008 afin de palier le manque de vocations, avait accepté de bonne grâce de témoigner dans le cadre d’un papier publié sous le titre : Ces curés africains qui sauvent nos paroisses. Début janvier, la journaliste du Point, Violaine de Montclos, était venue passer quelques jours à ses côtés. Et, si d’autres interlocuteurs sont cités dans l’article, l’auteur y fait la part belle au père Albert. Elle y raconte volontiers la cure, « une solide maison bourguignonne », elle décrit aussi ces églises non chauffées et ces 2 500 kilomètres avalés chaque mois entre les ­dix-sept clochers de la paroisse…

    Quelques passages font l’effet d’une bombe

    Dans le canton, les quatre pages de l’hebdomadaire étaient très attendues : « Les gens étaient fiers que leur curé soit ainsi mis en avant, explique Martine Hilaire, qui tient l’épicerie de Leuglay. Ils se sont rués sur Le Point, le jour de sa sortie et j’ai vite été en rupture de stock. J’aurais pu vendre beaucoup plus de journaux que je n’en avais ».

    Ce que tout le monde ignorait alors, c’est que quelques passages allaient faire l’effet d’une bombe. En particulier, celui où l’auteur évoque, de façon lapidaire, les deux prédécesseurs du père Albert en des termes peu flatteurs. Des propos qui, à tort, ont été bien vite attribués au prêtre. « Jamais, je ne me suis permis, même en privé, de juger l’un de mes amis prêtres, s’indigne le père Zoungrana. Et, chacun d’eux, j’en suis sûr, a assumé sa mission en y mettant le meilleur de lui-même. » Il se dit d’autant plus affecté que l’opprobre s’est abattu sur lui sans que personne ne soit venu lui demander s’il avait effectivement tenu les propos que certains lui prêtent.

    Mais au sein du clergé, aussi, la lecture de l’article a fait grincer quelques dents. Là, on lui reproche quelques phrases interprétées comme de la suffisance mal venue. Malgré plusieurs ­lettres de soutien envoyées par des paroissiens, le père Albert reconnaît que la polémique dont il est l’objet, blesse profondément.

    Droit de réponse

    Mardi, il a décidé de s’éloigner temporairement de sa paroisse ; il est allé chercher un peu de réconfort auprès de membres de sa famille qui vivent en Alsace. Et, afin de tenter de rétablir la vérité, il a fait parvenir à l’auteur de l’article un droit de réponse dans lequel il reprend point par point les passages qu’il estime entachés d’inexactitude. Un courrier argumenté qu’il conclut en affichant son souci de faire en sorte que « ceux qui ont pu être choqués sachent ce que je pense ».

    De son côté, Claude Vinot dit apporter son soutien au prêtre de la paroisse. « Il est notamment membre du bureau d’aide sociale de la commune et il y joue pleinement son rôle », indique-t-il. Et le maire de regretter que la journaliste du Point n’ait pas cité les auteurs des points les plus délicats de son article.

    (David Régazzoni )

    La journaliste s'est excusée auprès de moi du tort qu'elle avait, avec son article, causé au père Zoungrana, en me demandant de faire part de ses excuses sur le blog.

    Mais elle m'a demandé plus tard  que le mail contenant ses excuses soit retiré de mon article...

    Chacun jugera de la pertinence de sa demande ....


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