Vous vous souvenez des si beaux iris d’Anne-Marie ?…

Et bien Anne-Marie ,qui a une véritable passion pour son jardin,ne cultive pas que des fleurs,mais aussi des légumes, par exemple des variétés inconnues de tomates..

Les arbres fruitiers l’intéressent aussi…

Alors ,aujourd’hui, je lui ai demandé de nous parler de ses actinidias et de leurs fruits :les kiwis….

Je lui laisse donc la parole…

Voici l’automne venu avec ses magnifiques couleurs,du jaune au pourpre et surtout ses premières gelées matinales.

Aussi c’est le moment pour nous d’effectuer la cueillette des kiwis bien que les feuilles soient ,elles,encore bien vertes.

Il suffira de quelques gelées pour qu’elles soient comme les feuilles de tabac.

Cette année nous avons eu quelques craintes,car au printemps le pied mâle,soudain a dépéri et est mort juste avant la floraison des pieds femelles.

Cependant quel ne fut pas notre étonnement de voir s’épanouir un grand nombre de ces jolies fleurs qui malgré cet été pluvieux se sont transformées en beaux kiwis.

Certes la cueillette a été moins importante que les années précédentes (en 2006 :40 kg,photo ci-dessus).

Mais malgré tout nous avons récolté 13 kg pour 237 pièces qui n’ont RIEN à envier aux kiwis du commerce.

Alors nous entreposerons notre plein de vitamines dans le cellier et jusqu’en mars prochain nous pourrons les déguster.

Pour cela il suffira chaque semaine d’en déposer à la cuisine quelques uns autour d’une pomme pour obtenir des fruits juteux à souhait.

Cette récolte contrairement à ce que l’on pourrait croire n’a pas lieu dans le midi,mais bel et bien à Châtillon sur Seine !

En effet ,il y a 18 ans,nous avions découvert,sur un catalogue de végétaux des plants d’actinidias qui donnent les kiwis.

A l’époque ce fruit que l’on pensait tropical,était beaucoup moins répandu qu’aujourd’hui.

Toujours envieux et amusés par les cultures insolites (qui ne se révèlent parfois pas trop concluantes !), nous avons commandé par correspondance deux pieds femelles et un pied mâle sans avoir idée du résultat de notre plantation

Nous avons bien pris la précaution de planter ces trois pieds dans un endroit sud-ouest protégé contre notre maison..

Les pieds d’actinidia ont cependant résisté à quelques gelées de -18 ° et voire plus une année !

Nous n’avions pas mesuré la vigueur des lianes de l’actinidia.

En effet une année humide ,il n’est pas rare de constater que certaines branches peuvent se développer jusqu’à 80 cm DANS LA SEMAINE !!!!

Il faut donc avoir souvent le sécateur en main pour « domestiquer » cette forêt…

Une anecdote :

Une année,après une absence de 15 jours,à notre retour nous ne pouvions plus ouvrir les volets de notre chambre tellement l’ardeur de ces actinidias est importante quand il se plaît à un endroit !

L’idéal est d’en faire une tonnelle qui,au printemps émerveille par sa floraison…

En été on bénéficiera d’un ombrage garanti avec les grosses feuilles d’un vert assez foncé légérement duveteuses sur l’envers.

Certaines ont la grosseur d’une assiette à dessert…

Les pieds femelles portent des fleurs d’un blanc parfait .

Elles sont légèrement parfumées.

Leur grosseur est identique à la circonférence du kiwi en fruit à maturité.

Le pied mâle,à notre grande surprise,se charge de petites fleurs grosses comme un ongle,mais qui sont la réplique parfaite de leurs sœurs.

Par contre elles tombent dès qu’elles fanent.

Et l’automne apporte de beaux et bons fruits naturels,sans conservateur,sans retardateur ou déclencheur de mûrissement..

Des kiwis de la grosseur d’un œuf !