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Par Christaldesaintmarc le 5 Juin 2023 à 06:00
Au cours du voyage à Sens, proposé par les Amis du Musée du Pays Châtillonnais à ses adhérents, nous avons visité la cathédrale Saint-Etienne en compagnie de Bernard Brousse, Historien :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-saint-etienne-de-sens-a52243795
Puis le trésor de la cathédrale :
Ensuite le musée Archéologique de Sens
http://www.christaldesaintmarc.com/la-partie-archeologique-du-musee-de-la-ville-de-sens-a91762795
Et enfin la salle consacrée aux souvenirs Napoléoniens :
Pour terminer cette visite inoubliable, nous avons parcouru les salles destinées à mettre en valeur des peintures et des sculptures.
Madame Françoise Schmitt, fondatrice et Présidente de l'association ADERAMUS (Association pour le DEveloppement et le RAyonnement des MUsées de Sens) a accueilli, accompagnée de nombreux membres bénévoles de son association, les Amis du Musée de Châtillon sur Seine, avec beaucoup de chaleur et de courtoisie.
Les visiteurs ont pu se restaurer avant les visites des Musées avec des gâteaux , croissants, boissons chaudes et froides, offertes généreusement par les membres de l'Association ADERASMUS de Sens.
Françoise Schmitt nous a entraînés dans la superbe salle de l'ancien Archevêché de Sens, qui abrite le Musée d'Art de la Ville.
Aux fenêtres, on admire encore les armes de l'ancien Archevêché !
Madame Schmitt nous présente un tableau de jeunesse de Jacques Louis David, que ce dernier réalisa en 1771, alors qu'il avait une vingtaine d'années.
Beaucoup plus tard il réalisera entre autres le sacre de Napoléon Ier.
Ce tableau s'intitule "Jupiter et Antiope".
Ce qui renforce l'originalité de cette œuvre de jeunesse de David, c'est la présence, au dos de la toile, d'une esquisse de jeune femme, une suivante portant un plateau de poissons.
Monsieur Dejean nous présente ensuite une toile de Stanislas Edouard Lepine.
Ce peintre a travaillé plusieurs années dans l'atelier de Jean-Baptiste Corot, elle s'intitule "Le pont de Villeneuve-la-Garenne".
Un immense tableau occupe tout un mur du Musée....
Mika nous apprend que cette immense toile est l'œuvre de Louis Watteau, dit de Lille.
Louis Watteau était le neveu d'Antoine Watteau.
Son tableau s'intitule : "La visite à la ferme" (1792), il représente une châtelaine et sa suite rendant visite à une famille de fermiers.
En montant les escaliers du Musée nous avons remarqué une grande peinture biblique :
Monsieur Cabane nous la présente : cette peinture qui représente les Noces de Cana, a été peinte par François Lemoyne (1688-1737).
Cette toile fut commandée à Lemoyne par les Cordeliers d'Amiens, en compagnie de 8 autres scènes bibliques , destinées à décorer le réfectoire de leur couvent.
Une partie "sculptures et céramiques" du Musée de Sens nous a été présentée par monsieur Dodet.
Il nous fait admirer cette statue de Rodin, le fameux "L'Âge d'airain" qui fit scandale à l'époque, et pourtant quelle beauté !
Le Musée de Sens possède également quelques œuvres du célèbre céramiste Jean Mayodon qui travailla à Sèvres.
En parcourant le Musée de Sens, on peut aussi voir cette représentation de Christophe Colomb par Bartholdi (qui créa "la Liberté éclairant le monde" de New-York).
et cette statue d'Anatole Guillot, dont le modèle doré surmonte la façade de l'Hôtel de Ville de Sens, il s'agit sans doute du fameux Brennus dont nous a parlé l'historien Bernard Brousse...
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Par Christaldesaintmarc le 2 Juin 2023 à 06:00
" Ô Napoléon, les Français ne t'ont pas oublié; tu vis dans le cœur du plus grand nombre"
(Mameluck Ali)
Les souvenirs napoléoniens du Musée de Sens, témoignent des dernières années de la vie de l'Empereur, en raison des parcours personnels de deux principaux donateurs.
Le premier de ces donateurs est Louis-Etienne Saint-Denis qui entra au service intérieur de Napoléon Ier, en 1811 comme second mameluck.
Il prit le nom d'Ali, qui était le surnom de celui qui l'avait précédé.
Ali accompagna Napoléon dans toutes ses campagnes, dont celle de Russie. Il le suivit à Sainte-Hélène où il seconda Marchand comme valet.
Il gérait aussi la bibliothèque de l'Empereur (plus de 3 000 volumes) et transcrivait les manuscrits de Napoléon.
Il bénéficia d'un legs de l'Empereur et s'installa à Sens, avec son épouse Mary Hall, d'origine anglaise, rencontrée à Saint-Hélène et qu'il épousa.
Il se consacra alors entièrement au culte des souvenirs napoléoniens qu'il avait rapportés de Sainte-Hélène.
Il rapporta ainsi cet habit de chasseur que Napoléon porta en exil.
La tenue de colonel des chasseurs à cheval de la Garde Impériale était la tenue favorite de l'Empereur.
L'habit, vert à l'origine, est garni des épaulettes d'Officier Général et de la plaque de la Légion d'Honneur.
Napoléon avait emporté deux de ces uniformes à Sainte Hélène, il fut inhumé avec l'un d'entre eux, le second fut ramené par Ali qui le légua aux Musées de Sens.
Le second donateur d'un souvenir de l'Empereur Napoléon Ier est le général Duchesne.
Le général Duchesne est né à Sens en 1837, c'est lui qui commanda le corps expéditionnaire de Madagascar en 1895.
En 1920, il légua à la ville de Sens ses armes et ses décorations.... et surtout le chapeau que Napoléon portait lors de la bataille de Waterloo.
Quelle est donc l'histoire de ce chapeau en feutre, décoré d'une cocarde blanc, bleu, rouge * ?
Après sa défaite à Waterloo, Napoléon envoya son chapeau défraîchi chez son chapelier officiel, Poupard et Delaunay, qui tenait boutique "Au Temple du goût" dans les galeries du Palais Royal à Paris.
Ce chapeau ne put lui être rendu et resta dans la famille Delaunay.
La petite fille du chapelier, Léontine Dupuis le remit au Général Duchesne, neveu par alliance de sa tante.
Ce dernier le légua au Musée de Sens après sa mort en 1918.
* La cocarde qui se trouve sur le chapeau de Napoléon porte le nom de "cocarde de l'Empereur", elle porte les couleurs dans un ordre différent du drapeau national, c'est à dire blanc, bleu, rouge.
Ce modèle en feutre était appelé "chapeau castor français", il était vendu à l'époque 60 francs.
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Par Christaldesaintmarc le 2 Mai 2023 à 06:00
Le Musée de la ville de Sens occupe les bâtiments de l'ancien archevêché et du palais synodal, qui bordent la cathédrale du côté sud.
Les adhérents des Amis du Musée du Pays Châtillonnais avaient visité en 2012, une partie des collections de la partie archéologique du musée de Sens.Voici ce qu'ils avaient pu admirer dans les ailes François Ier et Henri II, qui abritent des découvertes pré- et protohistoriques.
On peut y voir un important outillage de pierre du paléolithique...
Les plans d'une maison du néolithique ...
Des objets de l'âge du bronze...
On peut admirer le "Trésor de Villethierry" qui est le fonds d'un artisan-bijoutier . Ce fonds a été enfoui intégralement, peut-être pour le protéger des invasions, le mystère reste entier.
Sous la cour du musée , des fouilles ont mis à jour les bases d'un édifice thermal du IVème siècle, on peut en admirer les façades, les mosaïques...
C'est cette partie qu'ont découvert les visiteurs Châtillonnais, en mars 2023, guidés par Mathilde, Médiatrice.
Cette mosaïque est superbe...
Mathilde nous fait connaître la statue d'Epona
Cette statue du IIIème siècle après J.C., qui est constituée d'une âme en bois recouverte de feuilles d'alliage cuivreux représente la déesse gauloise Epona, protectrice des voyageurs, des chevaux et de leur fertilité.
Au sous-sol sont installés des vestiges gallo-romains...
Monsieur Potier nous a présenté une petite partie des collections, le temps manquant , nous avions encore tant de belles choses à découvrir !
(Les photos de format plus petit sont celles prises lors de notre visite de 2012, elles montrent d'autres objets intéressants)
L'épitaphe d'un gladiateur :
"Aux dieux mânes et à la mémoire éternelle d'Hylas, dymachère ou essédaire, vainqueur dans sept combats, gladiateur libéré.
Sa femme, Ermais a élevé ce monument à son époux très cher et l'a dédié à l'ascia"
Le marchand de manteaux à capuchons, et en bas le tailleur :
Le travail du vin :
La mosaïque aux cerfs est de toute beauté.
ces "nourrices" sont adorables....
Lors de la découverte des thermes, on a trouvé de très beaux peignes en os.
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Par Christaldesaintmarc le 26 Avril 2023 à 05:55
La cathédrale Saint-Etienne de Sens possède des vitraux remarquables , datant du XIIème au XVIIIème siècles.
En voici quelques uns que nous a présentés Bernard Brousse lors de la sortie organisée par l'Association des Amis du Musée du Pays Châtillonnais en mars 2023 :L'arbre de Jessé :
Adam et Eve avant la faute...
La rose du Paradis avec ses anges musiciens :
Quelques anges musiciens photographiés par Dominique Masson :
Le vitrail du fils prodigue :
Le vitrail du bon Samaritain :
Un petit clin d'œil de Bernard Brousse aux dentistes, voici leur sainte patronne, Apolline, une pince à la main....:
Le trésor de la cathédrale
Le Trésor de la cathédrale de Sens est un des plus riches trésors de France, avec celui de Sainte-Foy de Conques..
On peut y admirer une très belle tapisserie: le couronnement de la Vierge qui nous a été présentée par Monsieur Guillaume en mars 2023.
Cette tapisserie est un sublime triptique du XVème siècle, tissé de soie et d'or de 1m sur 1,92m.
Au centre,les trois personnes de la Sainte Trinité couronnent la Vierge.
A gauche Salomon reçoit sa mère Bethsabée et la couronne.
A droite, Esther obtient d'Assuérus la grâce de son peuple.
En bas de très beaux anges musiciens.
Ce ciboire du XII ou XIIIème siècle est en vermeil, décoré de feuillages gravés :
La Sainte Châsse est un coffret bysantin à douze pans, coiffé d'un toit, il semble qu'elle date du XIème siècle .
Les panneaux historiés représentent l'histoire de David, de Joseph et s'ornent d'animaux fantastiques.
Le Trésor de la cathédrale Saint Etienne de Sens possède une belle collection de bâtons pastoraux, de crosses...
de bagues d'archevêques, et de coffrets bysantins.
Dans les beaux émaux exposés...
On peut voir celui représentant notre saint Bernard :
Des bourses à reliques :
Le reliquaire du doigt de saint Luc, custode en argent et cristal, contient un index de saint Luc le Jeune, saint grec mort en 953 et sur la tombe duquel a été construit le monastère deHosios-Loukas.
La vision la plus émouvante, c'est celle des habits sacerdotaux de Saint Thomas Becket, évêque de Cantorbery, qui se réfugia 6 années dans l'archevêché de Sens (à Pontigny). On a conservé son aube, son étole et sa chasuble.
Les chaussons ne lui appartenaient sans doute pas, mais ils ressemblent à ceux qu'il aurait portés.
D'autres belles œuvres d'art sont aussi exposées dans les salles du Trésor :
Une statue de saint Louis portant devant lui un médaillon-reliquaire dans lequel se trouvent des fragments de joncs de la couronne du Christ, détachés de la couronne lorsque celle-ci fut apportée à la sainte Chapelle de Saint-Denis.
Le buste reliquaire de saint Loup, qui fut archevêque de Sens en 609.
De belles statues de la Vierge sont aussi visibles dans le trésor.
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Par Christaldesaintmarc le 19 Avril 2023 à 06:00
En 2012, un voyage culturel des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, avait conduit ses adhérents, après la visite de l'église de Villemaur sur Vanne (Aube), à la découverte de la cathédrale Saint-Etienne de Sens, dans l'Yonne.
En 2023, un voyage à Sens a de nouveau été programmé, l'intérieur, comme l'extérieur de la cathédrale Saint-Etienne n'ayant pas changé, l'ancien article est toujours d'actualité, je le republie donc ci-dessous.
J'y ajouterai simplement quelques photos prises en 2023 pour le compléter... (on les reconnait car elles sont de plus grande taille)
La cathédrale de Sens est difficile à photographier, car elle est un peu encastrée dans les bâtiments voisins, cette photo est donc issue de Wikipedia.
En 2012, c'était Bernard Brousse, membre éminent de la Société Archéologique Sénonaise qui avait été notre guide, sa grande érudition et son humour avaient conquis les Châtillonnais !
Et c'est lui aussi qui nous a fait découvrir la cathédrale en 2023, avec son incroyable connaissance du monument :
La cathédrale Saint-Etienne fut commencée vers 1130,selon le désir d'Henri Sanglier, archevêque de Sens, en remplacement des trois églises primitives dont les trois porches témoignent.
. C'est la première des grandes cathédrales gothiques françaises. Elle servit de modèle pour construire Notre-Dame de Paris, les cathédrales de Chartres, Bourges et Cantorbery.
C'est dans la cathédrale Saint-Etienne que se maria Saint Louis avec Marguerite de Provence en 1234. C'est là aussi que Saint Louis déposa la relique de la Sainte Couronne d'Epines, avant de l'accompagner à Paris où il fit dresser la Sainte Chapelle pour la protéger.
Le Dauphin, fils de Louis XV (père de Louis XVI, Louis XVIII, et Charles X) demanda à y être inhumé.
C'est dire l'importance qu'a eu, au cours des siècles, l'Archevêché de Sens.
L'extérieur de la cathédrale Saint-Etienne :
La façade possédait autrefois deux tours.A gauche, existait une tour dite "de plomb",détruite au XIXème siècle. L'autre tour, que l'on voit ci-dessous, a remplacé la "tour de pierre" qui s'était écroûlée en 1268. Elle fut reconstruite et couronnée en 1534 par un campanile octogonal de 78 mètres de hauteur.
Le campanile vu de la cour du Palais Episcopal, il abrite deux bourdons :
Au centre du portail central, on voit la statue de Saint Etienne :
Le tympan représente la prédication et la lapidation de Saint Etienne.
Saint Etienne est ici en habit de diacre et porte l'Evangile. Sa statue a été préservée à la Révolution, car on l'avait coiffée d'un bonnet phrygien !
Les soubassements du portail central sont originaux. Bernard Brousse nous présente leurs statues (malheureusement abîmées par les révolutionnaires) qui démontrent l'extraordinaire connaissance des bâtisseurs de cette cathédrale et leurs allusions aux grands penseurs de l'Antiquité.
En haut on peut voir le cycle des Arts Libéraux : grammaire, dialectique, rhétorique, arithmétique, géométrie, astronomie, musique, philosophie.
En bas le cycle du Cosmos reflète le catalogue de la nature, on y distingue des animaux : autruche, âne, cygne etc...
Sur le soubassement de droite du portail central, on peut voir un cycle cosmographique, un calendrier qui commence par Janus (janvier) pour se terminer en décembre. Les activités des différents mois sont représentées ..
comme ici les vendanges.
A gauche du portail central on peut voir le portail Saint Jean Baptiste qui a été réalisé de 1190 à 1200:
Au tympan, le baptême du Christ.
Sur les soubassements figurent des bas-reliefs, à gauche l'Avarice, à droite (ci-dessous) la Libéralité.
Le portail de la Vierge, à droite du portail central, est actuellement invisible car en restauration.
On peut voir un autre portail, celui du transept Sud, appelé portail de Moïse, lorsque l'on pénètre dans la cour du Palais Episcopal.
Une grande verrière flamboyante surmonte le portail de Moïse.
Un autre portail existe au transept Nord, c'est celui d'Abraham, nous ne l'avons pas vu faute de temps.
L'intérieur de la cathédrale Saint-Etienne.
La nef est longue de 113 mètres, large (avec les bas-côtés) de 27 mètres et haute de 24 mètres:
La nef, nous dit, Bernard Brousse, présente un mélange harmonieux d'Art Roman et d'Art Français (que l'on appelle improprement gothique).En effet, le gros-oeuvre date du XIIème siècle, mais l'étage supérieur est du XIIIème et le transept de la fin du XVème.
Dans les bas côtés, on voit des voûtes romanes, le maître d'oeuvre, formé au Roman a choisi la sécurité en donnant aux voûtes une forme bombée pour mieux supporter le poids des arcs croisés en ogives :
Bas côté gauche :
Bas côté droit :
Art Roman et Art Français se côtoient...
Le triforium, galerie en fausse tribune :
Les chapiteaux des piliers de la nef sont décorés de feuilles et de crochets.
Entre deux piliers accolés , une petite figure intrigue : c'est celle de Pierre de Cognières, alias Jean du Cognot.Cet homme fut au coeur d'un conflit entre le Roi et l'archevêque . Les chanoines, en dérision , utilisaient son visage de pierre pour éteindre leurs cierges !
De beaux tombeaux ornent la nef : celui que l'archevêque Tristan de Salazar fit construire en l'honneur de ses parents (1516) se compose d'un baldaquin en marbre noir...
En face du baldaquin, de gauche à droite : Saint Savinien, Notre Dame et Saint Jean.
Le tombeau des deux frères Du Perron qui furent archevêques de Sens (1636):
La chaire en bois sculpté est de style néo-gothique (1860) :
Le grand Christ de bois sculpté, face à la chaire, est du XIIIème siècle.
Le Choeur de la cathédrale :
Les grilles du choeur sont du XVIIIème siècle, elles sont l'oeuvre de Guillaume Doré.
Les grilles vues de l'autre côté :
Dans le choeur, au-dessus du maître-autel, on admire ce baldaquin appelé ciborium, formé d'un couronnement en bois doré et stuc, porté par quatre colonnes de marbre , sur le modèle de celui de Saint-Pierre de Rome (1742)
Les orgues du chœur :
les stalles :
Le déambulatoire contourne le choeur:
Les chapiteaux des piliers du déambulatoire sont finement sculptés comme sur cette photo, prise par Dominique Masson : on y voit le travail de la vigne.
Des arcatures romanes aveugles encadrent la statue du martyr anglais Saint Thomas Becket, évêque de Cantorbery.
Celui-ci dut s'exiler en France, après son conflit avec le roi d'Angleterre Henri II . Il demeura six ans (1164-1170) dans le diocèse de Sens, notamment à l'abbaye cistercienne de Pontigny où il s’imposa l’observance monastique.
A son retour en Angleterre, il fut assassiné près de l'église de Cantorbery.
Sa chasuble, son aube et son étole sont visibles dans le Trésor de la Cathédrale.
Dans la chapelle de Sainte Colombe se trouve le monument funéraire du Dauphin , fils de Louis XV et père des trois derniers Bourbon : Louis XVI, Louis XVIII, et Charles X :
Contrairement à l’idée reçue, les corps du fils de Louis XV, le Dauphin de France mort en 1765 et de sa femme, la Dauphine Marie-Josèphe de Saxe, mère de trois futurs rois de France, Louis XVI, Louis XVII et Charles X, morte en 1767, ne sont pas ensevelis sous ce mausolée. Leur sépulture a été violée sous la Révolution et ils ont été jetés au cimetière de Sens dans une fosse commune en 1794 avant que leurs restes ne rejoignent, à la restauration, le chœur de la cathédrale. A l’origine, le mausolée, voulu par Louis XV, œuvre de Guillaume Coustou, avait été érigé en 1777 sur la sépulture des Princes, au milieu du chœur. Conçu dans le goût de l’époque, il présente deux groupes allégoriques aux côtés d’un cénotaphe surmonté de deux urnes avec, sur chaque face, les épitaphes composées par le cardinal de Luynes, ami du Dauphin. Sauvé pendant la Révolution de la destruction, le mausolée fut reconstitué en 1814 et placé en 1852 dans la chapelle Ste-Colombe.
Dans la chapelle de Sainte Colombe on admire un Christ aux Liens :
Une autre chapelle celle de saint Savinien, possède une sculpture monumentale (1772) représentant le martyre de Savinien, premier évêque de Sens.
D'autres sculptures de chapiteaux :
Les grandes orgues de la nef datent du XIIIème siècle :
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