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Par Christaldesaintmarc le 28 Octobre 2009 à 06:30
Georges-Louis Leclerc,comte de Buffon est né à Montbard.
Naturaliste il fut intendant du jardin du roi à Paris,mais il partageait ses activités de savant,philosophe,écrivain et maître de forges entre Paris et Montbard où il résidait plus de la moitié de l'année.
Pour faire des expériences sur la fusion et le traitement des minerais de fer bourguignons,il fit construire près de Montbard une grande forge.
Voilà ce que l'on voit lorsqu'on arrive aux forges de Buffon:Voici l'extérieur du bâtiment principal de la forge:
On descend au coeur de la forge par un escalier monumental pourvu de terrasses d'où l'on pouvait assister à la coulée de fonte sortant du haut-fourneau..
l'escalier vu du bas:
En bas c'était le lieu de fusion où la fonte liquide était coulée dans un moule de sable..
Deux soufflets en bois permettaient la fusion vers 1200 degrés.La grande roue hydraulique...
Voici la forge et sa superbe charpente..
On voit présenté ici ,un martinet de platinerie du XIXème siècle qui servait à fabriquer des socs et versoirs de charrues,il fonctionnait encore il y a vingt ans...
L'eau qui alimentait les roues est celle de la rivière Armançon,elle arrivait aux roues par un canal d'amenée que l'on voit à gauche..
Ci-dessous, le barrage de régulation des eaux de l'Armançon.Ici l'aire de lavage du minerai:
Buffon quand il visitait son usine,habitait ce pavillon..
On voit dans l'escalier le portrait du célèbre naturaliste,maître de forge...
A l'étage ,une pièce servant d'antichambre ..sur la cheminée,ce buste du grand savant..
A côté une reconstitution de sa chambre,avec sa cheminée en marbre de Montbard..
Des vitrines où l'on peut admirer ses instruments..
En sortant un dernier coup d'oeil au bâtiment du régisseur..
Derrière ces bâtiments se trouve une cour d'honneur où l'on ne pénètre qu'à des journées particulières:journées des jardins ou du patrimoine..
Au fond on voit le pigeonnier..
A la fin du XVIIIème siècle, la production est de 450 tonnes de fer par an et les forges occupent jusqu'à 400 ouvriers.
Toutes les douze heures, une coulée de fonte d'une tonne peut être versée dans un moule de sable après l'ouverture à coups de ringard (barre de fer) de la partie inférieure du haut-fourneau.
Les forges ont ainsi fourni le fer utilisé pour clôturer de grilles le Jardin des Plantes de Paris dont Buffon était l'intendant. Elles ont aussi fourni des ferronneries et des rampes d’escaliers.
Évidemment, Buffon utilise surtout l'établissement à titre de laboratoire : amélioration des canons de la Marine, effets de la chaleur obscure, etc.
Accaparé par son travail personnel, il en confie la gestion à Chesneau de Lauberdières en 1777. Celui-ci pille les forêts environnantes et fuit avec la caisse en 1785.
Buffon doit reprendre la forge, bien en mal, avant son décès en 1788.
En 1791, elle est vendue. L'activité sidérurgique prolifère jusqu'à l'arrivée de la houille au XIXème siècle. En 1866, un incendie met fin à cette activité qui est remplacée par une cimenterie jusqu'en 1923, date de la cession de toute activité industrielle.
La propriété appartient à la même famille depuis 1860, ayant par le jeu des alliances un ascendant commun avec Buffon. Elle est ouverte au public depuis 1978 grâce à l'association pour la sauvegarde de la grande forge de Buffon.
(source Wikipedia)
Un article détaillé de Dominique Masson sur la forge du Comte de Buffon :
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