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Le voyage annuel des adhérents de l'Association Culturelle Châtillonnaise (ACC) les a conduits le jeudi 4 avril 2024 , à visiter le Musée Napoléon à Brienne-le-Château dans l'Aube.
Pourquoi cette visite ? Tout simplement parce que David Chanteranne, Conservateur du Musée Napoléon de Brienne, a présenté deux conférences pour l'ACC , la première en 2022, intitulée "Les derniers jours de Napoléon", la seconde en 2024 "Napoléon et l'insularité"
David Chanteranne a participé également à l'obtention par Châtillon sur Seine du label "Ville Impériale", le 23 septembre 2023.
Le musée Napoléon de Brienne-le-Château a pris place dans l'ancienne Ecole Militaire qui accueillit, en 1779, un certain Napoléon Bonaparte, âgé alors de 10 ans.
Les salles du Musée Napoléon se trouvent au premier étage du bâtiment.
La guide du Musée a présenté tout d'abord le "Mur des silhouettes", tout en transparence.
Nous avons appris que la silhouette de Napoléon, reconnaissable encore de nos jours, n'est pas dûe au hasard, et a été très bien étudiée par l'Empereur lui-même : chapeau bicorne porté "en bataille", c'est à dire dans l'autre sens qu'habituellement, pointes alignées sur les épaules, redingote grise, alors que les autres soldats avaient des vêtements rutilants, pose célèbre : une main devant dans l'échancrure du gilet, l'autre derrière permettant de se tenir très droit.
Napoléon fut sans doute un des premiers grands personnages de l'Histoire à utiliser la publicité, disons plutôt la propagande, pour conforter sa gloire..
Ici par exemple, sur des assiettes, on nous conte toute son histoire.
Une deuxième salle du musée est consacrée aux batailles de Napoléon
Tout autour , des tableaux animés nous montrent le déroulement de ces batailles, la place de ses maréchaux par exemple.
Ici la bataille de Wagram, où l'on peut suivre, par exemple, les changements de place, durant le combat, du Maréchal Marmont heure par heure, c'est fascinant ! (dommage que le temps imparti ne nous ait pas permis de suivre les autres grandes batailles de Napoléon)
Au sol une carte géante permet de suivre l'épopée napoléonienne.
Un arrêt près d'une vitrine où l'on nous présente des armes et des costumes.
Ce tableau (une reproduction du tableau de David) , nous montre Napoléon au passage du col alpin du Grand-Saint-Bernard.
L'histoire a été falsifiée, car Napoléon, alors premier Consul, ne montait, en réalité, qu'une ...mule, mais pour la propagande napoléonienne, il fallait une plus noble monture !
Napoléon Bonaparte a été un grand réformateur, beaucoup des institutions qu'il a créées gouvernent encore la France actuelle :
Conseil d'Etat et Sénat 1799
Banque de France 1800
Préfets 1800
Lycées 1802
Légion d'Honneur 1802
22 Chambres de Commerce 1802
Franc Germinal 1803
Code Civil français 1804
Création de nouvelles Universités 1806
Fonction de Grand Sanhédrin 1807
Baccalauréat 1808
Cour des Comptes 1807
Code Pénal 1810
Une salle du Musée De Brienne est consacrée au Code Civil.
Dans une dernière salle, C'est un Napoléon "intime" que nous avons pu rencontrer...
Sa famille...
Devant une statue de Napoléon élève à Brienne, et un de ses portraits, notre guide nous a conté pourquoi Napoléon Bonaparte est arrivé en mai 1779 à l'Ecole Militaire de Brienne, après être passé au collège d'Autun en janvier où il a commencé à apprendre le français.
Elève boursier de petite noblesse corse, malingre, parlant un mélange d'italien et de français, il est tout d'abord véritablement harcelé par ses congénères qui le nomment "La paille au nez", on voit ainsi que le harcèlement ne date pas d'hier....
Mais peu à peu, son intelligence et son autorité naturelle provoqueront l'admiration des autres élèves ! C'est à Brienne que Napoléon est devenu un homme, un meneur d'hommes.
Voici les règlements et le travail demandé aux élèves, pas le temps de s'ennuyer !
Une plaque nous dévoile le nom d'autres militaires prestigieux qui ont fréquenté l'Ecole Militaire de Brienne, dont la Révolution ferma les portes en 1793 :
La visite du musée Napoléon se termine par le décès de l'Empereur à Sainte Hélène, voici une reproduction de son masque mortuaire.
Un petit regret : les adhérents de l'ACC étant fort nombreux, deux groupes de visiteurs ont été formés. Chacun des groupes a visité les salles trop rapidement sans pouvoir s'attarder devant les nombreux documents présentés, c'est dommage.
Il nous faudra donc retourner seul(e)s au Musée Napoléon et prendre le temps de tout regarder, car tout est vraiment très intéressant.
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A PEINE J’OUVRE LES YEUX
présenté au Ciné-Club
jeudi 11 avril au Sélect à Châtillon sur Seine
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BURE-LES-TEMPLIERS
A.Roserot écrit Bure-les-Templiers, mieux : Bures-les-Templiers (1924)
887 Burae
1125-1130 Paganus de Bures
1133 Buriae
1135 Bure
1141 Buires
1197 Bureium
18ème siècle Bure-les-Templiers
(Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot : Saint-Bénigne. Commanderie de Bure. Archives de la Haute-Marne. Cassini.)
En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.
Son église, sous le vocable de saint Georges était le siège d’une cure du diocèse de Dijon, doyenné de Minot et, auparavant du doyenné de Selongey. Avant 1731, elle était du diocèse de Langres, doyenné de Grancey-le-Château.
Il y avait anciennement en ce lieu une commanderie du Temple.
Le Grand Prieur de Champagne, ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et, avant lui le commandeur de Bure, présentait à la cure. (A.Roserot 1924)
LES ÉCARTS
-Aulot, ferme, ruisseau et hameau 4,5km au sud-est. 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)
1197 Allo (Commanderie de Bure)
1565 Aulot (Garnier d’après un terrier de Bure)
1574 Grange de Dolo
1635 la granche Dollo
1657 grange de Delot (Archives de la Côte d’Or)
18ème siècle Aulan (Cassini)
1873 ferme d’Aulot (Liénard)
-Conclois, ferme 4km au nord-nord-est 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)
1288 Concloyes
1305 Le molin de Concloes
1376 la granche de Concloie
Vers 1380 maison de Conclois
1423 grange de Concloye
16ème siècle grange de Concloye et molin de Concloye
1657 grange de Conquelay
18ème siècle Les Conclois
(Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot : Archives de la Haute-Marne. Montmorot. Archives de la Côte d’Or. Commanderie de Bure, plans. Cassini.)
-Connois, ferme 3km au nord-nord-est 1 feu, 3 habitants (Insee 1951)
Alphonse Roserot écrit Connué (1924)
19ème siècle Conois (Etat-Major).
Le recensement de 1896 dit Conoué
-La Girarde ferme 3km au nord-est 1 feu 10 habitants(Insee 1951)
-La Maladière, lieu-dit (Courtépée)
-Romprey, hameau 4km au sud-sud-est 10 feux 33 habitants (Insee 1951)
1219 Rumpré
1323 Romprey
1343 Rompratum (Commanderie de Bure)
1657 Rompray (Archives de la Côte d’Or)
18ème siècle Rompré (Cassini)
-Saint-Blaise, chapelle détruite, commune de Bure-les-Templiers, à Aulot (Courtépée)
-Saint-Renobert, chapelle à Romprey, bâtie en 1500 (Courtépée)
AUTRES LIEUX
-La Grouesme, ruisseau, affluent de l’Ource qui vient de Romprey, passe à Terre-Fondrée et se jette dans l’Ource sur la rive gauche, en aval de Recey (A.Roserot 1924)
1333 Groime ou Groyme
1688 Grame (Lugny)
1838 Le Gramme
1869 La Groeme ou Gramme ou La Creuse (Garnier)
Fin du 19ème siècle la Grouème (Etat-Major ou La Grouesme (Intérieur)
-L’Arce : ruisseau, affluent de l’Ource, qui prend sa source au territoire de Bure-les-Templiers et grossit l’Ource en amont de Recey (A.Roserot 1924)
18ème siècle ruisseau d’Arce (Cassini)
19ème siècle Val-d’Arce
-Le Bochelet, ruisseau et combe (A.Roserot 1924)
1869 ruisseau de la combe du Bochelet (A.Roserot 1924)
-Les Avents, combe (A.Roserot 1924)
-Les Péjoces, fontaine (Garnier)
-Monerbosier, ruisseau (Garnier)
-Rû de Champet, fontaine (A.Roserot 1924)
-Ruant, fontaine (Intérieur)
-Saint-Julien, fontaine,chapelle détruite près de laquelle était une léproserie (Courtépée)
1224 Sanctus Julianus
18ème siècle Saint-Julien (Cassini)
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Présentation Conférence Association Guillaume Budé – Châtillon-sur-Seine
9 avril 2023
« La diététique antique »
Agrégé et docteur en histoire romaine, chercheur associé au laboratoire HiSoMA, Dimitri Tilloi-d’Ambrosi a consacré sa thèse à la diététique dans le monde romain. Il est l’auteur de l’Empire romain par menu (2017, Prix Anthony Rowley 2018) et des Voyages d’Hadrien : sur les traces d’un empereur nomade (2020) parus chez Arkhê, et plus récemment de 24 heures de la vie sous Néron (PUF, 2022) et de La Rome antique : vérités et légendes (Perrin, 2023).
Il est actuellement enseignant dans le secondaire et chargé de cours à l’Université à Paris (Sorbonne Université et Université Paris Nanterre).
La formule de Juvénal « un esprit sain dans un corps sain » est probablement un des adages les plus célèbres de la littérature latine.
L’exploration des relations étroites et complexes entre la cuisine et la médecine à l’époque romaine apparaît comme un moyen pertinent de lui donner plus de sens.
Les préoccupations actuelles et médiatisées sur le manger sain peuvent être mises en perspective avec celles des Anciens.
L’omniprésence de la nourriture dans les textes, qu’ils soient médicaux, satiriques, biographiques ou encore moraux, permet d’envisager les interactions entre le monde des médecins et celui des cuisiniers.
Les textes médicaux proposent une véritable cuisine diététique inscrite dans une hygiène de vie complète.
La mise en pratique des préceptes médicaux confère à la diététique une dimension éminemment sociale.
Elle est un objet que s’approprient les membres de l’élite, soucieux du bon fonctionnement de leur corps, malgré des rapports pouvant être contrastés, mais révélateurs des mentalités romaines.
ATTENTION : cette conférence aura lieu salle des conférences de l'Hôtel de Ville de Châtillon sur Seine :
mardi 9 avril à 14h30 précises
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De superbes photos prises en Côte d'Or ont été exposées à l'Office du tourisme du Châtillonnais.
La photo de l'affiche et la photo en bas à gauche sont de Claudie Hardouin, talentueuse photographe châtillonnaise !
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