Un joli poème de circonstance,Une variation sur le
L...
Les ailes de Noël
Noël sans L, c’est nu.
Noël sans elles, c’est nul pour une mère qui rumine.
Sans elles, je n’avance pas.
Noël me donne son L et voilà que je m’élance
vers l’ange du sapin…
Avec mon aile maladroite, je l’ai blessé.
Sans L, il s’est baissé et m’a souri :
« Laisse l’L de tes larmes et rends les armes.
Laisse l’ L de tes pleurs et n’aie plus peur. »
Un peu de L, voilà qu’il pleut.
Trop de L, voilà des trolls qui rigollent,
pardon, qui rigolent.
Je deviens folle, je voile des langes, l’angle aussi.
Sous un déluge d’ L et de plumes
Noël s’allège et s’illumine
c’est joli des L de joie…
L’ange remet les siennes,
je reprends l’ L de mon calme,
tout s’apaise…
C’est Noël…
(Roselyne Salomon)