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Christian Jacquemin nous a ouvert les portes de son moulin de Montmoyen....
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Dimanche 25 juin, lors des Rencontres Hydrauliques 2017, Christian Jacquemin a fait visiter son moulin, situé à Montmoyen.
Un moulin qu'il a acheté alors qu'il était en ruines, qu'il a restauré et qu'il a doté d'une turbine lui permettant de produire de l'électricité.
Christian Jacquemin est, avec François Blanchot (et d'autres passionnés), à l'origine de l'association ARPOHC, qui lutte pour la défense des moulins.
ARPOHC : Association des Riverains et Propriétaires d'Ouvrages Hydrauliques du Châtillonnais
Charles-François Champetier, Président d'Hydrauxois, a présenté aux visiteurs les associations Hydrauxois et ARPOHC qui luttent contre la destruction des ouvrages d'art sur les rivières.
Christian Jacquemin a retracé l'histoire du moulin de Montmoyen qui a appartenu il y a très longtemps aux moines de l'abbaye du Val des Choux, puis au châtelain de Montmoyen.
En 1890 il brûla et fut reconstruit, puis devint une scierie :
La scierie s'arrêta, et le bâtiment tomba en ruine..
Christian Jacquemin le racheta et y installa une turbine pour produire de l'électricité, ce fut la première turbine de ce type installée en France.
Christian Jacquemin a été en butte aux tracasseries de l'admninistration qui durèrent quatre ans. Mais il a tenu bon !
Le château de Montmoyen domine le bief où nous conduit Christian Jacquemin.
C'est l'eau de la Digeanne qui emplit le bief du moulin.
Les vannes :
L'eau du bief se dirige dans le sous-bief où est installée la turbine.
Pour éviter que des branches ou des feuilles pénètrent dans la turbine, la grille est munie d'une "dégrilleuse", sorte de râteau-pelle.
L'eau arrive dans le grand tuyau qui mène à la turbine.
La turbine est à axe horizontal.
L'axe fait tourner la poulie...
Et la poulie actionne l'alternateur qui produit de l'électricité.
L'indicateur de vitesse : si la turbine tourne trop vite, les sphères de métal se mettent à tourner en tintant de plus en plus fort et préviennent le meunier que son moulin va trop vite !...
Un jeune garçon nous en a fait une démonstration.
L'eau continue ensuite sa progression dans le sous-bief, elle retrouve ensuite la Digeanne au bout du pré.
Christian Jacquemin est collectionneur : il montre ici différentes machines anciennes...
dont une qui fabriquait autrefois des boissons gazeuses.
Les Rencontres hydrauliques se sont ensuite déplacées à Saint Marc sur Seine, au hameau de Chenecières, dans la propriété de monsieur et madame Seytre.
Gilles Seytre a présenté sa nouvelle hydrolienne qui a été installée dans des canalisations très anciennes réalisées par les moines de Notre-Dame de Quincy...
Ces canalisations de pierre étaient enfouies sous la terre, il a fallu les dégager, et y faire venir l'eau du bief voisin.
Les vannes permettent d'envoyer de l'eau dans les canalisations.
Une technicienne de la Société Alrele a expliqué le fonctionnement d'une hydrolienne.
Voici l'hydrolienne qui peut produire 3 Kilowatts, lorsque la hauteur d'eau est suffisante. Cet été le niveau est un peu bas.
En complément, l'ARPOHC se bat contre la destruction d'ouvrages sur l'Ource à Prusly et Villotte.
Christian Jacquemin vous communique :
Les associations Hydrauxois et Arpohc vous prient de trouver ci-dessous leur avis sur l'enquête publique relative à la destruction des ouvrages et biefs de l'Ource sur les communes de Prusly et Villotte.
Nous vous appelons à participer à l'enquête publique avant vendredi prochain (date de clôture) :
en exprimant votre refus par mail à l'adresseet (objet du courrier "avis enquête publique") :
mairie.pruslysurource@wanadoo.fr
en vous rendant le vendredi 30 juin en mairie de Villotte (matin) ou de Prusly (après-midi).
Merci d'avance de votre mobilisation contre cette nouvelle gabegie d'argent public au détriment des riverains, des rivières et de leurs annexes hydrauliques.
Cordialement,CF Champetier Président d'hydrauxois et Christian Jacquemin
Président de l'ARPOHC
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Commentaires
très intéressant - merci.