Le musée du Pays Châtillonnais - Trésor de Vix a participé à la Nuit de la Chouette, une manifestation nationale organisée par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) qui vise à faire découvrir les différentes espèces de rapaces nocturnes.

La représentante de la Ligue pour les Oiseaux de Côte d'Or  a accueilli les amoureux des rapaces nocturnes, venus très nombreux, en leur présentant quelques magnifiques spécimens d'oiseaux naturalisés de la collection Daguin, visibles habituellement au Musée du Pays Châtillonnais.

* En fin d'article, une biographie de Fernand Daguin par François et Marie-Geneviève Poillotte .

Puis un jeune bénévole de la LPO a pris la parole pour nous présenter  cette "Nuit de la chouette" 2023.

L'activité "Nuit de la chouette" se déroule cette année 2023 entre le mercredi 1er mars et le vendredi 31 mars, elle est gratuite et s'adresse à tous les publics.

Cette animation ne présente aucun risque de préjudice direct ou indirecte au milieu naturel, elle se déroule dans la mesure du possible en extérieur et vise à faire connaître et aimer les superbes oiseaux qui ne sortent que la nuit, alors que nous dormons.

Mais avant la sortie extérieure, la LPO a donné au Musée du Pays Châtillonnais, une conférence très intéressante sur les différents types de rapaces nocturnes.

Le conférencier nous a déjà expliqué comment reconnaître un rapace nocturne :

Les rapaces nocturnes ont un plumage qui se confond avec le bois des arbres dans lesquels ils nichent.

Les rapaces, qu'ils soient diurnes ou nocturnes, chassent à l'affut depuis des perchoirs pour fondre sur leurs proies, et cela dans un profond silence.

Le régime alimentaire des rapaces nocturnes est composé surtout de vertébrés : rongeurs, mais aussi petits oiseaux et insectes.

Ils avalent leurs proies toutes entières, sans enlever la peau les plumes et les os (contrairement aux rapaces diurnes)

On peut se rendre compte du régime alimentaire des rapaces nocturnes en disséquant leurs "pelotes de réjection".

On s'aperçoit alors que ces pelotes, rejetées par le bec de l'oiseau, sont composées de peaux, poils, plumes et os.

La chair a été absorbée par l'appareil digestif puis rejetée ensuite par les fientes.

Quand les rapaces nocturnes se reproduisent-ils ?

Dès janvier les oiseaux se livrent à des parades nocturnes, les mâles crient ou chantent pour attirer les femelles.

Les deux parents ne construisent pas de nid,car ils nichent pour la plupart dans des cavités naturelles (troncs d'arbres creux,cavités dans les falaises.) ou dans des nids abandonnés de corvidés.

Mais les humains peuvent leur fournir des nichoirs artificiels !

Les œufs des rapaces nocturnes sont généralement ronds et blancs, ils sont souvent au nombre de 2 à 8, pondus tous les deux jours.

Les éclosions seront donc échelonnées, ce qui explique pourquoi les plus âgés tombent quelquefois du nid, faute de place.

Mais rassurons-nous : les parents attirés par leurs cris continuent à les nourrir !

Et surtout ne les touchons pas....

Le jeune conférencier nous a ensuite invités à un jeu : pourrions-nous reconnaître, à leur chant, des rapaces nocturnes ?

A l'aide du micro il nous a fait entendre des chants enregistrés dans son portable.

Voici les oiseaux dont il nous a fait connaître le chant :

Après ce jeu (où peu de spectateurs ont trouvé à qui appartenait le chant !) le conférencier nous a alertés sur les risques que courent les rapaces nocturnes  par la destruction et la fragmentation de leurs lieux de vie.

En effet, on abat souvent les arbres creux, on transforme les combles des maisons, on remplace les prairies par des cultures, on supprime des haies, on assèche les marais.

Il faut donc repenser notre façon de vivre  en trouvant les bonnes solutions.

Il arrive aussi que des rapaces nocturnes soient tués par les automobiles, roulons donc moins vite la nuit pour les épargner.

Il nous faut aussi  éviter d'installer des poteaux creux, mais entourer les cheminées d'un grillage pour éviter que des rapaces tombent à l'intérieur.

Le conférencier nous a informés que de malfaisants  braconniers piégeaient les rapaces pour les tuer... si l'on voit pareils horreurs il faut vite joindre la LPO ou l'Office Français de la Biodiversité , ces méfaits sont punis par la Loi.

Il arrive malheureusement que des rapaces soient empoisonnés par les pesticides répandus dans les cultures, ces produits étant absorbés par leurs proies . Il y a aussi le problème des raticides qui font des ravages, éliminons donc tous ces produits néfastes.

Les rapaces peuvent aussi être électrocutés par les lignes électriques ou noyés dans des abreuvoirs à bétail. Dans ce dernier cas, il suffit de poser une grosse pierre au centre, elle servira de base à l'oiseau pour s'envoler.

En conclusion le conférencier nous a alertés aussi sur la disparition d'autres espèces animales : mammifères, amphibiens, insectes qui vivent aussi la nuit.

Les deux membres de la LPO ont ensuite répondu aux questions des auditeurs.

Voici maintenant quelques oiseaux de nuit naturalisés par Fernand Daguin après qu'il les ait abattus, ou que d'autres l'aient fait pour lui.

Je sais que le fait de dire "abattus" fait bondir, mais à l'époque c'était permis et ne choquait pas.

D'ailleurs les effraies étaient même souvent clouées sur les portes des granges, par superstition, j'en ai vues étant enfant.

On voit ici la différence de taille entre deux passereaux et un rapace diurne... La différence est encore plus énorme, face au grand-duc !

Le majestueux grand duc....

Une effraie, des chouettes...

Le harfang des neiges (au fond) n'a pas dû être capturé chez nous par M.. Daguin !

La chevèche commune :

Cette étiquette a été écrite par Fernand Daguin lui-même, dommage que les autres spécimens de rapaces diurnes présentés n'aient pas été étiquetés.

Avant de partir à l'extérieur pour tenter d'écouter les chants des rapaces diurnes, les membres de la LPO ont remis à chaque participant de nombreuses fiches sur les rapaces, mais aussi sur les chauve-souris, et un beau guide de randonnées ornithologiques en Côte d'Or

Merci la LPO !

A noter que la prochaine "Nuit de la Chouette, la seizième, aura lieu en 2024.

Les amoureux des rapaces nocturnes se sont retrouvés sur le parking de la Douix, qu'ils ont admirée en passant, il était 21h30....

Les animateurs ont présenté le parcours à effectuer, le silence à observer....

Le groupe est parti en silence, en tendant l' oreille ....avec des arrêts en cours de route pour percevoir le chant nocturne de ces beaux oiseaux de nuit.

Je n'ai pas fait tout le parcours, mais on m'a dit le lendemain, que deux chants distincts avaient été perçus, à la grande joie des amateurs !

Ce fut une magnifique soirée, merci aux jeunes animateurs de la LPO,  passionnés par les oiseaux (de toutes sortes), de nous avoir transmis leur savoir !

* biographie de Fernand Daguin :

Fernand Daguin, un Châtillonnais passionné d'ornithologie... -

Châtillonnais (christaldesaintmarc.com)

J'ajoute ci-après un texte de Colette, sur la découverte d'un grand duc qui occupait le grenier de "la maison de Claudine", un très beau texte  qui m'a toujours fascinée par son évocation parfaite du plus beau des oiseaux de nuit  :

 Nous avons guetté cette nuit, les deux garçons et moi, laissant Bel-Gazou endormie. La lune en son plein blanchissait d’un bout à l’autre une longue piste de lumière où les rats avaient laissé quelques épis de maïs rongés. Nous nous tînmes dans l’obscurité derrière la porte à demi ouverte, et nous nous ennuyâmes pendant une bonne demi-heure en regardant le chemin de lune bouger, devenir oblique, lécher le bas des charpentes entre- croisées… Renaud me serra le bras : on marchait au bout du grenier. Un rat détala et grimpa le long d’une poutre, suivi de sa queue de serpent. Le pas, solennel, approchait, et je serrai de mes bras le cou des deux garçons.

Il approchait, lent, avec un son sourd, bien martelé, répercuté par les planchers anciens. Il entra, au bout d’un temps qui nous parut interminable, dans le chemin éclairé. Il était presque blanc, gigantesque : les plus grand nocturne que j’aie vu, un grand-duc plus haut qu’un chien de chasse. Il marchait emphatiquement, en soulevant ses pieds noyés de plume, ses pieds durs d’oiseau qui rendaient le son d’un pas humain. Le haut de ses ailes lui dessinait des épaules d’homme, et deux petites cornes de plumes, qu’il couchait ou relevait, tremblaient comme des graminées au souffle d’air de la lucarne. Il s’arrêta, se rengorgea tête en arrière, et toute la plume de son visage magnifique enfla autour d’un bec fin et de deux lacs d’or où se baigna la lune. Il fit volte-face, montra son dos tavelé de blanc et de jaune très clair. Il devait être âgé, solitaire et puissant. Il reprit sa marche de parade et l’interrompit pour une sorte de danse guerrière, des coups de tête à droite, à gauche, des demi-voltes féroces qui menaçaient sans doute le rat évadé. Il crut un moment sentir sa proie, et bouscula un squelette de fauteuil comme il eût fait d’une brindille morte. Il sauta de fureur, retomba, râpa le plancher de sa queue étalée. Il avait des manières de maître, une majesté d’enchanteur…

Il devina sans doute notre présence, car il se tourna vers nous d’un air outragé. Sans hâte, il gagna la lucarne, ouvrit à demi des ailes d’ange, fit entendre une sorte de roucoulement très bas, une courte incantation magique, s’appuya sur l’air et fondit dans la nuit, dont il prit la couleur de neige et d’argent.

 Pendant les vacances de noël, le jeune public à partir de 7 ans, a filé au musée (dans les deux sens !) .

A travers les  collections, il a pu découvrir la très foisonnante histoire des vêtements au cours des âges, et  durant cette visite  les vêtements ont été examinés sous toutes les coutures !

Les enfants ont été accueillis par les médiatrices Adeline et Laurie...

Adeline explique que les hommes de la Préhistoire étaient vêtus de peaux cousues....

On a découvert des restes de tissus dans la tombe de la Dame de Vix....

Dans la salle des Ex-Votos, quelques statues montrent les vêtements de cette époque....

comme celui porté par cet "enfant au chien" :

Au temps de la Gaule Romaine, les habitants portaient des toges...

Dans ces vitrines, tout ce qu'il fallait pour coudre des vêtements lorsque l'on habitait à Vertillum...

Des aiguilles...

On attachait les vêtements avec des fibules...celle-ci a une forme de chaussure !

Au Moyen-Age, le vêtement devint plus sophistiqué, on n'utilisa plus de fibules, car on avait inventé ...le bouton !

Les femmes du XVIIème siècle portaient des robes à vertugadin qui les empêchaient quelquefois de passer par les portes !

Ici une plaque de cheminée intitulée "Dame avec fleur de lys" :

La visite éducative présentant le vêtement au cours des âges, s'est  terminée par la salle Marmont, où les enfants ont pu admirer la somptueuse tenue du Maréchal.

Dans la salle pédagogique du Musée, les jeunes visiteurs ont pu voir et toucher différentes sortes de tissus.

La visite découverte a été suivie d’un atelier de pratique de tissage à carte, une fantastique technique permettant de fabriquer des galons, que les enfants ont pu rapporter à la maison.

Adeline et Laurie ont expliqué comment il fallait utiliser ces métiers à tisser pour confectionner un superbe galon.

Les apprentis-tisserands ont été ravis de pouvoir confectionner un galon , beau souvenir de cette visite très enrichissante.

Je suis partie à pas de loup pour laisser les jeunes tisserands terminer leur travail...

 

 Madame Catherine Monnet, Conservatrice en chef du Musée du Pays Châtillonnais a convié les adhérents de l'Association des Amis du Musée du Pays Châtillonnais (A.M.P.C.) à une visite passionnante des réserves du Musée.

Deux groupes ont donc été accueillis par madame la Conservatrice, un le matin, l'autre l'après-midi, c'est de ce dernier dont j'ai fait partie.

 Il fallait s'habiller chaudement car les réserves ne sont pas chauffées !

Nous nous sommes rendus tout d'abord dans la "réserve du transept" qui contient de très volumineux restes d'objets en pierre et en bois.

 Madame Monnet, en préambule, a retracé l'histoire du musée du Pays Châtillonnais, a expliqué que la salle du transept se nomme ainsi car elle est ce qui reste de l'arrière de l'église Saint-Pierre (autrefois église Notre-Dame de l'abbaye où se situe le musée actuel) dont le fond a été avancé par rapport à sa forme initiale.

Ce sarcophage a été abandonné par le sculpteur de pierre, car une partie s'est détachée.

Ce sarcophage a été conservé car il est intéressant de voir la façon dont l'artisan procédait pour sculpter la pierre....

L'origine de ce panneau de bois sculpté de sainte Anne éducatrice avec la Vierge est inconnue, provient-il d'une église, d'une abbaye ?

Madame Monnet nous a conduit ensuite dans la partie du Musée qui contient des documents fragiles.

Nous sommes passés devant le coffrage qui peut contenir la réplique du Vase de Vix, demandée en prêt lors d'expositions en France ou peut être ailleurs.

La bibliothèque du Musée contient des milliers d'ouvrages et de documents divers en papier.

Voici le plan d'une "salle Marmont", que l'on pensait installer dans  l'ancien tribunal :

Un projet pour un futur musée....

Le plan des fouilles du temple d'Essarois :

C'est sur la table centrale de la bibliothèque que que des spécialistes font des restaurations parfois très délicates.

On voit ici l'état critique du papier....

Dans les placards se cachent des documents exceptionnels comme les plaques photographiques en négatif d'Henri Duchesne, offertes au Musée par monsieur Yves-Marie Simon, qui était d'ailleurs présent lors de la visite !

Yves-Marie Simon a  de nouveau été chaleureusement remercié pour son don, par madame la Conservatrice, ces plaques précieuses intéressent des chercheurs, elles ont d'ailleurs déjà été scannées par l'historien Jean Millot, de l'association "Images en Châtillonnais".

 Nous nous dirigeons ensuite vers les plus grandes réserves, celles du bâtiment se situant le long de la rue de la Forgeotte.

Catherine Monnet  précise que l'orientation de cette réserve est idéale: pas de grande exposition au soleil et une teneur en humidité constante.

Une première  petite salle  au rez-de-chaussée, contient des éléments à restaurer comme quelques oiseaux de la collection  de Fernand Daguin, restés très longtemps dans les locaux de l'ancien tribunal (ancienne église du couvent des Carmélites)...

et aussi des ossements et animaux empaillés...

On y découvre des peintures de grande taille comme celle-ci, peut-être attribuée à Annibal Carracci (Carrache en français) "Hercule étouffant Anthée"

En effet, des recherches faites par Djo Lamonica (médiateur au musée, diplômé d'Art) pourraient le laisser penser, ce qui serait une surprise énorme et un atout pour notre musée, mais il faut être prudent, croisons les doigts avant une éventuelle expertise !

 Cette autre peinture est plus commune : c'est la représentation du roi Louis-Philippe 1er, une copie de la peinture de François Gérard, qui devait obligatoirement "trôner" dans chaque mairie du territoire.

Dans une autre salle au premier étage, une réserve du patrimoine local contient des objets très divers  provenant de dons de particuliers.

Catherine Monnet y a découvert ce bâton kanak dont la provenance  est inconnue...Le musée du Quai Branly en contient plusieurs, c'est une pièce rare  qu'il faudra expertiser et il serait intéressant de savoir qui l'a offerte au musée....

Entièrement recouvert de motifs abstraits et figuratifs,  le bambou illustre les multiples aspects de la vie des Kanak.

Ce meuble appartint à Victorine de Chastenay, curieusement elle fixa à l'intérieur une branche de chêne, pourquoi ?

Personne ne le sait....pas même Jenry Camus, grand spécialiste de la dame d'Essarois !

 Ce container provient d'un parachutage lors de la dernière guerre...

 Des centaines d'autres éventuels "trésors" dorment dans les rayons de cette réserve aussi  Catherine Monnet espère trouver d'autres  perles rares dans cette vraie caverne d'Ali Baba !

De retour au rez de chaussée, nous passons devant les réserves archéologiques  qui comportent des milliers de boîtes contenant des fragments de céramiques, des morceaux de statues, de monnaies, même d' ossements découverts lors de fouilles archéologiques dans le Châtillonnais...

 Dans une autre partie du premier étage, Djo Lamonica nous présente la réserve des œuvres picturales et des sculptures du Musée.

Djo  est spécialiste ce genre d'œuvres d'Art, c'est lui qui  pense avoir retrouvé l'auteur de la peinture  d'Hercule étouffant Anthée, vue plus haut.

Avec Catherine Monnet, il choisit les œuvres qui sont et seront présentées dans les expositions temporaires.

Beaucoup sont à restaurer malheureusement...

Ces splendides "cravates" ont reçu autrefois un prix, la "cravatière" qui les avait créées a offert ce souvenir au Musée...

Cette Vierge à l'enfant est magnifique, elle mérite une restauration.

Bien des œuvres de toutes sortes dorment encore dans les réserves du Musée du Pays Châtillonnais, la Conservatrice est enthousiaste à l'idée d'en retrouver d'originales qui pourront peut-être donner lieu à des expositions temporaires.

Merci à madame Monnet pour cette visite exceptionnelle et captivante qu'elle nous a présentée avec beaucoup de compétence...et avec la bonne humeur qui la caractérise !

"Pendant les vacances de noël, le jeune public file au musée !

A travers nos collections, il pourra découvrir la très foisonnante histoire des vêtements.

Des premiers habits en peau cousue de la Préhistoire, à la très sophistiquée dentelle du XVIIIe siècle, les vêtements seront examinés sous toutes les coutures !

Cette visite découverte sera suivie d’un atelier de pratique de tissage à carte, une fantastique technique permettant de fabriquer des galons, que les enfants pourront rapporter à la maison.

  Visite-Atelier à partir de 7 ans - le 18, 22, et 28 décembre 

tarif : 3.50 euros - 

Nombre de places limités

 Renseignements et réservations au 03.80.91.24.67

Musée du pays Châtillonnais -Trésor de Vix

14 rue de la Libération - 21400 Châtillon-sur-seine

Tél. 03 80 91 24 67 - accueil@musee-chatillonnais.fr

www.musee-vix.fr 

 

 

 

 L'équipe du Musée du Pays Châtillonnais a invité les enfants pour une visite du musée  sur le thème du carnaval, suivie d’un atelier créatif « décore ton masque de fête ».

Nota Bene:

Un petit message aux Châtillonnais, de la ville et des villages , vous croyez connaître tout ce que contient notre musée ?

Eh bien vous avez tort  !

en effet madame la Conservatrice et son équipe ont remodelé les salles, ont fait apparaître des œuvres cachées, ou mal exposées, de pures merveilles qu'il vous faut absolument aller découvrir..

Par exemple une sainte Trinité incroyable.

Et puis vous pourrez admirer la  "guest-star" le "Bacchus enfant" très bien présenté dans la salle de Vertillum !