•  Monsieur Louis Gaspard Siclon m'avait envoyé il y a quelque temps une étude très intéressante sur la louveterie en Châtillonnais.

    http://www.christaldesaintmarc.com/la-louveterie-d-autrefois-en-pays-chatillonnais-a117410456

    Il m'envoie maintenant le portrait d'un louvetier Châtillonnais : Louis-Anne Gautier de Vinfrais, châtelain d'Autricourt.

    Ce portrait, il l'a réalisé grâce à Monsieur et Madame Prévoisin résidant en Bretagne, qui ont bien voulu lui ouvrir leurs archives privées.

    Grâce à eux, et à monsieur Siclon, nous pouvons connaître une partie de l'histoire du Châtillonnais, merci  à tous ces érudits !

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  •  Monsieur Louis-Gaspard Siclon m'envoie une étude passionnante sur la louveterie, tout d'abord une vision générale de ce mode de chasse, puis une étude sur celle qui fut pratiquée au XIXème siècle en Châtillonnais.

    Merci à lui.

    La louveterie d'autrefois  en pays Châtillonnais

    (Tableau de Busson    Retour de chasse )

    LOUVETIERS  au XIX ème siècle .

     Détruite à la Révolution française, la louveterie fut reconstituée par Napoléon. A partir de cette date, Napoléon et les pouvoirs successifs l’ utilisèrent comme récompense pour les notables provinciaux : 1er germinal An XII ( 22/03/1805)  .

    Pour éteindre les risques de rebellions armées, les pouvoirs révolutionnaires avaient désarmée la France . M. de Chastenay-Lanty , châtelain d’ Essarois, proche de Chatillon / Seine, s’en plaint dès 1792 puisque «  ses armes sont nécessaires pour se garantir des loups et autres animaux nuisibles qui désirant d’être utile à la République .«On lui avait saisi 3 fusils doubles à batterie Dauphine , un fusil simple à batterie Gauvain,un couteau de chasse à la lame d’un côté la roche à tête noire sur laquelle St Michel apparait «  . A son point de vue , les armes saisies n’étaient pas des armes de guerre et la destruction des nuisibles participait de la protection utile des populations .   AD 21 4F4

    Nomination du louvetier , notable local :

     Le texte de la commission est très explicite : «  informé de la fidélité et de l ‘affection à la personne de sa Majesté du sieur XXXX , de son expérience particulière pour la destruction et chasse des loups et autres bêtes voraces, qu’il a justifié du droit de port d’armes , l’avons nommé et établi en considérant du plus grand bien public …. «  Chaque terme est pesé et mis à sa place : récompense d’hommes liés au régime , compétence cynégétique dans le piégeage et la chasse , dans le but de protéger les populations rurales

    A côté de cet aspect social et agricole, il faut mettre en relief un autre aspect ; la tranquillité politique des campagnes . L’organisation et le contrôle de la chasse sont autant une nécessité qu’un élément du maintien de l’ordre dans les campagnes. Ceci est d’autant plus nécessaire que depuis les décrets de 1790 , les municipalités ont hérité des compétences des anciennes Maîtrises des Eaux et Forêts ; elles sont les seuls compétentes pour la gestion de la chasse . La nomination du louvetier par arrondissement autorise au pouvoir politique une vue pyramidale .

    Attributions du louvetier

    Le louvetier dispose de trois droits, à savoir,le port de la tenue qui disparut en 1870 : le courre du sanglier pour entretenir sa meute , et enfin la dispense du permis pour le louvetier et son piqueur lors des chasses de loup et des battues administratives . La notion du maintien en haleine des chiens fut un perpétuel sujet de friction avec l’Administration des forêts. L’article 16 du texte du 20/08/1814 laisse une possibilité de chasser deux fois par mois sur les forêts de l’Etat. En 1832, cette latitude fut limitée au courre du sanglier puis en 1840, à la période de chasse . Mais art 9 du même texte de 1814, lorsque la chasse à courre n’est pas permise, les louvetiers doivent attaquer à trait de limier sans se servir de l’équipage qu’il est défendu de découpler . Enfin de faire rechercher avec le plus grand soin les portées de louve … «  Sous l Empire, le piqueur du louvetier était dispensé d’acquitter les droits de ports d’armes limité à 1 F pour son maître. Cet avantage fut résilié par la suite.

    Au XIX ème siècle, le métier de piqueur est une véritable spécialisation ; le terme est souvent repris dans les recensements de population établis depuis 1832 :

    Le louvetier reçoit les instructions et les ordres du grand Veneur pour tout ce qui concerne la chasse des loups. Le Grand Veneur donne des commissions honorifiques de lieutenant de louveterie dont il détermine les fonctions et le nombre par conservation forestière et par département dans la proportion des bois qui s’y trouvent et des loups qui les fréquentent. C’est la reprise de l’esprit de des textes de l’Ancien Régime. La règle d’un louvetier par arrondissement n’était donc pas une règle inscrite dans les textes.

    Quand apparait le louvetier

    En effet , par sa tenue officielle , le louvetier en imposait : habit bleu , droit à la française avec collet et parements en velours bleu galonnés sur le devant , poches à la française et en pointe également galonnées , parements en pointe avec deux chevrons pour le lieutenant . le galon est or et argent ; bouton en métal doré avec empreinte d’un loup, sous la Restauration avec le numéro de la Conservation la 18 ème pour la Côte d’ Or, veste et culotte en chamois, ceinturon en buffle jaune galonné comme l’habit, chapeau retapé à la française avec ganse or et argent ; bottes à l’écuyère éperons plaqués en argent, couteau de chasse en argent. L’habit pour les piqueurs sera à l’identique excepté le bouton qui sera de métal blanc et le galon un tiers or et deux tiers argent. Harnachement du cheval avec bride à la française aux armes de la louveterie, bridon en cuir noir, selle à la française en volaque blanc ou velours cramoisi, housse cramoisie, garnie galon or et argent, croupière noire unie et la boucle plaquée, étriers noirs vernis,  martingale noire unie, sangles à la française . L’habit du piqueur est à l’identique sauf le bouton en métal blanc et le galon un tiers en or deux tiers en argent .  

    La louveterie d'autrefois  en pays Châtillonnais

    Droits et devoirs du louvetier :

     Pour tenir en haleine ses chiens, il a le droit de chasser deux fois par mois chevreuil, lièvre et sanglier sur toutes les forêts domaniales . Par la suite, cette licence fut limitée au sanglier avec interdiction de le tirer sauf s’ il fait ferme aux chiens ( art 6 Adm 1836 )                                     En contre partie, le louvetier est soumis à une triple contrainte : chasser durant la période de la chasse à courre, détourner les loups par limier hors de la période de chasse et enfin, présider les battues trimestrielles définies par les ordonnances dont la plus ancienne remonte à 1583, complétée par celles de 1600 , 1601 , 1669 ,1697. Pour réaliser ses buts, l’administration imposait un minimum de moyens. L’ ordonnance de 1814 dans son article 6 précisait les effectifs de l’équipage du louvetier : un piqueur, deux valets de limiers, un valet de chiens, dix chiens courants, quatre limiers plus des pièges. Aussi , le louvetier était la plus part du temps un grand propriétaire, un grand veneur, ayant déjà équipage . Aussi , la chasse au loup était pour eux une jouissance de raffinés. On les a accusés, à tort ou à raison de ne pas employer pour la diminution des loups de moyens radicaux et d’avoir parfois montré à l’égard de l’espèce loup un véritable esprit de conservation. Les effectifs réels des équipages de louvetiers comme l’indiqueront les précisions in infra seront souvent plus modestes. Le personnel est très difficile à se procurer, ce ne sont pas des gages mais des traitements qu’il faut donner. L ‘Administration des Forêts rappelle en 02/1843 que si le louvetier doit faire deux chasses à tir et à courre isolées avec piqueur, valets de chiens et meutes, il doit aussi tendre traquenards et pièges pour arriver à la destruction. C’était le Grand Veneur de France qui, du Ier Empire à 1830 , nommait le louvetier. Le règlement organique du 1er Germinal an XIII déclinait du capitaine –général, au capitaine puis lieutenant de louveterie . Sa commission était essentiellement personnelle et renouvelable annuellement. Louis XVIII supprima les grades de capitaine et de sergent de Louveterie. De 1830 à 1844, date de la fameuse chasse sur la chasse, l’administration des Forêts, après la disparition de la charge de Grand Veneur, désigna les louvetiers. La France était découpée en conservations, chacune dirigée par un capitaine de louveterie. La Côte d ‘Or était rattachée à la 18 ème.

      Il est intéressant de noter que l’article 3 stipule l’interdiction formelle pour quiconque de tirer cerfs et biches dans les forêts domaniales, privilège exclusif du souverain et que dans article 6 autorise deux types de chasse : tir et vénerie

     Profils sociologiques des louvetiers :

     « Les permissions seront données de préférence aux personnes que leur goût et leur fortune peuvent être à même d ‘avoir des équipages et de contribuer à la destruction des loups , renards et blaireaux , en remplissant l’objet de leur plaisir ». C’était exactement ce qu’écrivait Henri Bordet de Chatillon sur Seine pour, en 1876, soutenir et présenter sa candidature : " Mes goûts m’ayant poussé toujours vers la chasse et ma position indépendante m’ayant permis d’en faire presque ma seule occupation".

    Comme le goût est souvent enraciné dans la tradition familiale, comme la fortune foncière était restée fortement arrimée dans les patrimoines nobiliaires, tout concourait à la nomination de hobereaux soit que l’Empire ait voulu se les attacher, soit que la restauration ait voulu les récompenser . A partir de 1850, c’est la nouvelle bourgeoisie liée soit à l’industrie soit au barreau qui prend la relève .

    L’ennemi public numéro 1 est donc le loup, le louvetier doit le combattre sans trêve . Aussi, l’autorité préfectorale, au cours du XIXème siècle , jouera des nominations de louvetier comme d’une récompense politique tout en cherchant le maximum d’efficacité technique pour atténuer les doléances paysannes . Car les besoins existent .On constate après 1850 la bascule vers les autres nuisibles : sangliers , chats sauvages, renards, putois et martres, blaireaux .

    Avant l’envoi des commissions, l’administration présente une première liste d’impétrants. Pour Châtillon / Seine, on note Nicolas Edme Viesme de Marmont, maréchal de France qui gérait avec plus ou moins de résultats heureux ses domaines. La possibilité de chasser deux fois par mois devait fasciner les impétrants. Toutefois , cette latitude qui engendrait de nombreux abus fut limitée en 1832 à l’unique courre du sanglier. M. Ravelet fut poursuivi par M. Bordet-Cailletet, locataire de la chasse de Bois-Voisin devant le tribunal de Châtillon en 1857 . En 1862 , M. Bordet fut condamné pour avoir tiré un sanglier au fusil sans que la chasse ait eu pour but d’entraîner ses chiens puisqu’il était sur le lot amodié à M. Landel. Autre difficulté

    Les PRIMES , encouragement ou amortisseur des dépenses de l’équipage

    Tableau des Primes

     

                        Loup                     Louve pleine     Louve     Louveteau     Loup enragé

                                                                                                                         

    1790            8£                                     8        8                   4£

    1795             200£                           300£             250£             100£

    Vent 97         10 £                                       15                                           100 £

    Mess87         40                                        50                           20 £           +150 £

    1807             12 F                           18                 15                 3F

    1818           12 F                             18               15                 6 F

    1882            100                             150               100               40 F            

     

    ( Le décret impérial de 1810 établit la parité £ / Franc ; entre 1900 et 1999, la conversion est de 20 ) .

     Après ce tableau général , qu’en est il des louvetiers du Châtillonnais ?

    La louveterie d'autrefois  en pays Châtillonnais

     Les Louvetiers dans le Châtillonnais :

     Les louvetiers surtout ceux qui devaient œuvrer dans ce qui est l’ancien baillage de la Montagne se lamentaient des difficultés du terrain .

    L‘ Administration cherche donc des propriétaires aisés, habitués à s’entretenir avec le monde agricole et forestier et dont les demeures sont proches des réserves lupines .                                                                                                                  Les statistiques Vaillant, descriptif précis de la Côte d’Or à la fin du Premier Empire, ne mentionnent que trois louvetiers en 1808 . Leur nombre ne va cesser de croître, tant pour des raisons d’opportunité et de clientélisme politique que pour des raisons d’efficacité : disparité des territoires bourguignons   et facilités de communication entre les zones bien différentes.

    En ce début du XIX , la population était bien plus dispersée puisque Dijon ne comptait que   20 000 âmes, Beaune 9 535, Châtillon sur Seine 4750 ha et le canton 13 714. La forêt couvre en Côte d’ Or 149 186 ha dont 50 661 de bois d’ Etat , sous la surveillance de 348 gardes. La lecture des archives fait naître une autre question : la densité des loups. Pourquoi tant de plaintes enregistrées sur Beaune et Dijon , pourquoi y avait -il plus de loups tués sur ces zones ( 463 ) que sur le Châtilonnais ( 270 entre 1833 et 1843 ) ? Plusieurs fois , les loups attaquent des enfants entre 1815/ 1820 ( AD 21 : 20M 1140). En Septembre 1817, l’attaque mortelle de trois enfants sur Trochères, Cirey, Longchamp contraint le préfet à lancer une battue générale .

    IL est possible d’avancer deux hypothèses. Celle de la migration des loups suivant l’axe Nord - Sud qui cherche à atteindre le couloir de la Saône,  zone garde-manger bien plus riche que la forêt. La toponymie locale corrobore cette hypothèse : un lieu-dit « la Louvière «  est situé à l’entrée de la forêt des Crochères aux portes d’ Auxonne. Celle d’un paysage plus ouvert et donc favorable au loup, animal de steppe et non de bois . Des loups rôdent en permanence dans les années 1840 dans les bois de Flée, Courcelles les Montbard, Montigny et Railly sans que M. de Guitaut prenne les dispositions nécessaires .                              

    A cette époque , le loup était un élément quotidien du bestiaire local . Il est demandé à M. Brun de la ferme des Principeaux sur Coulmier le Sec d’enchaîner les deux loups qu’il avait élevés et apprivoisés .

    La louveterie d'autrefois  en pays Châtillonnais

    Premières nominations   sous la Restauration                                                                                              

    • Louis-Anne Gautier de Vinfrais ( 1760/1856 ) ( de la famille des veneurs de Louis XV dont voici les armes parlantes : d’azur au cor de chasse d’or, chargé d’une grappe d’argent surmonté des deux étoiles de même. Son parent Jacques, inspecteur des chasses de la Varenne du Louvre fut en contact avec Caron de Beaumarchais, écrivain et Lieutenant général des chasses du Roi lors de ses frictions avec le duc de Chaulnes en 1773   ), maire d ‘ Autricourt, Chevalier Légion d’Honneur + St Louis, porte –arquebuse de Louis XVIII et Charles X . Il apparait dans le groupe de veneurs qui entoure Charles X dans le tableau peint par Schmitz .( Jules Léonard 1807/1884)

     En 1824 , on note le comte de Ruffo -Laffare résidant à Pothières, officier d’artillerie et qui périt lors de l’expédition d’Alger en 1830. En 1824, il tua quatre loups par le piège "dans mes fers ", un en battue, un à "courre  devant les chiens ", et deux par le poisson et cinquante renards Mais ses fonctions à l’ état –major de l’ armée à la Martinique lui interdisaient une présence réelle .

    A cette époque, on constate un grand nombre de maîtres de forges titulaires d’une commission de louvetier: ce sont souvent des héritiers de familles aristocratiques qui par ce métier n’avaient pas dérogé au XVIII, doublés de grands propriétaires fonciers ou bien en contact permanent et par leurs achat de combustibles et la localisation de leur usines avec le milieu forestier. Les besoins importants de l ‘industrie métallurgique lors des guerres de la Révolution et de l’ Empire, avaient ouvert des courants d’affaires forts lucratifs .

    Dès 1832, l’ Administration des Forêts réclamait la « fixité du domicile qui doit être un sûr garant de la continuité des soins donnés par le louvetier à la destruction des loups. Dans son rapport annuel, M. Connétable, inspecteur adjoint des Forêts s’étonne, dans les années 1880 , que "M. Bredin habite Lyon mais a son équipage à Beaumont par Cuffin dans l’ Aube, que Belgrand habite Paris mais possède son équipage à Champigny et annonce avoir sondé Normier à Chatillon et Emile Cailletet , industriel à Mussy / Seine . Aussi , les commissions de louvetiers n’ont-elles pu   être la plus part du temps que des privilèges de chasse déguisés ".                         

     Les Adjudications forestières ouvrent des territoires aux louvetiers

     L’Administration des Forêts cherchait à tenir balance équilibrée entre les droits des amodiataires des forêts et les droits de courre des louvetiers. En revanche, la question se résolvait si l’on trouve les mêmes personnes dans les deux situations .                              

    Cette forêt de Châtillon était divisée en cinq lots en 1845, à savoir la Grande Réserve pour 1032 ha, le Val des Choux pour 690 ha , le Tremblois pour 937 ha, le Val Thibaud pour 1000 ha, et le Canal pour 886 ha. Elle fut ressoudée en un seul lot en 1872 alors qu’en 1860, l’offre ne regroupait que les 3 787 ha du Val Thibaud, le Tremblois, et le Barlot. M. Botot de Saint Sauveur est adjudicataire sur la domaniale de Chatillon en 1860 et 1872 . En souvenir , une importante allée perpétue  son nom .

     Arrondissement de CHÂTILLON / Seine

    Vinfrais … Fauconnier - colonel de cavalerie , chevalier LH ) louvetier de 1811 à   1814 maire d’ Autricourt .   apparait dans un tableau en tant que porte-arquebuse de Charles X   cf   JdCcf supra

     Comte de RUFFO-LAFARRE   1824   fils du maire de Pothières sous l’ Empire – 6km de Châtillon direction Troyes - château de Pothières ( ex abbaye dont il ne reste que le logis de prestige de l’abbé ) ; en poste à Carthagène puis l’Etat-Major de la Martinique ; o d’artillerie tué lors de la prise d’Alger en 1830 ( dossier LH au nom de Louis Joseph de Ruffo , mis de LA FARE né à Aix en 1769/ + p 577 Annuaire Royal 1830 )

     BOTOT de Saint SAUVEUR   (1801/1899) Noté comme très efficace . Doyen des maires de France, 1833/1840 puis 1843/1879, chevalier LH , créateur Caisse d’Epargne Châtillon, fils de Louis ( 1762/1839) garde –marteau des forêts de Châtillon .

    Piqueurs : Baillot Jean 30 ans en 1856, présent en 1860 -Baillot François 40 ans en 1872 né à Maisey donc un enfant du pays - Dupont Pierre 44 ans en 1876 - Parisot Victor 26 ans en 1881 et -Bonnet Octave 26 ans en 1886 .

     RAVELET Victor   (1794/1854 ) 1850/1859  à  Grancey /Ource : avec son piqueur François Viard a pris plus de 180 loups et Félix .Toujours classé excellent par l’ administration .Dans une correspondance au JdC en 1847, il avoue avoir tué 94 loups depuis 1830 et parle   "de ce loup noir, comme vous le pensez , l’objet de ma convoitise".  Un poème fut même composé en son honneur p 104 JdC 1856/57 C.Gal , industriel tréfileries, lié à Belgrand .

    PETIT de BANTEL   René ( 1844/1929 )  1876 puis  1879/1893 réside à Mussy dans l’Aube où cette famille est arrivée dans cette commune par son mariage avec Mlle Moysen de La Laurencie . Mais, il est propriétaire à Pothières de bois et fermes .   Piqueur en 1876 : Etienne Wolf ( 55ans ) né dans l’ Aisne .

     JOYBERT de Marie Alexandre Arthur   ( 1838/1877) famille sans lien évident  avec la région, fut officier de marine jusqu’en 1865. 1873/1877 château de Villotte/ Ource   par Châtillon /S   " jeune et ardant chasseur de sangliers , possède un excellent équipage de de 15 à 18 grands chiens , conduits par un piqueur habile …jusqu ‘à présent , il avait décliné les ouvertures qui lui avaient été faites à ce sujet ; nous ne pouvons que nous féliciter de voir cesser ses hésitations " ( Note du sous- préfet) .

     NORMIER   René (docteur en droit / Avocat …) à Châtillon / S ;   1887 remplace Henri Bordet qui démissionne pour aller vivre dans l’ Aube suite à un décès familial .

     CAILLETET Emile 1888. Famille de maîtres de forges impliquée dans les Forges de Chênecières, lui-même, propriétaire d’une tréfilerie à Mussy /Seine . Maire de Mussy, membre du Conseil Général de l’Aube (Cailletet-Lapérouse est propriétaire de l ‘usine de tôles de St Marc )

    La louveterie d'autrefois  en pays Châtillonnais

     ( panneau du pavillon de chasse de la famille Charbonnier des Faïenceries de Longchamp dans le style gaulois d' E. Luminais )

    Monsieur Louis-Gaspard Siclon serait heureux  de pouvoir être en relation avec des personnes possédant des archives au sujet de la louveterie, de manière à compléter son étude.

    Voici l'adresse mail où vous pourrez le joindre :

     habitrouge21@live.fr

    JdC = Journal des Chasseurs , grande revue cynégétique  du XIX ?

    Louis-Gaspard Siclon est aussi écrivain, voici le dos de son dernier ouvrage  sur le Marquis de Foudras :

    La louveterie d'autrefois  en pays Châtillonnais


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