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Par Christaldesaintmarc le 2 Avril 2018 à 06:00
L'Association Culturelle Châtillonnaise , après avoir visité le si beau musée Camille Claudel de Nogent sur Seine, a entraîné ses adhérents au château de la Motte-Tilly, dans le département de l'Aube.
Un très bel escalier d’honneur mène au premier étage qui était réservé, au XVIIIe siècle, aux invités.
Notre guide nous a présenté les propriétaires successifs du château de la Motte-Tilly, puis nous a conduits admirer des intérieurs et leur mobilier exceptionnel ...le tout avec beaucoup d'humour ce qui ne gâte rien !
Le château de La Motte-Tilly fut édifié à partir de 1754 dans un parc boisé en bordure de Seine, sur des plans de l’architecte François Nicolas Lancret, pour les frères Terray.
Le plus célèbre, l’abbé Joseph Marie Terray devint contrôleur général des finances du roi Louis XV en 1769.
En 1910, le comte de Rohan-Chabot, descendant par sa mère de la famille Terray, entreprit des travaux de restauration d’après des documents d’archives.
Le château a été classé monument historique en 1946.
Après le décès du comte en 1964, sa fille, la marquise de Maillé, reconstitua par le décor et l’ameublement aux prestigieuses estampilles, l’ambiance raffinée d’une demeure du XVIIIe siècle.
Décédée en 1972, sans héritier, la marquise légua son château à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites, aujourd'hui Centre des Monuments Nationaux, à la condition qu’il soit maintenu en l’état et que "le visiteur puisse y ressentir le sentiment d’une présence".
Le hall d’escalier recèle un plan signé de l’architecte Lancret et deux gravures de La Brunière qui montrent que si le château est resté extérieurement dans son état d’origine, les deux bâtiments des communs qui abritaient le théâtre et les cuisines ont malheureusement disparu en 1813.
C'est par cette antichambre que passaient les domestiques qui devaient être les plus invisibles possibles, nous dit notre guide....
Les salons du château, qui fut conçu comme une villégiature d’été, sont exposés au nord pour plus de fraîcheur, l’étage est dévolu aux appartements des invités.
Nous pénétrons dans le salon d’automne, décoré de bien beaux tableaux..
La Vierge à l’Enfant placée entre les fenêtres, est un primitif italien du XVe siècle : il s’agit du plus ancien tableau de la collection.
Un petit salon de toilette :
Sur le bureau de la marquise de Maillé on voit sa photo prise en 1971 sur le perron du château.
La vie de la Marquise fut dramatique : son mari Jacquelin de Maillé, mourut à la guerre en juillet 1918 alors qu'elle était enceinte de leur fille Claire-Clémence.
Son unique frère, Gilbert, fut tué quelques jours avant son mari .
Sa fille unique, Claire-Clémence, décéda d'un cancer en 1969.
La Marquise s'éteignit en 1972, après avoir légué son château aux Monuments de France.
Les parquets des pièces du château de la Motte-Tilly sont magnifiques, j'en montrerai d'autres au long de la visite.
Le boudoir abrite un curieux meuble étroit : un gantier et possède une porte dérobée par laquelle les invité(e)s pouvaient s'éclipser ....
après avoir admiré quelques gravures érotiques...
Le salon du billard abrite un très beau billard en marqueterie, fabriqué en 1839 par la maison Descayrac à Paris.
Les éléments subsistants du cabinet de curiosités sont rassemblés dans cette pièce.
Au dessus des portes on admire des peintures en "trompe l'æil".
Dans ce salon, les invités pouvaient se livrer à des jeux de toutes sortes, des tables spéciales leur étaient destinées.
Le grand salon est la pièce de réception autour de laquelle s’organise tout le rez-de-chaussée : vue en enfilade sur les salons, communication directe avec le vestibule, perspectives sur les jardins à la française.
Des meubles de très grande qualité garnissent le salon parmi lesquels cinq fauteuils Louis XV à châssis couverts de velours vert et un meuble rare : une marquise qui se déplie pour former un lit.
La marquise :
Le salon bleu, pièce d’ambiance Louis XV, doit une grande part de son charme aux boiseries rocaille qui garnissent les murs.
Dans ce cadre précieux, le mobilier raffiné s’agrémente d’une décoration donnant une ambiance orientale au salon.
La bibliothèque est la pièce indispensable à l’époque des Lumières, liée au désir qu’a son propriétaire d’afficher une culture encyclopédique. Dans les vitrines sont présentées toutes les principales éditions du XVIIIe siècle
Le portrait de la grand-mère de la marquise de Maillé, peinte par le célèbre peintre Winterhalter.
et le portrait de sa mère.
Un superbe secrétaire :
Toujours de splendides parquets...
La salle à manger, située de l’autre côté du vestibule, permet d’admirer un service en porcelaine de Vincennes, présenté dans les vitrines.
Il s’agit d’un cadeau de mariage de 1776 dont les 170 pièces portent le monogramme de la famille Rouen-Sollé.
Notre guide nous a permis, ensuite, de voir les délicieux petits appartements réservés aux invités et à la famille.
Encore des parquets...
Les petits appartements comprennent une série de pièces aux plafonds bas réservés à la vie intime, familiale.
Un coup d'æil en passant au bel escalier :
Nous voici maintenant dans la chambre de la Marquise de Maillé.
Cette chambre a les murs ornés d’une percale glacée du milieu du XIXe siècle aux coloris frais, probablement le plus ancien tissu du château.
Notre guide nous présente un superbe secrétaire...
Sur la cheminée, on voit la photographie du Comte Gérard de Rohan-Chabot vers 1930, et de la marquise, sa fille.
Avant de regagner le car, il fallait absolument aller admirer le château de la Motte-Tilly, côté jardin.
Le parc a été redessiné par le Comte de Rohan-Chabot, avec des terrasses descendant en pente douce jusqu’au miroir d’eau.
Ce voyage proposé par l'ACC a été en tout point parfait, comme tous les autres précédents d'ailleurs !
Remercions le Conseil d'Administration, sa Présidente madame Jacqueline Simon et sa secrétaire Christiane Thomassin, de nous faire connaître d'année en année des endroits merveilleux, avec une organisation hors-pair .
2 commentaires -
Par Christaldesaintmarc le 29 Mars 2018 à 06:00
Après la visite de la première partie du Musée de Nogent sur Seine consacrée à plusieurs grands maîtres de la sculpture du XIXème siècle
nous arrivons dans la partie consacrée à Camille Claudel.
Nous avons eu la chance d'avoir pour guide une jeune femme extrêmement cultivée et très souriante, qui nous a conté par le détail toute la vie de Camille Claudel, tant personnelle qu'artistique.
Un résumé de la vie de Camille Claudel pour mieux comprendre les sculptures présentées dans le Musée de Nogent sur Seine qui lui est, en partie, consacré :
Camille Claudel sa vie, son œuvre
Tout d'abord deux bustes réalisés par Alfred Boucher :
"Sophie Boucher" et "Julien Boucher" :
Ce buste en terre cuite a été créé par Camille Claudel, il s'intitule "La vieille Hélène" ou "Vieille femme".
Quelques bustes réalisés par Camille Claudel :
"Jeune fille au chignon" ou "tête rieuse", "Tête d'enfant" ou ""Etude pour un bourgeois de Calais", "Tête d'esclave", "Etude de main gauche"" et "Homme aux bras croisés".
Alfred Boucher confia Camille Claudel à Auguste Rodin.
Dans cette vitrine on admire quelques œuvres de Rodin et de Camille Claudel, et forcément on remarque une certaine inspiration ...
Plus tard Camille affirmera son propre génie, différent de celui de Rodin, son maître...et amant.
Auguste Rodin : "L'éternel printemps" :
Camille Claudel "L'abandon" :
Auguste Rodin "L'éternelle idole"
Dans cette vitrine les sculptures de Camille nous montrent qu'elle évolue et se détache de celles de Rodin :
Camille Claudel "Femme accroupie" :
Camille Claudel "La jeune fille à la gerbe"
Auguste Rodin "Frère et soeur" :
Camille Claudel "L'homme penché"
Camille Claudel " Mon frère" ou "Jeune romain" (son frère était l'écrivain Paul Claudel)
Camille s'affirme et réalise de merveilleux bustes qui n'ont rien à envier à ceux de son maître Auguste Rodin.
Ferdinand de Massary :
"Madame Louis-Prosper Claudel", sa mère
(Mon impression : on voit bien la méchanceté sur le visage de cette femme qui abandonna sa fille en la mettant dans un asile d'aliénés jusqu'à sa mort)
Léon Lhermitte :
Auguste Rodin :
Jeune fille aux yeux clos :
Camille dessinait magnifiquement bien, ici le portrait de Florence Jeans :
Notre guide nous présente la ravissante sculpture "la petite châtelaine" :
puis deux bronzes "L'Aurore" :
"La fortune", on remarque les prémisses de "La valse"....
Autour de la valse, quatre merveilleuses sculptures :
"L'implorante" ou "Imploration"
Dans la salle suivante on admire des sculptures de Camille Claudel, relatives à "L'âge mûr".
"Torse de Clotho chauve"
Etudes pour la tête d'Hamadryade" :
Camille Claudel était la Muse et la maîtresse de Rodin, ce dernier la représenta plusieurs fois.
Ici à gauche "Camille Claudel, portrait dit aux cheveux courts", à droite "Camille Claudel au bonnet"
Il la représente également dans cette sculpture : "La France"
Puis un merveilleux portrait prémonitoire , puisqu'il la quitta : "L'adieu" :
Camille Claudel "L'âge mûr" :
Dans une autre salle on admire de ravissantes sculptures . Camille Claudel avait beaucoup de mal à vendre de grandes sculptures, celles-ci étaient plus abordables pour l'intérieur des habitations.
"Les bavardes " ou "Les causeuses" en plâtre...
et en bronze :
"Rêve au coin du feu" :
"Profonde pensée" :
"Chienne rongeant un os" ou "Chienne affamée" :
"La sirène" ou "La joueuse de flûte" :
La visite du merveilleux musée Camille Claudel de Nogent sur Seine se termine par cette très grande statue "Persée et la Gorgone", réalisée par Camille dans l'atelier de François Pompon.
Allez voir ce très beau Musée Camille Claudel, et ensuite vous pourrez vous promener dans Nogent, cette jolie cité baignée par la Seine, qu'aimait beaucoup Gustave Flaubert.
En sortant du musée on peut admirer une œuvre d'Alfred Boucher "Piété filiale" .
Le car nous a conduits ensuite dans un très bon restaurant "Le Cygne de la Croix", où nous a été servi un savoureux menu précédé d'un apéritif à la liqueur de Provins...un délice !
Après ce délicieux repas, notre car nous a conduits à l'élégant château de la Motte Tilly, doté d'un ameublement somptueux de style Louis XV.
Un article prochainement....
1 commentaire -
Par Christaldesaintmarc le 28 Mars 2018 à 06:00
Quatre sculpteurs sont à l'origine du Musée de Nogent sur Seine...
Nous avons été conduits dans le musée par une guide souriante et efficace qui nous a présenté ces quatre sculpteurs : Marius Ramus, Paul Dubois....
Alfred Boucher (et une de ses oeuvres "Jeune fille lisant"), et Camille Claudel...
Nous sommes ensuite entrés dans la salle de "La sculpture dans l'espace public", où les sculptures géantes en plâtre nous ont étonnés...
Alfred Boucher : Le monument au docteur Ollier :
Paul Dubois : "Statue équestre de Jeanne d'Arc" :
Alfred Boucher : "Monument au docteur Panas" :
Dans la salle "Être sculpteur au XIXème siècle", notre guide nous a expliqué le travail du statuaire : modelage, coulage en plâtre et en bronze...
Alfred Boucher "Faune et bacchante" plâtres et bronze :
Les techniques du modelage en argile ou cire, du moulage en plâtre et du moulage en bronze sont aussi présentées dans cette vitrine :
Dans cette vitrine, une reproduction petit format, de la statue géante de Paul Dubois : " Statue équestre de Jeanne d'Arc", présentée en plâtre dans la salle précédente .
Voici la salle dévolue à "Paul Dubois, chef de file des Néo-Florentins" :
Paul Dubois : "Chanteur florentin au XVème siècle" :
Paul Dubois : "Sculpteur Florentin au XVème siècle" :
Paul Dubois : "Le souvenir" , ou "l'Alsace et la Lorraine"
Paul Dubois : "La Foi" ou "la Prière" :
La salle représentant "Les métamorphoses de l'idéal féminin" :
Alfred Boucher : "la Pensée" :
Antoine Bourdelle : "L'aurore" et "Le crépuscule" :
La salle "Allégories, Mythologie" :
Un groupe d'Alfred Boucher :
Gustave Doré : "Nymphe dénichant des faunes" :
Alfred Boucher : "Jason enlevant la Toison d'Or" :
Auguste Rodin : "Faune et Nymphe" ou "le Minotaure" :
La salle des "Représentations du travail" :
Alfred Boucher : "Monument à Eugène Flochat" : batelier, la terre, la conférence, le travail.
Alfred Boucher : "Le bûcheron", "La bourrasque", "A la terre" :
Alfred Boucher : "La faneuse" ou "Aux champs" :
Ernest Nivet : "Paysanne reprisant" :
Alfred Boucher : "A la terre" :
La salle "Le corps en mouvement" :
Alfred Boucher : "Au but" :
Antoine Bourdelle : "Guerrier allongé au glaive" :
Alfred Boucher : "Les Ondines" ou "Les nymphes de la Seine"
Une vitrine avec de ravissants petits formats de danseuses par Agathon Leonard Van Weydevelde, Pierre Roche, Jules Desbois et Auguste Rodin.
Deux superbes bronzes d'Antoine Bourdelle :
Antoine Bourdelle : "Le jeu du voile", variante avec cactus :
Antoine Bourdelle : "Projet de monument à Falcon", d'après Isadora Duncan :
La Loïe Fuller au cinéma :
Pierre Roche : "La danse du papillon de Loïe Fuller" :
Trois sculptures de François Pompon :
Antoine Bourdelle : "Auguste Rodin au travail" :
Charles Weisser : "L'atelier de Rodin" :
Un vue plongeante sur la salle de la sculpture dans l'espace public :
Bientôt la suite : les superbes et émouvantes sculptures de Camille Claudel....
Le site du Musée Camille Claudel :
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Par Christaldesaintmarc le 23 Juin 2017 à 21:30
Ces voyages ont déjà été publiés dans les rubriques à leur nom (Langres, Auxerre, Reims)
Pour vous éviter de les rechercher je les remets ici en lien à cliquer :
A Langres :
http://www.christaldesaintmarc.com/langres-et-diderot-c24755668
A Auxerre :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-saint-etienne-d-auxerre-l-interieur-a3606684
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-saint-etienne-d-auxerre-l-exterieur-a3577334
http://www.christaldesaintmarc.com/l-abbaye-saint-germain-a-auxerre-a3624310
A Reims :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-basilique-saint-remi-de-reims-a46040911
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-notre-dame-de-reims-l-exterieur-a46033675
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-notre-dame-de-reims-l-interieur-a46060979
http://www.christaldesaintmarc.com/visite-a-la-villa-bissinger-a-ay-en-champagne-a46099239
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Par Christaldesaintmarc le 30 Avril 2017 à 06:00
Collection de référence, le fonds Daum (725 verreries dont environ 300 sont exposées) est présenté dans les 600 m2 du sous-sol du musée, autour des vestiges de fortifications de l’imposant bastion d’Haussonville, construit vers 1560 et remodelé par Vauban.
L'exposition offre un panorama complet des recherches et des inventions incessantes et diversifiées de la manufacture en terme de techniques, de matières, de fonctions, de décors et de formes (pâte de verre, cristal, gravure à la roue ou à l’acide, décor intercalaire..) depuis son origine en 1878 jusqu'aux créations actuelles.
Avant la salle, présentation de quelques verres...pour nous mettre en appétit !
En arrivant dans la salle d'exposition, c'est un éblouissement.
On peut y admirer de merveilleux vases, des lampes sublimes dont beaucoup sont d'Emile Gallé..
Vase aux coquelicots :
Vase aux raisins :
Vase aux raisins :
Vase au hanneton :
Vase monnaie du pape :
lampe "anémone pulsatille" à gauche
Vase "colchique" :
Vase "Le corbeau et le renard" :
Vase à décor de feuilles sèches de marronnier :
Vase "Libellule et renoncules" :
Vase "paysage" :
Vases "paysages" :
Vase verre de jade à monture métallique :
Coupe "Au serpent":
Quelques images de la place Stanislas, traversée pour rejoindre le car qui nous a ramenés à Châtillon.
Cette place a été construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l'architecte Emmanuel Héré.
Elle est entourée de six grilles monumentales en fer forgé rehaussées de feuilles d'or, signées par Jean Lamour.
La statue du duc de Lorraine Stanislas Leszczyński :
La Mairie de Nancy :
La fontaine de Neptune
La fontaine d'Amphitrite :
l'opéra de Nancy :
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Par Christaldesaintmarc le 29 Avril 2017 à 06:00
Pour rejoindre le Musée des Beaux-Arts de Nancy, il faut traverser la magnifique place Stanislas, hélas encombrée de terrasses de café...
Comme notre visite avait pour thème "L'Art Nouveau", notre guide nous a conduit vers des peintures de cette époque, en particulier celles de Victor Prouvé.
En montant, nous admirons un vase d'Ernest Bussière : "Mélancolie d'automne" :
Victor Prouvé : "l'île heureuse", ici tout n'est qu'ordre, beauté , luxe et volupté :
Victor Prouvé : "La joie de vivre"
La grande salle du rez de chaussée abrite des oeuvres d'artistes du XIXème et XXème siècle.
Une autre peinture de Victor Prouvé : "les voluptueux"
Le Musée des Beaux Arts de Nancy possède beaucoup de peintures de grands artistes, voici celles de quelques grands noms qui m'ont attirée.
Edouard Vuillard :
Pablo Picasso :
Amedeo Modigliani :
Suzanne Valladon :
Suzanne Valladon :
Juan Gris :
Paul Signac :
André Derain :
Henri Matisse :
Maurice Utrillo :
Moïse Kisling :
Jacques Majorelle :
Georges Rouault :
Raoul Dufy :
Edouard Manet :
Aristide Maillol :
Jean Prouvé est le fils de Victor Prouvé, peintre "Art Nouveau" de l'école de Nancy, qui évolua dans le même milieu artistique que Gallé et Majorelle.
Apprenti chez un forgeron, il s'initia à la ferronnerie d'art. En 1924, il ouvrit un atelier à Nancy. Au cours des années 1920 et 1930, Jean Prouvé réalisa des sièges en métal et pour cela aborda de front les problèmes de structure. Le Corbusier, Mallet-Stevens et Pierre et Jeanneret apprécièrent son modernisme sans compromis et lui commandèrent des structures métalliques fonctionnelles, souvent livrés en kit à des hôpitaux, des écoles et des bureaux.Le Musée des Beaux Arts de Nancy lui a consacré une salle.
Une autre salle présente "pièce avec une infinité de miroirs et de lucioles sur l'eau" de Yayoi Kusama :
Après avoir admiré ces nombreuses oeuvres d'art, nous sommes descendus au sous-sol où nous attendait la merveilleuse collection de vases et de lampes Daum...
L'article, ce sera pour demain...
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