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POISEUL-LA-VILLE-ET-LAPERRIERE
749 in pago Dusmensi in villa quae dicitur Puteolis
877 Puteolos ou Puscolos ou Puseolos
1159 Poisuels
1173 Puteolum
1178 Puysels
1180 Aynardus de Poisois
1181 Engerbertus prior de Pusox
1192 Poeseus
1232 Poisous
1246 Poiseus ou Poisious
1273 Puteoli
1297 Putheoli
1298 Pouseux
1311 Poisuel
14ème siècle Poyseaux ou Puiseulx ( vers 1380) ou Poiseux puis Poiseulx (en 1376)
1423 Poinseulx
1468 Poyseaulx
1574 Poiseul
1607 Poiseux la Ville
1635 Poiseul la Ville
1768 Poiseuil la Ville
Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot : cartulaire de Flavigny.J.Laurent, II. Cartulaire de l’évêché d’Autun.Abbaye d’Oigny. Archives nationales. Longnon, Pouillés. Bibliothèque de Troyes.Archives de la Côte d’Or.
En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne. Son église, sous le vocable de saint Victor, était le siège d’une cure du diocèse d’Autun, archiprêtré de Duesme, à la présentation de l’abbé de Flavigny, qui était aussi seigneur, au moins en partie (A.Roserot 1924)
LES ÉCARTS
-Batilly, lieu-dit et fontaine, près de Poiseul-la-Ville (A.Roserot 1924)
1173 Fons de Batelleio (abbaye de Quincy)
-Laperrière, hameau 1km au nord-nord-est, 29 feux, 103 habitants (Insee 1951)
1173 Petraria
1227 Prateria
1244 Perrera
1246 La Perrere
1268 Perreria
1298 La Perreire
1311 La Perrière
1380 La Périère
1423 Laperrière.L’abbé de Flavigny possédait la moitié de cette seigneurie
L’abbé de Flavigny a possédé la moitié de la seigneurie (A.Roserot 1924)
Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot : abbaye de Quincy.Cartulaire de l’évêché d’Autun. Abbaye d’Oigny. Abaye de Flavigny.Archives de la Côte d’Or
-Le Commet, ferme, commune de Poiseul-la-Ville, détruite vers 1810 (A.Roserot 1924)
1634 métairie de Commet (Archives de la Côte d’Or)
18ème siècle Comet (Cassini)
AUTRES LIEUX
-Saint-Antoine, ancien hôpital (Courtépée)
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Entre baisse de niveau et attaques au couteau contre les professeurs et les directeurs d'établissement on se demande où va notre École, c'est très préoccupant....
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LES ARTS DÉCORATIFS SOUS L’EMPIRE ET LA RESTAURATION
Avec son cortège de tragédies humaines et sociales, la Révolution française a fait table rase de tout ce qui caractérisait l’Ancien Régime et particulièrement dans le domaine des arts décoratifs.
Cependant dès 1799, lorsque Napoléon Bonaparte devient premier Consul, le phénix renaît peu à peu de ses cendres.
Les prémices s’en font sentir durant la courte période du Consulat ou le difficile approvisionnement en matières premières suscite l’ingénuité des artisans.
Sur fond des campagnes d’Italie et d’Egypte, le goût pour l’Antiquité grecque et romaine, amorcé par le mouvement néo-classique débouche sur une mode vestimentaire gracieuse et libérée.
Un florilège de nouveaux motifs,ornent textiles, bois et métaux précieux.
Ils servent un nouveau style que l’Empereur désire solennel, précieux et dont le mobilier le plus souvent en acajou traduit toute la pompe.
En 1815, la Restauration des Bourbons amorce un retour au classicisme et à la pudeur.
La mode couvre la poitrine et les bras des femmes, l’anglomanie instaure le dandysme.
Les artisans revisitent l’histoire. Le Moyen âge, la Renaissance, sont à la mode.
Aux bals costumés de la Duchesse de Berry le style Troubadour triomphe aux sons des valses nouvelles de Chopin cependant que le Romantisme enflamme tous les cœurs jusqu’aux Trois Glorieuses qui voit l’avènement de Louis-Philippe.
Brigitte Serre-Bouret est docteur en Histoire de l’art et archéologie, Conservateur en chef honoraire du patrimoine.
Après plus de trente ans de direction de musées de Beaux-arts, elle se consacre aujourd’hui à la recherche et à l’enseignement supérieur dans ses domaines de compétences.
La conférence aura lieu à la mairie de Châtillon S/Seine, le lundi 18 mars 2024 à 14h30 précises.
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Les adhérents des Vitrines Châtillonnaises préparent , salle Kiki de Montparnasse, une pièce de théâtre qu'ils joueront en automne.
Voici quelques images de leurs répétitions....
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Henri Massenet, libraire, éditeur de cartes postales a été présenté par Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais dans cet article :
Henri Massenet fut aussi l'auteur de très intéressantes cartes sur les débuts de l'aviation à Châtillon sur Seine.
Jean Millot nous a tout d'abord présenté l' acteur principal des débuts de l'aviation dans la ville de Châtillon sur Seine.
Il s'agit de Louis Cailletet.
Louis Cailletet fut l'un des premiers fondateurs de l'Aéro-Club de France en 1898 (il a 66 ans)
« C'est sous son égide, sage et pondérée, sous sa direction éclairée, que s'est, depuis le début, placée L'Aéro-Club de France, la société qui régit le sport aérien en France. Dire l’œuvre de Cailletet comme président de cette société, c’est décrire son développement, ses travaux, son influence grandissante et méritée ».
Nommé, en janvier 1905, président de l’Aéro-Club de France, Cailletet se dépense sans compter, pour développer la cause aérienne,
Louis Cailletet ne résilie la présidence de l'Aéro-Club qu'à l'âge de 80 ans, à la veille de sa mort, survenue le 5 janvier 1913.
Un célèbre châtillonnais, Jean Lagorgette (un des inventeurs du site de Vix) participa lui aussi à l'arrivée de l'aviation dans notre ville.
lettre de Jean Lagorgette (1881-1942),
Jean Lagorgette, photo prise en 1931 :
Jean Lagorgette est connu comme inventeur du site archéologique de Vix.
Il s’était auparavant impliqué dans la vie communale.
En 1913, il était premier adjoint de la municipalité de Châtillon-sur-Seine et c’est un des principaux responsables de la création du terrain d’aviation sur la route de Marigny.
Monoplan Morane-Saulnier sortant du hangar :
Historique du terrain d'aviation :
Pilotés par le maire, Léon Japiot, et le premier adjoint, Jean Lagorgette, et après avoir examiné la topographie des environs de Châtillon, ils déclarèrent que l’endroit convenant le mieux était situé en bordure de la route de Marigny, au lieu-dit Bec-à-Vent, ayant une superficie de 12 ha.Ayant pu réunir 12 000 F, le terrain fut acheté (12 ha 16 a 44 ca) et le hangar, payé par le Comité national, en maçonnerie avec charpente métallique, fut terminé courant 1913 après la fête.
Les 15, 16 et 17 août eut lieu l’inauguration de la station d’aviation.
BIOT en plein vol au-dessus de la foule et du hangar militaire :
Le 15, ce fut la réception du hangar par l’autorité militaire, le vol de Marc Biot sur Morane Saulnier et un premier baptême de l’air.
Proche du hangar, une petite tribune est installée, et de l’autre est la tente des Dames françaises, dûment pourvue de tout ce qu’il faut pour donner les premiers soins a un blessé ; et, l’après-midi, tout le monde sera à son poste : médecins, infirmières, etc., sous l’œil vigilant de Mme la présidente.
Départ de l'aviateur Marc BIOT sur son monoplan Morane-Saulnier Moteur Le Rhone 60 HP
BIOT se disposant à prendre son vol
Le 3 août, c’est l’aviateur Marc Biot qui étrenne sur 9C sur un vol Paris – Argentan (Orne) sans escale, 200 km couverts en 1 h 30. Le jour suivant, il vole effectue le trajet inverse en moins de deux heures avec un violent vent de face. Le 15, Biot vole de Paris à Châtillon-surSeine dans la Côte D’Or (220 km), sans escale.
Qui était Jacques Biot ?
Marc BIOT, aviateur, capitaine de l'armée de l'air en 1939
Naissance : 15 février 1892 - Pont-sur-Yonne (Yonne)
Décès : 20 septembre 1961 - Cléry-Saint-André (Loiret)
Statut : Mariés le 16 octobre 1919 - Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)
Léontine COURTECUISSE
Naissance : 2 mai 1889 - Lille (Nord) Décès : 17 juillet 1985 - La Ferté-Saint-Aubin (Loiret)
Divorcée de Lucien Ernest LANQUETIN (1886 )
Mariage : 16 avril 1910 - Paris (Paris)
NOTES : Note de BIOT Henri, Cheveux châtain, yeux bleus, 1.84 m
Incorporé au Génie le 1 octobre 1913
breveté pilote civil le 24 avril 1913 ;
Monoplan avant le départ, monté par BIOT et son mécanicien
Passagère avant le départ :
Spécimen de cartes vendues aux amateurs d'aéros (tampon 15 16 et 17 août 1913)
Dans l’après-midi, l’aviateur Biot exécute de superbes vols ; le troisième avec une passagère, Mme Cornetet-Ronot. (Marie Louise née en 1888 épouse d’un mécanicien.)
BIOT en plein vol (sur Monoplan Morane-Saulnier)
Superbe vol au-dessus de la foule
BIOT va atterrir
Après le capotage L'oiseau blessé est porté au hangar
Le spectacle se continua, du 24 au 26, avec l’atterrissage de biplans et le faux départ de Biot, ce dernier ayant brisé son avion.
Arrivée du Lt MAZIER à bord de son biplan H. Farman 60 HP (Lundi 25 août)
Départ du lt GARNIER sur monoplan BOREL (lundi 25 août)
La fête se continua le lendemain et, le dimanche 17, eut lieu l’inauguration officielle, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires.
Du 15 août 1913 au 2 août 1914, 57 appareils se posèrent sur le terrain.
Merci à Jean Millot (et Images en Châtillonnais) pour la transmission des cartes postales d'Henri Massenet et de ses notes éclairantes.
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