maire

Publié le 12 Septembre 2016

La croix du Mont Roussillon est enfin restaurée !

 http://www.christaldesaintmarc.com/un-bel-exemple-de-sauvetage-du-petit-patrimoine-rural-du-chatillonnais-a119386352

Elle a été bénie durant une très belle cérémonie que nous conte Jean-François Grenier, Grand Maître de la Confrérie Saint-Vorles :

Le Samedi 10 juillet environ soixante-dix personnes ont répondu à l’invitation faite part :
⦁    Le maire de Vix M. Aubert
⦁    La Confrérie Saint Vorles
⦁    La paroisse du Châtillonnais.
Le rendez-vous était fixé à 16h30 dans l’église Saint Marcel.
Le grand maître Jean-François Grenier a présenté le déroulement de ce moment festif.
Dominique Masson, confrère, a pris la parole pour relater l’historique du lieu ainsi que l’origine du nom de cette très belle église de Bourgogne.
Après quelques chants, nous nous sommes rendu en procession à la croix.

La bénédiction de la croix du Mont Roussillon

De là, M. Aubert a expliqué brièvement la redécouverte de cette croix dans ce lieu et le choix de cette date pour ce moment de partage.
Jean Rognon, confrère, nous a raconté l’origine du mont Roussillon et du Lassois.

La bénédiction de la croix du Mont Roussillon


Les jeunes qui ont participé à ce projet de remise en état du monument étaient présents et ont été de nouveau remerciés pour leur participation.
Une bénédiction solennelle a été réalisée par le Père Houdart.

La bénédiction de la croix du Mont Roussillon

La bénédiction de la croix du Mont Roussillon

Pour finir ce bel après-midi, la commune de Vix a offert un verre de l’amitié, très bien organisé et convivial.
Ce projet, fortement aidé par la commune, rend ce lieu propice à la ballade et au repos (un banc en pierre a été placé près de la croix). Un sentier balisé en bleu et fléché par les gens de la commune invite à redécouvrir cet endroit privilégié du Châtillonnais.
L’objectif de la confrérie est de maintenir cet espace à l’aide de jeunes afin d’éveiller le respect de la nature et des échanges simples sur leurs questionnements divers.
(Jean-François Grenier grand maître de la Confrérie Saint Vorles.)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #confrere, #croix, #jean, #maire, #mont

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Publié le 23 Août 2010

Jumelé avec l'exposition d'aquarelles de mes amies,le marché gourmand de Villiers le Duc a connu un beau succès..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Quel dommage que certains commerçants ne soient pas déplacés..pas de fromages pour mon repas dominical,ni de truffes pour une future préparation, ce n'est pas sympa !

J'ai retrouvé tout de même les excellents produits du Gaec des Truites de l'Aube de Veuhaulles sur Aube, d'Escar'Gautherin de Bâlot,du Fournil Saint Vorles de Châtillon sur Seine,de Madame Thierry de Sainte Colombe, de Madame Bieren de Cérilly ,de  plusieurs viticulteurs Châtillonnais,de la boucherie porcine des époux Charles de Thoires..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Dommage que la buée masque les succulents produits de Jérôme Gautherin !

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

On pouvait acheter aussi de très belles et bonnes charcuteries..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Ainsi que des légumes du jardin  bien frais..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Nathalie nous présentait les beaux objets qu'elle tourne à Semond..(atelier de la Faîne)

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Un vannier s'était installé sous le porche de la si belle église de Villiers le Duc..protégé par les engoulants !!

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Les dames de Villiers le Duc offraient café et viennoiseries aux exposants dans le lavoir , lavoir où l'on pouvait aussi pêcher la truite !..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Monsieur Schmit, le Maire de Villiers le Duc , était heureux de voir son charmant village à l'honneur..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Je suis arrivée à Villiers au début du marché,je n'ai pu entendre la sono qui venait de s'installer..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Je suis ensuite allée admirer les magnifiques aquarelles de mes amies , qu'elles avaient installées dans la salle des fêtes de la Mairie..je vous les montrerai bientôt...

Prochains marchés gourmands : A Bissey la Côte et à Recey sur Ource,j'espère que tous les commerçants y seront pour le plaisir des acheteurs...

(Des commentaires seront les bienvenus, ils me montreront que ce blog vous intéresse et ils me donneront envie de continuer.

Merci.)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #duc, #maire, #marche, #pouvait, #villiers

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Publié le 18 Août 2010

Comme tous les ans,depuis très longtemps, le Maire de Moitron , Richard Hennick , organise dans les locaux de sa mairie une exposition de peintures et travaux d'art, durant le week-end du 15 Août.

Cette année 2010 n'a pas dérogé à la coutume, de très belles oeuvres nous étaient présentées : peintures à l'huile, à l'acrylique,aquarelles, poteries..

Beaucoup de peintres de la section-peinture des Amis du Châtillonnais avaient été invités à présenter leurs réalisations..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

Il n'y avait pas que des peintures dans ce salon,mais aussi de très jolies poteries..

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

 

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

 

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

-A Lignerolles sur les pas de Claude Lévi-Strauss

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #maire, #moitron, #peinture, #presenter, #salon

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Publié le 9 Mai 2010

René Drappier a assisté aux Cérémonies du 8 Mai à Châtillon sur Seine,écoutons-le :

LA CEREMONIE DE LA FIN DU CONFLIT DE 1945 A CHATILLON

Après la cérémonie religieuse et le dépôt de gerbe au monument de la rte de
Montbard avait lieu le rassemblement de la population place de l'hôtel de
ville pour le traditionnel défilé jusqu'au jardin de la mairie.
L'Etendard ouvrait le défilé suivi de la Lyre, des portes drapeaux, de M. le
maire et son conseil municipal ainsi que des représentants de la gendarmerie
et de l'armée, sans oublier les officiers réservistes.

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

La cérémonie au monument était orchestrée par Gilles Surirey
Le dépôt de gerbe présidée par M le Maire, le colonel Caseau de Dijon d'un
officier de réserve et d'un ancien résistant

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

M. Surirey prononça son discours suivi de la lecture  par un jeune sapeur pompier d'une page écrite par le  général de Lattre de Tassigny , lecture qui plongea l'assistance dans un moment d'émotion.

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

Après le défilé, les musiques ont donné une aubade face à l'hôtel de ville.
avant le vin d'honneur ou verre de l'amitié
.

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

Mme Aubignat adjointe, excusant M. le Maire appelé à officier une autre
cérémonie, adressa les remerciements d'usage et donna la parole à M. le
Colonel Caseau et à M. François Gaillard qui comme à son habitude nous
gratifia d'un magnifique discours de circonstance et d'actualité ..
Et c'est sous un tonnerre d'applaudissements que se termina ce 65e anniversaire de la fin de la guerre 1945 ,dont  beaucoup d'entre nous ont  un bien triste souvenir...

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

-EXPOSITIONS DANS LE  CHÂTILLONNAIS

Merci à René,toujours fidèle au blog, avec ses beaux reportages !




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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #ceremonie, #chatillon, #defile, #mai, #maire

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Publié le 23 Février 2010

Jean-Louis Chapet qui m'avait envoyé d'anciennes cartes postales de Châtillon sur Seine et un beau diaporama sur sa ville de Meaux, m'a offert un conte Morvandiau ,en patois ...
Le patois du Morvan ressemble un peu à celui du Châtillonnais,vous pourrez donc comprendre  sans doute l'histoire..
Mais pour plus de facilité je mettrai la traduction en dessous de chaque paragraphe..
Mettre un texte aussi long sans illustrations aurait été un peu "indigeste", aussi j'entrecouperai ces paragraphes par de très originales cartes postales Morvandelles que m'a gentiment offertes Sylviane..
Ces cartes n'ont aucun rapport avec l'histoire ,mais elles sont si humoristiques qu'il aurait été dommage de ne pas les montrer !
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Un conte Morvandiau

EIN  TOR  DE COUECHON

Vouéqui  eine   histouére   qu’ot  pas  jeune  pussqu’elle  s’ot  paissée    aivant   1870.Lai  république  n’étot   encoué   pas  éventée  et  a  y  évot  ein  roué  qu’on  aippelot  l’empereur  et  qui  s’aippelot  Napoleyontrouais  de  son  nom   de   famille  mas  que   tot  ein  chaicun  por  d’iqui  aippelot  d’ein  faubriquet  qu’ment  que  c’étot  lai  môde.En   causant  de  lu,a   diint   tortous  tot  le  temps  Baguinguet  qu’ment  qu’on  dit  le  Jambion   le  Mautué  le  Valotin  vou  bin  encoué  le  Frisé  vou  le  Gueurnadier  ,ai  moins   encoué  des  fois,que  çai  feusse  son  nom  de  baptême :ç’ot  ce  qu’i  ne  sait  pas.

Dans  ce temps-lai  don,a  restot  vé  Ailnié,  le  Didi  de  lai  Cacane  d’aiquand  tote  sai  faimille :lai  fonne,les  p’tiots et  son  neurin.Ein  dimouinge qu’al  aivint  été  tortous  ai  lai  messe,a  rentrèrent  chez  eux  aissez  taird ,retairdés  qu’al  aivint  été  pou  fére  des  tas  de  cômmissions.A  venint  de  s’aicheurter  ai  l’entor  de  lai  tab’e  pou  goûter,en  mégeant   eine  ole  de craipeais  et  des    treuffes  dans  lai  peaie , quanque  tot  d’ein  coup  al  entendèrent  rouâger  au  dessus  de  z-eux.A drossérent   les  éreilles ;le  breut  que  d’  venot   de  pus  en  pus  fort  aivot  l’air  de  se  fére  chu  le  gueurné :çai  s’airr’tôt  peu  çai  r’commençot  ,çai  rouâgeot,çai  trimballot,çai  forraillot,çai  beurdoûlot !....

Un  tour  de  cochon

Voici  une  histoire  qui  n’est  pas  jeune  puisqu’elle  s’est  passée  avant 1870.La  république   n’était  pas  encore  crée  et  il y  avait  un  roi  qu’on  appelait  l’empereur  et  qui  s’appelait  Napoléon  trois  de  son  nom  de  famille  mais  que  tout  un  chacun  ici  appelait  d’un  sobriquet  comme  c’était  la  mode.En  parlant  de  lui,ils  disaient  tous  tout  le  temps  Baguinguet  comme  on  dit  le  Jambion,le  Mautué  le  Valotin  ou encore  le  Frisé  ou  le  Grenadier,à  moins  encore  des  fois,que  ça  fusse  son  nom  de  baptême :c’est  ce  que  je  ne  sais  pas.

Dans  ce  temps-là  donc,il  restait  vers  Ailnié,le  Didi  de  la  Cacane avec  toute  sa famille :la  femme  les  enfants  et  le   bétail.Un  dimanche  qu’ils  étaient  allés  tous  à  la  messe,ils  rentrèrent  chez  eux  assez  tard,retardés  qu’ils  avaient été,pour  faire  des  tas  de  commissions.Ils  venaient  de  s’asseoir  autour  de  la  table  pour  goûter,en  mangeant  une  aile  de  crapeau  et  des  pommes  de  terre  dans  la  peau,quand  tout  d’un  coup,ils  entendirent  bouger  au  dessus  d’eux.Ils  écoutèrent;le  bruit  qui  devenait  de  plus  en  plus  fort  avait  l’air  de  se  faire  sur  le  grenier :ça  s’arrêtait  puis  ça  recommençait,ça  bougeait,ça  marchait,ça  faisait  un bruit  de  ferraille,ça  remuait !... 

Un conte Morvandiau

Des  moments  çai  se  côyot ,des  aut’es  fois  çai  fiot  ein  beurlan  du  diabe…Le  Didi,en  se  levant,tot  effairfanté,dié : « mas  quoué  que  ç’ot  que  çai ?Quoué  que  ç’ot,cent  raiges,qu’a  peut  bin  y  aivouair  chu  not’gueurné ?.... »-« Hélâ  mon  dieu,que  chouignot  lai  Cacane,qu’i  sons  don  bin  pardus !.... »Les  grands quiaquint  des  dents,les  p’tiots  rébollint,tot  le  monde  lampot  de  poue,paissqu’a  faut  bin  vous    dire   que  dans  ce  temps-lai  on  étot  crouéyôle  qu’ment  tot :pairtout  on  viot  des  peutes  bétes  ,des  r’venants,des  ensorceilloux….Le  Didi  que  s’étot  drossé,diot  et  rediot  tojors : « Mas  quoué  que  çai  peut-ti  bin  éte ?.... »et  le  beurlan  se  continuot  de  pus  belle.

« On  ne  sait  jemas  ce  que  peut  airriver,que  se  décidé  ai  dire  le  Didi,a  nous  faut  aippeler  les  vouésins….Frére  qu’a  dié  ai  son  pus  grand  gamin,cours   viâ  les  sercher  en  lou-z-raicontant  ce  que  se  passe  chez  nos !.... »Le  niallou  ne  voulot  jemas  sorti  dihors.Ai  lai  fin,en  viant qu’a  fiot  grand  jor,aipré  airvouair  eurgairdé  pou  lai  crouésie,a  rouvré  lai  porte  tot  doucement  peu,peurnant  son  ébeurdie,a  courré  viâ  téni   tot   le  pays ;ses  sabots  en  quiairint  chu  le  chemi !....

Des  moments  ça  se  taisait,des  autres  fois  ça  faisait  un  boucan  du  diable….Le  Didi,en  se  levant,tout  épouvanté,dit : « mais  qu’est  ce  que  c’est  que  ça ?Qu’est  ce  que  c’est,cent  rages,qui  peut  bien  y  avoir  sur  notre  grenier ?... » «  Hélas  mon  dieu,que  pleurait  la Cacane,que  nous sommes  donc  bien  perdus !.... »Les  grands  claquaient  des  dents,les  gosses  pleuraient,tout  avait  peur,parce  qu’il  faut  bien  vous   dire  que  dans  ce  temps  là  on  était  croyant  comme  tout :partout  on  voyait  des  vilaines  bêtes,des  revenants,des  ensorcelleurs….Le  Didi  qui  s’était  dressé ,disait  et  redisait  toujours : « mais  qu’est ce que  ça  peut  bien  être ?.... »et  le  boucan  continuait  de  plus  belle.

« On  ne  sait  jamais  ce  qui  peut  arriver,que  se  décide  à  dire  le  Didi,il  nous  faut  appeler  les  voisins….Fils  qu’il  dit  à  son  plus  grand  gamin,court  vite  les  chercher  en  leur  racontant  ce  qui  se  passe  chez  nous !... »Le  gosse  ne  voulait  jamais  sortir.A  la  fin,en  voyant  qu’il  faisait  grand  jour,après  avoir  regardé  par  la  fenêtre,il  rouvre  la  porte  tout  doucement  puis  prenant  son  élan,il  court  vite  tenir  tout  le  pays ;ses  sabots  claquaient  sur  le  chemin !...

Un conte Morvandiau

 

Pchot-ai-pchot  le  monde  se  raimeulot,mas  al  étint  tortous dévouérés  de  poue et  v’nint  en  bandes,les  eins  d’aiquand  des  forches,les  aut’es  des  coutres,les  aut’es  des  faux.A  faut  que  vous  saivins  que,dans  ce  temps-lai,nue  n’aivot  de  fusils :a  n’y  évot  ranque  le  père  Gustin,ein  vieux  de  75  ans  qu’aivot  ein  ch’tit  fusil  ai  pierre  que  ne  tapot  pas  pus  fort  qu’eine  poterale  et  peu  encoué  pas  ai  tos  les coups !....A  s’aimouégnot  étou  lu,du  pus  pu  viâ  qu’a  pouvot.

Lai  mâyon  feut  bintôt  pleine  de  monde,mas  vous  érins  entendu vouler  eine  cancouerne,chu  tellément  qu’a  ne  fiint  point  de  breut.A  tenint  lou   jairgon  tot  bas  peû  al  écoutint  le  rouâgement  que  se  fiot  là-haut  et  que  los-z-y  copot  le  vent.Chaicun  beillot  son  aivis.La  Cacane  diot : « ç’ôt  seurément   quéque  chouse  de  pas  nâturel  pusqu’aivant  d’ailler  ai  lai  messe,i  yé  fromé  ai  quié  lai  porte  du  gueurné  en  mouinme    temps  que  lai  çulle  de  lai  mâyon… »Si  c’ot  qu’ment  çai,que  répondot   le  Ph’lippot,a  yé  de  lai  maigie  lai-dedans. »En  entendant  çai,les  hommes  se  souégnèrent,les  fonnes  chouéyèrent  ai  genoux  et  se  mettèrent  ai  dédveuder  des  tas  de  peurrières  pendiment  que  lai  Cacane  d’aiquand  ein  râmeau  de  bouis  frandallot  de  l’eaie   b’nite   pairtout,mouinme  jeusqu’au  plincher. « çai  serot  bin  étou  des  fois,vot’e  vieux  onque,défunt  Pheulbert,que  réquiamerot  des  peurières »que  dié  tot  d’un  coup  lai  Glâdie  du  Nicot  du  Tronsoué. « Portant,que  répondé  le  Didi,vouéqui  chix  ans  qu’al  ot  mort  et  i  yons  fait  dire  18  messes,sans  compter  nos  peurières  qu’i  fions  tos  les  jors  ai  son  étention….Tot  çai,çai  fait  de  lai  coûtance :i  ne  pouvons  portant  pas  non  pus,nous  foute  ai  pain-sercher !.... » « Bin  entendu,que  dié  lai  petiote   du  Touénot,mas  i  pouvons  tojors  bin  dire  tortos  ensemb’e  ein  Nom-Du-Père,por  lu :qu’ment  qui  sons  trébin,al  airé  bin  pus  d’aution… »

Petit  à  petit  les  gens  se   rassemblaient    mais  ils  étaient  tous  dévorés  de  peur  et  vinrent  en  bandes,les  uns  avec  des  fourches,les  autres  des  coutres,les  autres  des  faux.Il  faut  que  vous  sachiez  que,dans  ce  temps  là,personne  n’avait  de  fusils :il  n’y  avait  que  le  père Gustin,un  vieux  de  75  ans  qui  avait  un  petit  fusil  à  pierre  qui  ne  tapait  pas  plus  fort  qu’une  pétoire  et  puis  encore  pas  à  tous  les  coups !....Il  vint  lui  aussi,du  plus  vite  qu’il  pouvait.

La  maison  fut  bientôt  pleine  de  monde,mais  vous  auriez  entendu  voler  une  mouche,tellement  qu’ils  ne  faisaient  pas  de  bruit.Ils  parlaient  tout  bas  puis  ils  écoutaient  le  boucan  qui  se  faisait  là-haut  et  leur  coupait  le  souffle.Chacun  donnait  son  avis.La  Cacane  disait : « c’est  sûrement  quelque  chose  de  pas  naturel  puisqu’avant  d’aller  à  la  messe,j’ai  fermé  à  clé  la  porte  du  grenier  en  même  temps  que  celle   de  la  maison… »Si  c’est  comme  ça  que  répondait  le  Philippot,il  y  a  de  la  magie  là- dedans. »En  entendant  ça,les  hommes  se  signèrent,les  femmes  tombèrent  à  genoux  et  se   mirent  à  débiter  des  tas  de  prières  pendant  que  la  Cacane  avec  un  rameau  de  buis  lançait  de  l’eau  bénite  partout,même  jusqu’au  plancher. « ça  serait  bien  aussi  des  fois,votre  veil  oncle,feu  Pheulbert,qui  réclamerait  des  prières » que   dit  tout  d’un  coup  la  Gladie  du  Nicot  du  Tronsué. « Pourtant,que  répond  le  Didi,voici  six  ans  qu’il  est  mort  et  nous  avons  fait  dire  18  messes,sans  compter    nos  prières  que  nous  faisons  tous  les  jours  à  son  intention… Tout  ça,ça  coûte :nous  ne  pouvons  pas  non  plus  nous  ruiner !... » « Bien  entendu,que  dit  la  petite  du  Touénot,mais  nous  pouvons  toujours  bien  dire  tous  ensemble,un  Nom-Du-Père,pour  lui,comme  nous  sommes  beaucoup,il  aura  plus  d’écoute… »

 

Un conte Morvandiau

Et  vouéqui que  tortous   a  d’oûtant   lous  chapeais  ou  lous  calottes ,peu  qu’a  bordonnant  lai  peuriére  Voué,mas  flûte !...çai  n’empouâchot  pas  le  frandallement  de  contunier  ni  moinme  de  d’veni  de  pus  en  pus  fort.En  viant  çai,le  Noëtot  qu’ot  pas  chi  couillon  que  çai,se  redrossé  et  dié : « i  sons  en  train  de  causer  pou  ne  ran  dire….Pou  saivouair  ce  que  ç’ot,a  n’y  é  qu’un  moyen…. »-« lequé,lequé ?... »qu’a  diérent  tortous… « Et  bin,ç’ot  d’y  ailler vouâ !... »Voué   mas  ç’étot  pus  asié  a  dire  qu’ai  fére :nue  ne  voulé,et  a  diint  au  Noëtot : « mas  chi  te  y  aill’o  toué ? »peu,qu’ment  qu’a  ne  cimot  pus,al  y  diint  encoué : « i  irins  derré  toué  pou  te  souteni…essaye-don !. »Le  Noëtot  ai  c’t’heure  se  viot  bin  embârraissé :al  airot  bin  voulu  t’ni  sai  langue,mas  c’ment  fére  pou  se  dépiger ?...Ai  force  de  sercher,a  finiché  pou  dire : « diez  don,qu’a  dit  i  croués  moué,qu’a  faut  que  çai  set  quéque-z-ein  qu’en  impose,que  monte  chu  le  gueurné…Il  croués  que  ç’ot  au  Maire  vou  bin  au  Monsieu  le  Curé  que  çai  revint…A  faut  viâ  aill’er  les  queri !... « Oh  pardié  voué,  t’és  râyon !... qu’a  répondérent  tortous. »Et  bin  i  cours  les  sercher  que  dié  le  Noëtot,hureux  de  se sorti  d’embârras  et  d’eurtirer  son  épingue  du  jeu.

 Et  voici  que  tous  enlevant  leurs  chapeaux  ou  calottes,puis  débitant  la  prière,mais  flûte !...ça   n’empêchait  pas  le  lancement  de  continuer  ni  même   de  devenir  de  plus  en  plus  fort.En  voyant  ça,  le  Noëtot  qui  n’est  pas  si  idiot  que  ça  se  redresse  et  dit : « nous  en  train  de  parler  pour  ne  rien  dire….Pour  savoir  ce  que  c’est,il  n’y  a  qu’un  moyen… »-« lequel,lequel ?... »qu’ils  dirent  tous… « et  bien  c’est  d’y  aller  voir !... »oui  mais  c’était  plus  facile  à  dire  qu’à  faire :personne  ne   veut,et  ils  dirent  au  Noëtot : « mais  si  tu  y  allais  toi ? »Puis  comme  il  se  taisait,ils  dirent  encore : « nous  irons  derrière   toi  pour  te  soutenir…essaie  donc !. »Le  Noëtot  à  cette  heure   se  voyait  bien  embarassé :il  aurait  bien  voulu  tenir  sa  langue,mais  comment  faire  pour  se  tirer  d’affaire ?...A  force  de  chercher,il  finit  par  dire : « dites  donc,qu’il  dit,je  crois  moi,qu’il  faut  que  ce soit  quelqu’un  qui  en  impose,qui  monte  sur  le  grenier…Je  crois  que  c’est  au  Maire  ou  bien  à  Monsieur  le  Curé  que  ça  revient…Il  faut  vite  aller  les  chercher !... « Oh  pardi  oui,t’as  raison !...qu’ils  répondirent  tous. »Et  bien  je  cours  les  chercher  que  dit  le  Noëtot,heureux  de  se  sortir  d’embarras  et  de  tirer son  épingle  du  jeu.

 

Un conte Morvandiau

 

Ai  lai  Cure,laivous  qu’al  airrivé  tot  époursi,a  ne  troué  pas  le  Monsieu  le  Curé  qu’étot  pairti  vé  ein  poor   mailaide  que  les  queurneilles  se  disputint  és  cairtes,pou  l’y  graicher  ses  bottes .A  recourré  don  viâ  chez  le  Monsieu  le  Maire  qu’étot  brâmant  tot  sou,en  train  de  se  chauffer  les  gréves.A  l’y  raiconté  l’aiffaire  en  y s’mondant  que  çai  pressot,qu’ein  mâlheur  pouvot  bin  airriver.Le  maire  qu’étot  ein  vanterais  de  premiére,dié  tot  de  suite  que  d’aiquand  son  échairpe  a  n’aivot  poue  de  ran  pusqu’al  étot  lai  Commugne,et,que  çai  feusse  le  Bon  Dieu  vou  le  Diabe  qu’a  faudrot  bin  qu’on  voyeusse !...Voué,mas  eine  fois  dans  lai  mâyon  du   Didi ,quanque  le  Maire  entendé  de  ses  éreilles  le  beurlan  que  çai  fiot  tojors,a  feut  moins  couraigou :a  tâchot  de  de  se  détirer  en  y  enviant  les  eins  vou  les  aut’es  d’abord…mas  nue  ne  bougeot !...A  feut  don  bin  forcé  d’y  paisser.En  viant  qu’a  ne  pouvot  pas  fére  autrement,a  peurné  le  devant  et  tot  le  monde  suivé  .

A  la  Cure,où  il   arrive  tout  épouvanté,il  ne  trouve  pas  le  curé  qui  était  parti  voir  une  pauvre  malade  que  les  corneilles  se  disputaient  les  cartes,pour  lui  graisser  ses  bottes.Il  court  donc  vite  chez  le  maire  qui  était  bien  tout  seul,en  train  de  se  chauffer  les  jambes.Il  lui  raconte  l’affaire  en  lui  précisant  que  ça  pressait,qu’un  malheur  pouvait  bien  arriver.Le  maire  qui  était  un  vantard  de  première,dit  tout  de  suite  qu’avec  son  écharpe  il  n’avait  peur  de  rien  puisqu’il  était  la  commune,et,que  ça  fusse  le  bon  dieu  ou  le  diable  qu’il  faudrait  bien   qu’on   voit !...Oui  mais  une  fois dans  la  maison  du  Didi  quand  le  maire  entend  le  boucan  que  ça  faisait  toujours,il  fut  moins  courageux :il  tâchait  de  se  défiler  en  y  envoyant  les  uns  ou  les  autres  d’abord….mais  personne  ne  bougeait !...Il  fut  bien  forcé  d’y  passer.En  voyant  qu’il  ne  pouvait  pas  faire  autrement,il  prit  le  devant  et  tout  le  monde  suivit.

Un conte Morvandiau

 

Pou  monter  chu  le  gueurné,c’étot  ein  vieux  escayé  en  pierre  que  beillot  dans  la  corre  et  que  menot  jeusque   devant  la  quiau  du  plinché.Le  maire    aivot  écairté  le  pus  qu’al  aivot  pouvu  son  échairpe  porqu’ille  feusse  pus lairge  et  qu’ille  se  voyeusse  mieux,peu  a  trempé  le  grous  bout  de  son  écrasoû  de  treuffes  dans  l’eau  b’nite,peu  a  qu’mencé  de  monter  les  mairches  tot  doucement.Les  hommes  qu’aivint  d’oûté  lous  saibots  suivint :nue  ne  fiot  de  breut,chaicun  retenot  moinme  son  vent,mas  on  entendot  toquer  le  cœur  dans  l’estoumac  de  tot-ein-chaicun,chu  tell’ment  que  l’émotionnement  étot  grand.Airrivés  devant  lai  quiau,a  se  retornérent  tortous  pou  vouâ  chi  ran  ne  barrot  le  chemi  en  por-derré :qui  que  sait  quoué  que  ç’ot  qu’ai’llot  airriver ?...On  vorsé  de  l’eaie  b’nite   chu  le  pas  de  lai  porte,on  fié  de  contre,des  signes  de  crouée  aivou  ein  bout  de  bouis,peu  le  maire  en  groûchissant  sai  voix  le  pus  qu’a  pouvé,queurié : « Au  nom  de  lai  loué,qui  que  ç’ot  qu’ot  lai ?... »Ran  ne  répondé  qu’ein  beurlan  pus  fort :on  entendé  ébouler  des  aiffaires,peu  çai  grondé  en  douguant  dans  lai  porte.D’ein  seul  coup  tot  le  monde  se  reviré  et  se  mettai  ai  redesçoindre  quate-ai-quate,mas  portant  a  s’airrtèrent  peu  a  remontèrent.

Pour  monter  sur  le  grenier,c’était  un  vieux  escalier  en  pierre  qui  donnait  dans  la  cour  et  qui  menait  jusque  devant  la  porte  du  plancher.Le  maire  avait  écarté  le  plus  qu’il  avait  pu  son  écharpe  pour  qu’elle  soit  plus  large  et  qu’elle  se  voit  mieux,puis  a  trempé  le  gros  bout  de  son  morceau  de  pomme  de  terre  dans  l’eau  bénite,puis  il  commence  de  monter  les  marches  tout  doucement.Les  hommes  qui   avaient  ôté  leurs  sabots  suivaient :personne  ne  faisait  de  bruit,chacun  retenait  même  son  souffle,mais  on  entendait  taper  le  cœur  dans  l’estomac  de  tout  un  chacun,tellement  l’émotion  était  grande.Arriv és  devant  la  porte,ils  se  retournèrent  tous  pour  voir  si  rien  ne  barrait  le  chemin  par  derrière :Qui  sait  ce  qui  allait  arriver ?...On  verse  de  l’eau  bénite  sur  le  pas  de  la  porte,on  fait  contre,des  signes  de  croix  avec  un  bout  de  buis,puis  le  maire  en  grandissant  sa  voix  le  plus  qu’il  peut,crie : « au  nom  de  la  loi,qui  est  là ?... »Rien  ne répondit  qu’un  boucan  plus  fort :on  entendit  tomber  des  affaires,puis  ça  gronda  en  cognant  dans  la  porte.D’un  seul  coup  tout  le  monde  se  retourna  et  se  mit  à  redescendre   quatre  à  quatre,mais  pourtant  ils  s’arrêtèrent  et  ils  remontèrent.

 

Un conte Morvandiau

 

Le  maire  qu’mandé  encouère  ein  coup :au  nom  de  lai  loué,mas  çai  feut  paireil,peut-ête  bin  pire !...A  s’airmé  don  de  couraige,peu  carrément  a  viré  lai  quié,peu  a  redit  encoué :au  nom  de  lai  loué….mas  çai  feut  encoué  paireil :tojors  le  moinme  chantier !...En  viant  que  ce  qu’a  y  évot  dans  le  gueurné  n’ouvré  pas  lai  quiau  qu’étot  portant  débarrée,çai  requinqué  tot  ai  fait  le  maire  que  tenot  bon  lai  pouégnie  de  lai  porte : « Les  aimis,qu’a  dié  en  se  revirant,récoutez  vos  bin :i  vâs  ouvri !.ai  lai  grâce  de   Dieu !... »Tos  les  mondes  que   tremblint   fièrent  viâ  ein  signe  de  crouée.D’eine  main,le  maire  leuvent  tot  prot  son  écrâsou  de  treuffes,peu  de  l’aute   a  chouâche  chu  lai  liquotte ,a  pousse…lai  quau  s’ouvre,mas  au  moinme  moment,ein  beurdallement  du   Diabe  se  fait  entende  ein  moinme  temps  qu’ein  drôle  de  grondement,quéque  chouse  de  grous  et  de  bianc  passe  en  coup  de  vent  dans les  queuches  des  hommes,peu  vouéqui  tot  le  monde,le  maire  en téte,Q  por  dessus  téte,que  beurdoulant  en  bas  des  escayers  au  mitan  des  forches,des  dairds,des  coutres,que  ç’ot  miraque  qu’a  n’y  en  eut  point  d’estreupiés…

Le  maire  demanda  encore  un  coup :au  nom  de  la  loi,mais  ce  fut  pareil,peut être  bien  pire !...Il  s’arma  donc   de   courage,puis  carrément  tourna  la  clé,puis  redit  encore :au  nom  de  la  loi…mais  ce  fut  encore  pareil :toujours  le  même  chantier !...En  voyant  que  ce  qu’il  y  avait  dans  le  grenier   n’ouvrit  pas  la  porte  qui  était   pourtant  débarrée,ça  revigora tout  à  fait  le  maire  qui  tenait  bon  la  poignée  de  la  porte : « les  amis  qu’il  dit  en  se  retournant,écoutez  bien :je  vais  ouvrir !.à  la  grâce  de  dieu !... »Tous  les  gens  qui  tremblaient  firent  vite   un  signe  de  croix.D’une  main,le  maire  lève  tout  prêt  son pilon à pommes de terre. ,puis  de  l’autre  il  appuie  sur  la  poignée,il  pousse…la  porte  s’ouvre,mais  au  même  moment,un  boucan  du  diable  se  fait  entendre  en  même  temps  qu’un  drôle  de  grondement,quelque  chose  de  gros  et  de  blanc  passe  en  coup  de  vent  dans  les  jambes  des  hommes,  puis  voici  tout  le  monde,le  maire  en  tête,cul  par  dessus  tête,qui  dégringole  en  bas  des  escaliers  au  milieu  des  fourches,des  faux,des  coutres,que  c’était  miracle  qu’il  n’y  en eut  pas  d’handicapés…

 

Un conte Morvandiau

Et  quoué  que  voyant  tos  les  hommes  épinchés  ai  bas  et  les  fonnes  que  joindint  les  mains,chu  le  pas  de  lai  porte ?Ein  groûs  couéchon ,eine  mére-treue  que  court  viâ  en  virant  de  lai  quoue  vé  l’ouâge  laivous  qu’on  y  beillot  d’haibitude  ai  méger !...C’étot  lai  treue  de  chez  le  Didi  qu’a  lâchant  tos  les  maitins  pou  lai  fére  ai’ller  en  champs,quétot  montée  chu  le  gueurné  dans  lai  maitinée.Lai  Cacane  l’y  aivot  enfromée  sans  s’en  méfier,aivant  d’ai’ller  lai  messe  et  lai  poor  an-nimau  y  aivot  paissé  lai  jornée.Raide  aiffaudie,ille  rebeuillot  pairtout  en  foutant  tot    en  l’air :ç’ot  ce  que  fiot  le  breut  qu’on  entendot.Peu  le  temps-deurer  de  ses  couéchenais  que  s’en  môlot,l’empouâchot  étou  de  deurer  et  lai  fiot  encoué  enraiger.Ah  vos  pairlez  d’eine  reue  qu’a  fiot  le  maire  et  peu  les  hommes  étou  quanqu’a  viérent  de  quoué  qu’a  retournot !Le  maire  qu’aivot  beurdoulé  jeusque  dans  lai  corre,laivous  qu’a  s’étot  foutu  en  panse  de  vaiche,s’étot  raimassé,aissez  tolé,et  maragouégnant  en  râquiant  son  échairpe  et  son  fond  de  culotte  d’aiquand  son  couteais  pou  d’oûter  lai  borbe : « Cré  nom  de  Feu,por  ein  tor  de  couéchon,çai,c’ot  ein  tor  de  couéchon !... »  

Et  quoi  que  voient  tous  les  hommes  éparpillés  en  bas  et  les  femmes  qui  joignaient    les  mains,sur  le  pas  de  la  porte ?Un  gros  cochon,une  mère-truie  qui  court  vite  en  tournant  de  la  queue  vers  l’auge  où  on  avait  l’habitude  de  lui  donner  à  manger !...C’était  la  truie  de  chez  le  Didi  qu’on  lâche  tous  les  matins  pour  la  faire  aller  aux  champs,qu’était  montée  sur  le  grenier  dans  la  matinée.La  Cacane  l’avait  enfermée  sans  faire  attention,avant  d’aller  à  la  messe  et  le  pauvre  animal  y  avait  passé  la  journée. Très  apeurée,elle  fouillait  partout  en  mettant  tout  en  l’air :c’était  ce  qui  faisait  le  bruit  qu’on  entendait.Puis  l’ennui  de  ses  cochonnets  qui  s’en  mêlait,l’empêchait  de  durer  et  la  faisait  encore  enrager.Ah  vous  parlez  d’une  tête  que  faisait  le  maire  et  puis  les  hommes  aussi  quand  ils  virent   de  quoi ça retournait !Le  maire  qu’avait  roulé  jusque  dans  la cour,là  où  il  s’était  mis  en  panse  de  vache,s’était  ramassé,assez  meurtri,et  baragouignant  en  râclant  son  écharpe  et  son  fond  de  culotte  avec  son  couteau  pour  ôter  la  boue : « cré  nom  de  feu,pour  un  tour  de  cochon,ça  c’était  un  tour  de  cochon !... » 

Mille mercis à Jean-Louis pour cette si amusante histoire de notre terroir Côte d'Orien (elle vient de Saulieu) , et à Sylviane pour ses si jolies cartes Morvandelles,dont je continue ci-dessous la publication..

Un conte Morvandiau

Un conte Morvandiau

Un conte Morvandiau

Un conte Morvandiau

Un conte Morvandiau

Un conte Morvandiau

 

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 8 Janvier 2010

Mardi 5  Janvier, Hubert Brigand avait convié les Châtillonnais à une cérémonie bien sympathique : la présentation de ses voeux  pour Châtillon sur Seine, dont il est Maire, mais aussi pour le Canton dont il est Conseiller Général..
Une surprise nous attendait salle Luc Schréder : pour la première fois les invités allaient être assis pour écouter les discours...Pourquoi ?
Hubert Brigand nous  donna la signification de cette nouvelle présentation : Tout le monde sait qu'il a été victime d'un très grave accident qui , après 6 semaines d'immobilisation, ne lui permet pas de rester debout très,très longtemps..
Alors nous a-t-il dit malicieusement :"je serai assis,et tout le monde le sera aussi.."
Et je dois remarquer que cette position rend plus attentif l'auditoire, évitant les "apartés" de personnes debout..
A la tribune,on pouvait voir au centre notre Maire, à sa gauche sa Suppléante au Conseil Général Brigitte Bielak,et à sa doite le Député de la Circonscription et Président du Conseil Général François Sauvadet..

 

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

 

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

Les Conseillers Municipaux étaient, bien sûr aussi , présents...

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

 

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

 

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

 

Lors de cette cérémonie des Voeux, Monsieur le Maire de Châtillon sur Seine nous a présenté son bilan et  les réalisations actuelles et à venir, voici donc ce que j'ai retenu...

La situation financière de la ville est bonne  et permet de réaliser plus d' investissements en 2010, pour au moins quatre millions d'euros. Ces investissements vont donner de  l'activité pour nos artisans locaux,par exemple :

-Le projet de  création d'une usine d'éthanol ,cet éthanol serait fabriqué à partir des déchets des bois du Châtillonnais .Si cette entreprise venait à s'installer chez nous, ce serait la première en France

 -La Piscine devait être rénovée,elle le sera  pour un budget de six millions d'euros budget qui ne coûtera rien aux contribuables Châtillonnais !.

La  toiture sera végétalisée, des panneaux capteurs solaires permettront d'avoir l' eau chaude sanitaire, la façade sera revêtue de bois .

 -Il y aura la création de nouvelles classes pour l'IME du Petit Versailles

 -La construction du Vill'âge Bleu va bientôt commencer  (voir le chapitre que je lui ai consacré)

 -Un nouveau  bâtiment des services fiscaux du" Pays Châtillonnais" va voir le jour.

-Un dossier de construction d'un hôtel, deux étoiles, à proximité du nouveau musée est étudié actuellement: en effet la ville manque un peu de structures d'accueil..

Avec l'ouverture du magnifique Musée du Châtillonnais et bientôt celle du Parc Champagne-Bourgogne, les visiteurs affluent par cars entiers, et il faut les accueillir de façon satisfaisante.

Une bonne nouvelle : Le prix de l'eau va baisser d'environ 30 euros annuellement  pour un foyer de deux personnes...

 

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

Des rénovations auront lieu:

 

-Celle du bâtiment de  l'esplanade Saint Vorles où réside notre talentueuse troupe de théâtre "la Compagnie des Gens"

-L'école Cailletet aura un préau,pour moi une bonne nouvelle !!!

-La caserne des Pompiers sera réorganisée ..
Hubert Brigand a d'ailleurs salué l'efficacité de nos vaillants sapeurs puisqu'il a été conduit à l'hôpital  par eux  ,lors de son grave accident.

-L'Hôpital Michel Sordel va mieux:le mammographe fonctionne,le scanner va arriver.."nous sommes en état de grâce" a -t-il dit..

En tant que Conseiller Général du Canton, Hubert Brigand a évoqué les problèmes des carrières de pierres Châtillonnaises qu'il soutient,celles de Nod sur Seine ont été rachetées,il espère que la conjoncture va permettre la relance très espérée pour les autres également (Etrochey, Chamesson..)
Le lycée de la Barotte accueille maintenant la section de Semur en Auxois, ce qui est un plus pour le canton.

Pour terminer, Hubert Brigand nous annonça que le jumelage avec les cités Belges (Walcourt et Esneux) et Allemande ( Ratzeburg), aura lieu à Châtillon cette année, au moment des Journées Châtillonnaises, et qu'en octobre nous verrons le rassemblement des Châtillon de France,de très belles fêtes en perspective  et d'intéressants articles pour le blog !

 

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

 

 

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

Les Voeux pour 2010 à Châtillon sur Seine

Le Député, Président du Conseil Général, François Sauvadet, prit ensuite la parole pour assurer tout son soutien à la ville et au Châtillonnais tout entier..

 

Un petit détail qui nous a tous beaucoup plu :

Dorénavant, plus de Champagne servi dans les réceptions du Conseil Général,mais du Crémant..

Un délicieux Crémant Châtillonnais  fut ensuite offert aux nombreuses personnes présentes qui se retrouvèrent joyeusement autour de ce verre de l'amitié..

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #chatillon, #chatillonnais, #general, #hubert, #maire

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Publié le 22 Juillet 2009

La collection particulière de Jean-Philippe Cuzin...

L'inauguration d'une des célèbres (et regrettées ) expositions de Christian Ladarré..

Ce dernier est entouré de Michel Serex,André Leroux,Jacqueline Storno et Hubert Brigand.

La collection particulière de Jean-Philippe Cuzin...

La collection particulière de Jean-Philippe Cuzin...

Monsieur Gaudin,maire de Marseille en visite...peut-être à Recey sur Ource ??(car je crois reconnaître Monsieur Vinot,revêtu de son écharpe tricolore)

On reconnaît Monsieur Poujade alors maire de Dijon.. 

La collection particulière de Jean-Philippe Cuzin...

Qu'ils doivent être grands à présent ces jeunes garçons... 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #collection, #cuzin, #maire, #monsieur, #particuliere

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Publié le 15 Juillet 2009

Le déluge s'est abattu sur notre ville les 13 Juillet et 14 Juillet 2009..

Les concerts ,la retraite aux flambeaux,le feu d'artifice et le bal populaire ont été annulés le soir du 13..
La kermesse de l'après-midi du 14 l'a été également..

Par contre la revue du matériel des Pompiers  par Monsieur le Maire et son Conseil Municipal a tout de même eu lieu le 14 au matin..

En voici quelques images: 

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Monsieur le Maire et le chef de Corps des Pompiers de Châtillon.

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

La grande échelle n'a pas été déployée comme l'an dernier..

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

La tenue doit être impeccable !

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Les jeunes sapeurs-pompiers..

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Sous la pluie il faut rester stoïque...

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

La présentation au Maire des Jeunes Sapeurs-Pompiers ...

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Des jeunes très émus...

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Et maintenant,le Chef de Corps va donner le départ du défilé dans les rues de la ville,avec les sirènes à fond , bien entendu... 

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Le 14 Juillet 2009 à Châtillon sur Seine

Un peu tristounet ce 14 Juillet..
On me dit que le feu d'artifice est reporté...mais à quand ? 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #2009, #chatillon, #jeunes, #juillet, #maire

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Publié le 5 Avril 2009

Monsieur le Maire de Châtillon sur Seine et Monsieur Mayer,président de la Banque Alimentaire ,évoquent l'ouverture de cette dernière le 17 Avril..

Les locaux de la ville,comme pour le Resto du Coeur, sont aussi fournis gracieusement pour les distributions et le stockage.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #alimentaire, #evoquent, #maire, #monsieur, #president

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Publié le 5 Avril 2009

Et voici la photo-souvenir de cette campagne du Resto du Coeur de Châtillon sur Seine 2008-2009..

Benévoles,membres des Associations aidantes,Présidents et Maire de la Ville,heureux de l'effort accompli..

Un au-revoir,mais pas un adieu,puisqu'ils se retrouveront à la fin de l'année pour reprendre leur courageuse croisade en faveur des plus démunis d'entre nous..

Et pour terminer,je tiens,moi aussi les féliciter et les encourager pour leur magnifique travail et leur générosité,qui se fait si rare de nos jours ..



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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #aidantes, #maire, #photo-souvenir, #presidents, #ville

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