Ariès conçoit sa première voiture de course, dérivée du châssis 20/30 HP, avec une boîte 4 rapports, 4 cylindres, un arbre à cames en tête et une transmission classique.
Engagée dans le circuit des Ardennes puis à la Coupe de la Presse et enfin à la Coppa Florio en Italie, la voiture ne fait que de la figuration.
Néanmoins, le Baron Petiet persiste dans la compétition et il concentre ses efforts sur le modèle monocylindre VT, avec 4 soupapes et un arbre à cames en tête .
En 1908, cette voiture remporte quelques victoires et places d'honneurs. Mais Charles Petiet stoppe provisoirement la participation d'Ariès en course.
Alors que les modèles haut de gamme CE et Q, dérivés du modèle L sortent des chaînes, la crise économique de 1908 frappe.
La tendance est alors aux modèles populaires et bon marché, l'usine de Villeneuve-la-Garenne produit alors le modèle B.
En 1909, la crise économique persistent, le créneau de la petite voiture économique est de plus en plus demandé, Ariès propose donc le modèle S, une auto utra-légère.
En 1910, Ariès continue dans les véhicules de "poche" avec la série type V (8/10 HP) qui, comme les modèles S, s'étofferont pour passer dans la catégorie des 10/12 HP à partir de 1912.
Ariès diversifie la production des véhicules utilitaires, innove en commercialisant les premiers camions à benne basculante.
En 1911, le camion R4, obtiendra la prime qu'offre le Ministère de la guerre dans le but de promouvoir des transports routiers de qualité.
Du coup, au fil des ans, Ariès présentera régulièrement ses camions aux différents concours organisés par l'armée ou aux concours de régularité et de consommation, se classant à chaque fois aux places d'honneur.
En 1912 la dernière évolution du modèle P adopte le moteur sans-soupape Knight.
En 1912 toujours, une série de camions de moyens tonnages, le R6, fait ainsi son apparition.
En 1913 il engage trois voitures de tourisme 12/16 HP dans le Tour de France. Sur les 28 voitures au départ, 17 seront à l'arrivée dont deux Ariès, l'une d'elles remportant l'épreuve.
Lorsque la guerre éclate, Ariès, participe à l'effort de guerre et augmente le rythme de sa production.
Plus de 3.000 camions 18/24 HP seront fabriqués durant la guerre, ainsi que quelques voitures de tourisme destinées à l'État Major.
A partir de 1916, Ariès fabrique également des moteurs d'avions V8 Hispano-Suiza. Une usine est construite, à Paris, dans le 20e arrondissement.
En 1918 la production Ariès redémarre.
Les locaux de Villeneuve-la-Garenne sont abandonnés au profit d'une nouvelle usine située à Courbevoie, avenue Marceau. Le modèle CC sort des chaînes.
En 1920, Ariès reprend la production de la série S de 1913 qui, réactualisée, prend l'appellation de "Nouvelles 15 HP Ariès".
Ces modèles seront construits jusqu'en 1929, dans différentes versions, dont une utilitaire.