aries

Publié le 18 Juillet 2008

En 1903, il fonde sa propre marque : ARIÈS, 39 quai d’Argenteuil, à Villeneuve la Garenne, d’où sortent voitures de tourisme et camions.

Dès les années 1906,1907 et 1908, ARIÈS fournissait des autobus à étage à Londres, des autobus sur rails à Moscou et l’aéronautique russe, des taxis à New York, des véhicules pour les compagnies de transport de la cordillère des Andes, de Buenos Aires, de Lima, du Caire et des véhicules pour l’armée française.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #aries, #automobiles, #fondateur, #marque, #vehicules

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Publié le 18 Juillet 2008

 

Après avoir découvert l'existence du Baron Charles Petiet,j'ai fait des recherches sur cette fameuse marque d'automobiles ARIES que je ne connaissais pas...

Vous non plus sans doute !

Alors voici ce que j'ai trouvé ,vous verrez qu'ARIES ce n'était pas rien....


Ariès est une ancienne firme de fabrication d'automobiles crée en 1903 par le baron Charles Petiet.

Un lycée porte son nom à Villeneuve-la-Garenne.

Fraîchement diplômé en tant qu'ingénieur de l'École centrale des arts et manufactures de Paris, Charles Petiet crée la Société des Automobiles Ariès, à Villeneuve-la-Garenne quai d'Argenteuil (quai Sisley).

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Rédigé par Christaldesaintmarc

Publié dans #aries, #automobiles, #charles, #firme, #petiet

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Publié le 18 Juillet 2008

 

(entrée des usines Ariès à Villeneuve -la-Garenne)

Le nom Ariès est la traduction latine du mot bélier, un animal qui symbolise la force, l'audace et l'agilité, des qualités que le Baron Petiet tient à retrouver dans ses automobiles.

Le choix de Villeneuve-la-Garenne, est dicté grâce à un contrat signé avec l'usine Aster pour la fourniture des moteurs, qui équiperont les premiers modèles Ariès, et qui a son usine à Villeneuve.

Le Baron Petiet entend concevoir des voitures qui soient de qualités et robustes.

Le succès de ses premiers modèles l'encourage dans cette voie, une gamme complète de véhicules Ariès voit le jour, elle s'étend du modèle C de 8/10 HP au modèle F de 30/35 HP.

Fin 1903, un représentant de commerce entreprend un tour de France, d'environ 5.000km, au volant d'une Ariès type B (12/14 HP), sans incidents mécaniques.

C'est une superbe publicité qui vient à point pour cette entreprise naissante.

Rapidement, les "anciens" modèles se perfectionnent et de nouveaux font leur apparition.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 18 Juillet 2008

 

En 1905, ceux de la série G (18/22 ou 30/35 HP) puis I (12/15 puis 18/22 HP). L'Ariès G3, 4 cylindres, rallie l'usine Ariès de Lyon, à 500 km, en moins de 8 heures, avec une consommation 10 litres aux 100, un record pour l'époque.

Cette même année Ariès établit le record du mile à Ostende avec 106 km/h.

Parallèlement au développement des voitures de tourisme, des véhicules utilitaires sont étudiés et des fourgons participent aux manœuvres militaires.

Toujours en 1905, Ariès construit des omnibus.

Ils seront les premiers à assurer le transport de voyageurs en milieu rural.

En 1906, Ariès commercialise le luxueux modèle L de 12 litres de cylindrée.

En 1907, les modèles P (20/30 HP) sont lancés, ils constitueront les modèle phares de la marque jusqu'à la guerre.

C'est à bord d'un modèle de la série O que Edmond Borde, beau-frère de Charles Petiet, réussit à rallier Paris et Madrid en 44 heures avec une consommation moyenne de 11,5 litres aux 100.

Cette expérience prouve que des petites voitures peuvent être les égales des grandes, au niveau de l'endurance et des performances.

En tant que constructeur de véhicules industriels Ariès produit deux nouveaux modèles, le premier avec une charge utile de 700 kg et le second entre 4,5 et 6,5 tonnes.

Les véhicules Ariès fournissent également les pays étrangers.

Ariès exporte des autobus à étage pour Londres, des taxis pour New York et des camions partent pour l'Espagne et l'Amérique latine.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 18 Juillet 2008

 

Ariès conçoit sa première voiture de course, dérivée du châssis 20/30 HP, avec une boîte 4 rapports, 4 cylindres, un arbre à cames en tête et une transmission classique.

Engagée dans le circuit des Ardennes puis à la Coupe de la Presse et enfin à la Coppa Florio en Italie, la voiture ne fait que de la figuration.

Néanmoins, le Baron Petiet persiste dans la compétition et il concentre ses efforts sur le modèle monocylindre VT, avec 4 soupapes et un arbre à cames en tête .

En 1908, cette voiture remporte quelques victoires et places d'honneurs. Mais Charles Petiet stoppe provisoirement la participation d'Ariès en course.

Alors que les modèles haut de gamme CE et Q, dérivés du modèle L sortent des chaînes, la crise économique de 1908 frappe.

La tendance est alors aux modèles populaires et bon marché, l'usine de Villeneuve-la-Garenne produit alors le modèle B.

En 1909, la crise économique persistent, le créneau de la petite voiture économique est de plus en plus demandé, Ariès propose donc le modèle S, une auto utra-légère.

En 1910, Ariès continue dans les véhicules de "poche" avec la série type V (8/10 HP) qui, comme les modèles S, s'étofferont pour passer dans la catégorie des 10/12 HP à partir de 1912.

Ariès diversifie la production des véhicules utilitaires, innove en commercialisant les premiers camions à benne basculante.

En 1911, le camion R4, obtiendra la prime qu'offre le Ministère de la guerre dans le but de promouvoir des transports routiers de qualité.

Du coup, au fil des ans, Ariès présentera régulièrement ses camions aux différents concours organisés par l'armée ou aux concours de régularité et de consommation, se classant à chaque fois aux places d'honneur.

En 1912 la dernière évolution du modèle P adopte le moteur sans-soupape Knight.
En 1912 toujours, une série de camions de moyens tonnages, le R6, fait ainsi son apparition.

En 1913 il engage trois voitures de tourisme 12/16 HP dans le Tour de France. Sur les 28 voitures au départ, 17 seront à l'arrivée dont deux Ariès, l'une d'elles remportant l'épreuve.

Lorsque la guerre éclate, Ariès, participe à l'effort de guerre et augmente le rythme de sa production.

Plus de 3.000 camions 18/24 HP seront fabriqués durant la guerre, ainsi que quelques voitures de tourisme destinées à l'État Major.

A partir de 1916, Ariès fabrique également des moteurs d'avions V8 Hispano-Suiza. Une usine est construite, à Paris, dans le 20e arrondissement.

En 1918 la production Ariès redémarre.

Les locaux de Villeneuve-la-Garenne sont abandonnés au profit d'une nouvelle usine située à Courbevoie, avenue Marceau. Le modèle CC sort des chaînes.

En 1920, Ariès reprend la production de la série S de 1913 qui, réactualisée, prend l'appellation de "Nouvelles 15 HP Ariès".

Ces modèles seront construits jusqu'en 1929, dans différentes versions, dont une utilitaire.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 18 Juillet 2008

 

En 1923 apparait un nouveau modèle, le CC4.

Il s'agit une évolution du CC2 qui permet de proposer des voitures 4 places et non plus 2/3 places.

La puissance des moteurs est développée et les voitures seront indifféremment référencées CC4 (CC4-2, CC4-3, CC4N, ...) ou S (SL2, S4,...), S désignant sport ou super.

En 1925 les ingénieurs d'Ariès présentent de véritables voitures de course.

Ces modèles, "Grand sport", bénéficient de moteurs gonflés, avec arbre à cames en tête et sont habillés de très belles carrosseries ouvertes et profilées à vocation très sportive.

Engagées dans plusieurs épreuves, les voitures se comportent honorablement.

Mais ce sont surtout les versions Grand Sport 3 litres, utilisant un moteur plus puissant, qui se distinguent.

Seconde dans la célèbre coupe Boillot en 1926, une Grand Sport 3 litres termine à la première place dans les courses de côte de Boulogne et Argenteuil, avant de remporter, l'année suivante, les 6 heures de Bourgogne, les 24 heures de Belgique, la coupe Florio, le Critérium International et enfin la coupe Boillot, pour ne citer que les plus importantes.

En 1927 Ariès participe aux 24 heures du Mans, mais abandonne.

À la 22e heure la GP 2 tête de la course abandonne.

Cette même, une 8/10 HP Ariès, de série, s'illustre lors d'un raid de 20.000 km autour du Sahara, démontrant la robustesse et l'endurance de ce modèle.

Dans le domaine des utilitaires, si l'immédiat après-guerre a été satisfaisant, les affaires périclitent, surtout à partir de 1923.

Non seulement la demande s'essouffle, mais la concurrence se fait de plus en plus sérieuse, avec Berliet et Renault en particulier.

Les ventes des automobiles sont elles aussi menacées et alors que de nombreuses marques disparaissent, Ariès s'efforce de survivre en simplifiant progressivement son catalogue, pour s'orienter vers le modèle unique, le type CB4.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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