Dernièrement, une de mes amies m'a montré la photo qu'elle avait prise de la  jolie sculpture de cette salamandre sur le mur d'une maison de la rue du Recept..

Je suis allée à sa recherche, et j'ai eu la surprise de voir d'autres ravissantes sculptures de personnages, d'animaux, de plantes sur l'encadrement de la porte d'une autre maison..

Des sculptures pleines de finesse et même d'humour !

La curiosité est un vilain défaut, je vous le concède, mais je me suis approchée de la boîte aux lettres pour lire le nom du propriétaire qui avait si magnifiquement décoré sa maison..

Et bien, il s'agit de la maison de Pascal Pierre, le célèbre potier  !! Mon petit doigt m'a dit que ces ravissantes décorations devaient être l'oeuvre de son fils Reynald, dont je vous ai montré plusieurs fois les sculptures.

Lorsque je suis allée voir la belle exposition de sangliers de Pascal Pierre, je lui ai posé la question...oui, il s'agit bien du travail de son fils, et il m'a permis de les montrer sur le blog..

Allez faire un tour rue du Recept, et admirez ce travail qui vaut le déplacement !

Et sur une autre maison, j'ai vu ceci :

Que de surprises à découvrir dans cette ancienne rue de Châtillon sur Seine !

(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à  l'alimenter .

Merci.)

Entrée de la ruelle des Evolots..
(photo que m'a aimablement envoyée Pierre Magès)

Ce passage, jadis fort pittoresque, a été défiguré il y a une vingtaine d'année par l'un des riverains, au cours d'une opération immobilière assez discutable.

Il prenait près du café du Cours-l'Abbé pour descendre jusqu'au lavoir et rejoindre la rue Courcelles-Prévoires.

L'origine du nom est très mal connue : Bouxerande, Bousserande, Boyxerande, Boisserande.

La forme Boussambre apparaît dès la fin du XVI° s.

L'explication pourrait être la suivante : Randa (mot celtique) signifie limite; Bukk (racine franque) signifie hêtre.

Le mot Bouxerande est très ancien , au moins aussi ancien, que l'embryon de la communauté de Chaumont et il signifie probablement limite de la hêtraie.

(documentation toujours de Michel Diey)

Le Cours l'Abbé,à Châtillon sur Seine,a retrouvé sa quiétude après la fête foraine de la Saint Vorles et les Journées Châtillonnaises...

Ce sont les joueurs de boules qui en ont pris possession !

L'origine de son nom par Michel Diey:

Henri Lenet, de Larrey, nommé prieur de l'abbaye Notre Dame en 1664, acheva les édifices commencés, embellit les jardins et fit planter d'arbres cette esplanade qui séparait l'abbaye de la porte de l'Abbaye ou de Paris et on donna donc à ce lieu le nom de Cours l'Abbé.

On l'appela également le Cours Vert et pendant la Révolution le Cours de l'Exercice.

Cette rue est une rue moderne,mais il m'a semblé intéressant de donner l'explication de son nom..

L'origine de ce nom est mal connue et nous avons deux solutions : il y avait là le domaine de la Feuillée (venant des arbres ?) ayant appartenu aux Templiers puis aux Chevaliers de Malte.

Ce domaine était doté d'un château fort (peut-être le château Gaillard ?) dont les derniers pans ont disparu sous Louis XV.

Il fut ensuite possédé pendant de nombreuses années par les Du Ban de la Feuillée, dont l'un, Pierre De la Marche Du Ban de la Feuillée, fut gouverneur des villes de Dôle et Châtillon et élu de la noblesse du bailliage de la Montagne aux Etats de Bourgogne en 1677.

Le nom de la Feuillée venait de Alphonsine de la Feuillée qui avait épousé Hardy Du Ban en 1276 au retour de la dernière croisade de Saint Louis.

Cette dernière version nous semble la plus plausible.

(Ces recherches si pertinentes,sont toujours de Michel Diey que je remercie encore au passage !)

Cette ruelle,comme celle du Petit Haut,aboutissait à une poterne ouvrant sur les murs forts et on l' appelait ruelle du Potis.

Le vieux français employait le mot Postiz, au sens de poterne.

Il n'est pas douteux que cette ruelle conduisait à la Porte Basse.

Le Petit Bas fut aussi appelé quelques fois le Petit Gillot.

On voit au fond de la ruelle le bâtiment de la MJC.

Les quartiers de la place Marmont et de la Gare ayant été édifiés sous les règnes de Louis-Philippe et Napoléon III, cette rue a été tracée à l'emplacement ou à proximité de l'ancienne ferme de l'abbaye Notre Dame.

Elle a été officialisée par l'arrêté du 21 janvier 1865

Cette rue existait dès le Moyen Age et faisait partie du faubourg du même nom, qui vient peut-être de Corcelae Presbiterorum : des prêtres ?

Elle est parallèle au Cours l'Abbé.

Je ne pourrai photographier ce dernier que lorsque les Journées Châtillonnaises seront terminées puisqu'elles s'y tiennent...(samedi 28 et dimanche 29 juin)

Je renouvelle tous mes remerciements à Michel Diey qui par sa grande érudition et par sa parfaite connaissance de Châtillon,m'a permis de donner la signification du nom des anciennes rues de la ville....

Cette ruelle aboutissait à une poterne ouvrant sur les murs forts et on l' appelait ruelle du Potis.

Le vieux français employait le mot Postiz, au sens de poterne.

Il n'est pas douteux que cette ruelle conduisait à la Porte Haute.

En passant rue Saint Jean,on peut admirer les arcs-boutants de l'Eglise du même nom...