L de filles
Mes deux elles, si petites, si jolies, si rieuses
ont grandi bien vite.
Et dans une envolée gracieuse
munies d’un panier doré pour les rêves à cueillir
ont quitté le nid, bien ailées pour l’avenir.
Pas de larmes dans le ciel des filles,
l’eau est en bas, et moi aussi.
La maison, statue sans ailes, est vide, trop grande sans elles…
Pas d’L chez les garçons,
L’R de la terre sans doute, de la rivière et des forêts.
Silence, patience au bord de l’eau …
Silence, patience au fond des bois ...
« Marche, la mère, c’est bon pour les os.»
Je marche et je rêve …
Campanules, ancolies, épilobes ...
renoncules, camomilles, nivéoles …
Que c’est joli des L de fleurs !
Je les cueille et mon cœur s’allège.
Un gros bouquet pour elles !
J’avais oublié que les ailes ça va, ça vient,
ça vole, ça revient !
Et dans un tourbillon de tissu fleuri,
voilà mes elles qui reviennent !
Joyeuses et jolies,
douces comme des plumes
des petites elles dans les bras.
quel joli poème n'est ce pas ??
Et bien le jury du concours de poésies 2007 lui a décerné le Premier Prix,c'était bien sûr bien mérité!
bravo Roselyne pour votre sensibilité !
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