Publié le 23 Août 2015
Publié le 28 Octobre 2014
Un bien beau concert a eu lieu le 1er novembre 2014 dans la jolie église de Marcenay, si bien rénovée...
Madame Rothe, maire de Marcenay, a présenté les deux musiciens, Benjamin Ioli, flûtiste, président de l'école municipale et orchestre d'harmonie de Dijon, et Nina Mamone, pianiste.
Benjamin Ioli a tout d'abord proposé aux auditeurs venus très nombreux (l'église était pleine) trois créations d'Astor Piazzolla, intitulées "Suite de l'ange" :
-Milonga del Angel
-Muerte del Angel
-Resurreccion del Angel
Au pied de l'ange qui orne le chœur de l'église de Marcenay !
Benjamin, virtuose de la flûte traversière a été accompagné au piano par Nina Mamone.
Nina a ensuite présenté le morceau suivant qui était une tarentelle de Giuseppe Rossini "La Danza", un morceau cher au cœur des deux artistes puisqu'ils sont tous deux d'origine italienne !
Nina a annoncé ensuite six danses populaires roumaines de Bela Bartok:
Danse du bâton, Danse du Châle, Sur place, danse du Bucsum,, polka roumaine et danse rapide.
Après ces danses, nous avons pu apprécier une fantaisie brillante sur Carmen de Georges Bizet.
Les deux jeunes artistes ont ravi l'assistance qui les a beaucoup applaudis et a réclamé un bis...
Le bis a été tout naturellement la Danza, Tarentelle italienne pleine de vivacité, magnifiquement interprétée...
Et Saint Vorles, lui aussi, a apprécié sans doute cette musique céleste...
L'église de Marcenay rénovée :
http://www.christaldesaintmarc.com/l-eglise-de-marcenay-a91863767
Publié le 3 Juin 2013
L'église de Marcenay possède un clocher-porche datant sans doute de 1773. L'église a été remaniée plusieurs fois, mais sa première construction, dûe à Brunon de Roucy, évêque de Langres, daterait du début du XIème siècle.
Seul témoin extérieur de l'église romane, cette petite fenêtre de la nef.
Voici la nef de l'église . On s'aperçoit que les voûtes ont été refaites au XVème siècle. Les parties romanes sont ainsi "masquées" par les parties plus récentes.
Les piles carrées des piliers sont lombardes et d'époque romane.
Les voûtes du XVème siècle, superposées aux voûtes romanes sont bien visibles ici.
Aux retombées des ogives du XVème, on aperçoit de curieuses figures :
Dans le bas-côté gauche se trouve la chapelle de la Vierge.
De l'autre côté de ce bas-côté on aperçoit les fonds baptismaux . On voit bien ici la base carrée des piliers lombards :
Dans le bas-côté gauche on découvre la chapelle de saint Vorles :
Saint Vorles est évoqué par une statue :
Un buste-reliquaire :
Des plaques explicatives :
Une bannière de procession :
L'histoire de Saint Vorles et de sa bilocation :
La tradition dit que Saint Vorles, fils d'un roi de Bourgogne, aurait quitté la cour pour se livrer à sa vocation. Sa grande piété , ses hautes vertus et son humilité frappèrent le roi Gontran, dont il devint le conseiller et l'ami. Souvent le roi venait visiter Vorles dans son humble cure de Marcenay.
"Un jour, dit le chanoine Aganon dans son homélie, le ministre du Seigneur, pour répondre au désir du roi, commença l'office solennel suivant l'usage. Mais après la lecture de l'Evangile, il parut s'assoupir, comme on rapporte qu'il arriva au grand saint Ambroise à l'heure du trépas de saint Martin. Cependant le roi et les grands qui l'accompagnaient, témoins d'un événement si singulier, ne pouvaient se dissimuler entre eux leur inquiétude et leur surprise. Mais aucun d'entre eux ne voulut se hasarder de parler au bienheureux prêtre. Enfin, après l'espace d'une heure environ, le serviteur de Dieu revenu à lui-même continua l'office qu'il avait commencé. Et lorsqu'il eut fini, le roi l'aborda pour lui demander ce qui était arrivé... Alors l'homme de Dieu lui raconta que l'ennemi du genre humain avait mis le feu dans une maison du village de Plaines, distant de Marcenay de quelques lieues, tandis que les habitants s'étaient rendus à Mussy pour y entendre le service divin, n'ayant laissé dans le village qu'un seul enfant en bas-âge. Saint Vorles ajouta que le Seigneur lui ayant fait connaître ce qui se passait, il s'était hâté d'obéir à ses ordres, qu'il avait retiré l'enfant des flammes et arrêté l'incendie.
A ce récit, le roi, encore plus étonné, envoya sur les lieux, pour s'assurer du fait, des gens de sa suite qui constatèrent l'authenticité de tout ce qu'avait dit l'homme de Dieu "
A la fin de sa vie, Gontran devint très pieux et entra au monastère Saint Marcel de Chalon sur Saône. Peu après sa mort, il fut proclamé saint par son peuple.
Voici un de ses reliquaires :
Au fond du chœur, un vitrail moderne nous rappelle le miracle de saint Vorles, miracle qui se nomme "la bilocation"
Dans le chœur de l'église, sous l'autel, se trouve une crypte voûtée de la fin du VIème siècle, qui contient un sarcophage dit "tombeau de Saint Vorles" de la même époque.
Après une vie remplie d'abnégation et de dévouement,le "serviteur des serviteurs de Dieu" mourut le 26 juin 591. Son corps fut inhumé dans ce sarcophage où il resta jusqu'en 868, époque à laquelle l'évêque Isaac craignant les invasions normandes ( ce ne fut peut-être qu'un prétexte...) le fit porter à l'abbatiale du château de Châtillon sur Seine qui prit alors le nom d'église Saint-Vorles .( et non en 800 comme le dit la plaque vue plus haut.)
C'est la photographie de cette église qui orne le haut de ce blog.
Une trappe, près de la sacristie, laisse voir, lorsqu'on la soulève, les restes de l'ancienne abside.
Quelques statues du XVIème siècle ornent l'église .
On a découvert près de l'église des sarcophages d'époque mérovingienne, on en a placé quelques uns dans la travée de gauche.
(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à l'alimenter .
Merci.)