"Les Arts décoratifs sous le Premier Empire et la Restauration", une conférence de Brigitte Serre-Bouret pour l'Association Culturelle Châtillonnaise
Publié le 11 Mars 2024
LES ARTS DÉCORATIFS SOUS L’EMPIRE ET LA RESTAURATION
Avec son cortège de tragédies humaines et sociales, la Révolution française a fait table rase de tout ce qui caractérisait l’Ancien Régime et particulièrement dans le domaine des arts décoratifs.
Cependant dès 1799, lorsque Napoléon Bonaparte devient premier Consul, le phénix renaît peu à peu de ses cendres.
Les prémices s’en font sentir durant la courte période du Consulat ou le difficile approvisionnement en matières premières suscite l’ingénuité des artisans.
Sur fond des campagnes d’Italie et d’Egypte, le goût pour l’Antiquité grecque et romaine, amorcé par le mouvement néo-classique débouche sur une mode vestimentaire gracieuse et libérée.
Un florilège de nouveaux motifs,ornent textiles, bois et métaux précieux.
Ils servent un nouveau style que l’Empereur désire solennel, précieux et dont le mobilier le plus souvent en acajou traduit toute la pompe.
En 1815, la Restauration des Bourbons amorce un retour au classicisme et à la pudeur.
La mode couvre la poitrine et les bras des femmes, l’anglomanie instaure le dandysme.
Les artisans revisitent l’histoire. Le Moyen âge, la Renaissance, sont à la mode.
Aux bals costumés de la Duchesse de Berry le style Troubadour triomphe aux sons des valses nouvelles de Chopin cependant que le Romantisme enflamme tous les cœurs jusqu’aux Trois Glorieuses qui voit l’avènement de Louis-Philippe.
Brigitte Serre-Bouret est docteur en Histoire de l’art et archéologie, Conservateur en chef honoraire du patrimoine.
Après plus de trente ans de direction de musées de Beaux-arts, elle se consacre aujourd’hui à la recherche et à l’enseignement supérieur dans ses domaines de compétences.
La conférence aura lieu à la mairie de Châtillon S/Seine, le lundi 18 mars 2024 à 14h30 précises.