• Souvenirs de Pierre Roy :Les Religieuses à Aisey sur Seine au XIXème siècle

    Les sœurs de saint Vincent de Paul au village

    Au centre d'Aisey sur Seine existe une immense maison, propriété de la Commune.

    Souvenirs de Pierre Roy :Les Religieuses à Aisey sur Seine au XIXème siècle

    Souvenirs de Pierre Roy :Les Religieuses à Aisey sur Seine au XIXème siècle

    La congrégation des soeurs de Saint Vincent de Paul y avait un bureau de bienfaisance.

    Grandes salles, froides et austères où la Mère Gabrielle (90 ans) et Sœur Marie, enseignaient.

    La séparation de l’Eglise et de l’Etat y mit fin en 19O6.

    L’interdit n’empêchait pas l’enseignement religieux du catéchisme et préparation à la première communion des enfants des pays voisins.

    Il y avait une salle d’apothicairerie avec des bocaux de plantes médicinales, quelques flacons de teinture d’iode, picrique, eau oxygénée, onguents, ouate, gaze en modeste quantité et gratuité des soins.
    La congrégation vivait modestement, on rencontrait sœur Marie,les cornettes amidonnées, flottant au vent, poussant une charrette en osier dans les paroisses, recevant quelques subsides, une douzaine d’œufs par ci, une livre de beurre par là, un morceau de porc dans une ferme, lait, fromages etc…

    Toujours dévouées au service des malades, handicapés et mourants. Elles avaient la sympathie des habitants à part quelques durs contre l’Eglise et leurs quolibets tels que « Tiens les grenouilles de bénitier qui quêtent », un chant monocorde : 

    « Si les curés et leurs galettes voulaient nous faire mettre à genoux,

     citoyens envoyons-les paître,

     et votons Victor Genou,

    marchons sur les pas de Victor,

     il est couronné de chez nous.

    A tout coup, vive Genou » (illustre inconnu !)

    Le missel qui s'exprime

    Autrefois, on interrogeait le missel pour connaître la réponse à des questions posées.

    Pour cela il faut un missel ouvert à la page de l’Evangile selon saint Jean.

    Mettre une clé de porte à cet endroit au centre, laisser dépasser l’anneau de 2 à 3 cms hors du livre, le fermer, l’attacher serré avec une ficelle. Être dans une chambre calme avec une seconde personne motivée, se tenir debout, les deux personnes sont face à face, prendre le missel, le soutenir par l’index sous l’anneau de la clé, la paume de la main en haut, le bras plié aux hanches, l’extrémité des index ne doivent pas toucher le corps de la clé pour ne pas gêner les pulsations, être calme, se concentrer sur le sujet, poser la question à haute voix…

    Attendre que se manifeste la réponse par oui le missel tourne à droite, par non il tourne à gauche.

    Pas d’idées préconçues. Les questions à poser doivent être réelles et sérieuses. Exemple : connaître l’évolution de la santé d’une personne.

    Il faut de la pratique.

    Les questions de n° de loto ou des chevaux ou de ce genre sont exclues, ceci fait partie de la loi des probabilités.

    C’est comme en radiesthésie, il fait une certaine pratique.

    Cette pratique s’effectua dans certains endroits du Châtillonnais.

    Enfants, ma sœur, moi et maman, y avions recours.

    Voici la fin du texte de Pierre Roy, écrit de sa main, et son dessin explicatif :

    Souvenirs de Pierre Roy :Les Religieuses à Aisey sur Seine au XIXème siècle


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :