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"Les Trente glorieuses", une conférence de Denis Ulrich pour l'Association Culturelle Châtillonnaise
Les 30 glorieuses (1945-1975)
Les « 30 glorieuses » est une période brillante qui débute après la seconde guerre mondiale et qui va bénéficier à l’ensemble des pays occidentaux dont la France.
C’est une période de forte croissance économique d’élévation du niveau de vie et d’enrichissement collectif.
C’est également une époque de forte croissance démographique, le baby-boom.
Cette conférence sera présentée par Denis ULRICH.
Denis ULRICH a fait toute sa carrière comme maître de conférences à l’université de Besançon où il a enseigné l’histoire du droit, l’histoire économique, mais aussi le droit civil.
Actuellement retraité, il intervient à l’université pour tous de Bourgogne.
date : lundi 14 octobre 2024
Heure : les conférences commencent à 14h30 précises : ouverture des portes 14h15
lieu : Salle des conférences - Mairie de Châtillon-sur-Seine (entrée : Rue du Président Carnot)
tarif : adhérent 7€ / non-adhérent 9€
contact : accutb21@gmail.com ou 06.83.89.36.00
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Après la visite de la maison de Jeanne d'Arc, les Amis du Musée se sont rendus au centre d'interprétation qui nous explique toute l'histoire de la Pucelle, notre héroïne nationale.
Nous avons tout d'abord assisté à la projection d'un film, réalisé avec des marionnettes, qui nous conte l'histoire de Jeanne.
La magnifique entrée du centre d'Interprétation présente une grande partie des représentations picturales de Jeanne.
Hélas aucune ne peut nous donner une réelle image d'elle...
De très belles reproductions de vitraux, représentant les étapes de l'épopée johannique, illuminent le Centre...
Ici, l'on suit la vie de Jeanne depuis sa naissance jusqu'à sa mort.
Une remarque personnelle : dommage que sur le chemin que Jeanne a suivi, de Vaucouleurs à Chinon, le concepteur de ce panneau ait oublié son arrêt à l'abbaye de Pothières en Châtillonnais, où elle passa la nuit !
(Autres arrêts où Jeanne se reposa, après des étapes de 50 kms à cheval :
St Urbain – Clairvaux – Pothières – Auxerre – Mézilles – Gien – Salbris – Romorantin – Saint Aignan – Sainte Catherine de Fierbois )
Des documents sont à la disposition des visiteurs...
Cette sculpture est une variante de la statue commémorative érigée en 1562 à Orléans, sur le pont sur la Loire. Un détail du costume (la fraise) permet de dater cette sculpture du début du XVIIème siècle.
Mutilée au niveau des bras et des jambes, la statue a été restaurée au milieu du XIXème siècle et une réplique en fonte a été placée dans la niche située au dessus de la porte principale de la maison de Jeanne.
Les modèles antérieurs ayant tous disparu, il s'agit de la plus ancienne statue de Jeanne d'Arc conservée
Jeanne en prière...
Des mannequins en costume d'époque ajoutent de l'authenticité à l'histoire contée au Centre d'Interprétation.
La dernière salle est très amusante, elle nous montre comment le nom de Jeanne a été utilisé à des fins publicitaires ! *
Notre guide, passionné par la vie de Jeanne d'Arc a répondu aux questions des visiteurs, merci à lui pour sa gentillesse et ses immenses connaissances.
Et en partant de Domrémy, un au-revoir de notre héroïne nationale !
* Jenry Camus a réalisé il y a quelques années une exposition sur le thème: de "Jeanne d'Arc insolite", à revoir en cliquant sur ce lien :
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Les adhérents des Amis du Musée du Pays Châtillonnais ont effectué un bien agréable voyage culturel, le vendredi 4 octobre 2024, dans deux lieux emblématiques du département des Vosges .
Tout d'abord la visite, à Domrémy-la-Pucelle, de la maison natale de Jeanne d'Arc et de son très beau centre d'interprétation, puis ensuite la découverte à quelques kilomètres de Domrémy, d'un site archéologique étonnant et passionnant, celui de "Grand, la gallo-romaine".
A notre première étape, nous avons découvert la maison natale de Jeanne d'Arc.
Les membres des Amis du Musée ont eu la chance d'être accompagnés par un guide très agréable et féru de l'histoire de Jeanne.
Cette maison, c'est "la maison de mon père" comme l'appelle Jeanne.
Bien que de nombreuses fois remaniée, son identification ne fait aucun doute. Il s'agissait d'une ferme qui abritait dans un même ensemble hommes, bétails et récoltes.
Les témoignages des procès nous apprennent que Jeanne "faisait héberger les pauvres et voulait passer la nuit dans la cuisine pour que ces pauvres puissent coucher dans son lit"
Jusqu'au XVIème siècle la maison reste la propriété de la famille de Jeanne d'Arc. Au XVIIIème siècle elle est acquise par la famille Gérardin qui fait construire un corps de ferme moderne, sur l'avant, dans l'alignement des autres maisons du village.
La maison natale de Jeanne, isolée dans une cour intérieure sert alors de dépendance agricole, mais elle est toujours fréquentée par les visiteurs de passage.
Après la Révolution et la chute de l'Empire Jeanne d'Arc fait figure de symbole patriotique.
En1818, l'acquisition et la restauration de la maison natale parle Département des Vosges permettent de la dégager des constructions postérieures pour la mettre en scène au centre d'un jardin.
La statue de la façade est la copie de la plus ancienne statue de Jeanne d'Arc, dont l'original classé Monument historique en 2008 est conservée au centre d'interprétation.
Elle date de la transition XVIème-XVIIème siècle.
Elle reprenait un modèle très connu provenant d'un monument érigé à Orléans par Charles VII, mais dont les exemplaires ont disparu.
On peut supposer qu'elle provient d'une chapelle construite au Bois-Chenu à cette époque en mémoire de Jeanne par Etienne Hordal, chanoine à Toul, et descendant de la famille de Jeanne.
Le linteau sculpté au-dessus de la porte a été ajouté par l'un des descendants de la famille de Jeanne, Claude du Lys en 1481.
Trois écus armoriés (blasons) disposés à l'intérieur d'un arc en accolade: décor caractéristique du style gothique flamboyant qui domine dans les campagnes lorraines jusqu'au XVIème siècle.
Au centre: les armes du Royaume de France, trois fleurs de lys
A droite: les armes de Jeanne et de sa famille, une épée (symbole de la force militaire) soutenant la couronne de France, avec deux fleurs de lys.
A gauche avec trois socs de charrue, les armes de la famille de Nicole Thiesselin, épouse de Claude du Lys et qui étaient des notables agricoles.
Date : 1481 en chiffres romains au dessus du blason central
Devise :"Vive labeur" évoque le travail de la terre. : le dessin tout en haut représente du blé et du raisin, en lien avec cette devise.
Inscription "Vive le Roi Louis" qui évoque Louis XI,le fils de Charles VII que Jeanne a fait couronner.
Nous pénétrons dans la chambre dite "des parents".
Les deux chambres secondaires sont appelées "chambre des frères" et "chambre des sœurs", en supposant que les garçons et les filles étaient séparés et que l'on avait réservé la chambre avec cheminée aux garçons, mais rien ne l'atteste...
Ces maisons anciennes sont très sombres, et ont très peu de fenêtres afin de mieux conserver la chaleur du foyer.L'essentiel des activités avaient lieu à l'extérieur et la maison était utilisée essentiellement pour dormir.
On pense que cette chambre était celle des filles car Jeanne a dit que de sa chambre elle voyait l'église par la fenêtre, ce qui est le cas seulement dans cette pièce.
La chambre des frères :
Le cellier :
Dans la chambre parentale, est installée une statue de Jeanne, réalisée par la princesse Marie d'Orléans. Elle fut donnée par le roi Louis-Philippe, son père, au département des Vosges pour être placée à Domrémy dans la maison où naquit Jeanne d'Arc.
Ce monument à Jeanne d'Arc qui s'élève dans le jardin, a été érigé en 1818, dans le cadre du programme de restauration et de mise en valeur de la maison, grâce à un don personnel du roi Louis XVIII.
Il est l'œuvre du sculpteur Jean-François Legendre-Héral et de l'architecte Jean-Baptiste Prosper Jollois
Nous quittons la maison de Jeanne pour nous rendre au Centre d'Interprétation.
J'avoue que j'ai déploré le manque d'entretien de la façade....(opinion toute personnelle).
Il y a douze ans, lorsque je l'ai visitée, la maison de Jeanne était en meilleur état extérieur, peut-être bien entretenue pour fêter les 600 ans de la naissance de Jeanne ?
http://christaldesaintmarc.eklablog.com/domremy-village-natal-de-jeanne-d-arc-a29877600
Près de la maison de Jeanne s'élève l'église de Domrémy qui a été profondément remaniée au XIXème siècle, son orientation a été même inversée pour réaménager le centre du village.
Néanmoins on y trouve encore les fonts baptismaux qui ont sans doute servi pour le baptême de Jeanne vers 1412.
Quelques images du Centre d'Interprétation de Jeanne dans un prochain article.
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Samedi 5 octobre 2024, Jean-Pierre Gurga avait invité ses amis au vernissage de son exposition-photo intitulée "Marcenay et sa faune à travers les saisons".
Sylvain Boulangeot, Président de l'Office du Tourisme a remercié Jean-Pierre Gurga pour ce prêt de magnifiques photos qui seront à admirer jusqu'au 18 décembre. Jean-Pierre Gurga a exposé aussi à la Maison de la Forêt , à la fête de l'automne pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Jean-Pierre Gurga a ensuite eu de bien jolies pensées pour ses ami(e)s qui l'ont accompagné depuis des années dans ses recherches photographiques.
Il a ensuite présenté plusieurs de ses photos qui sortent de l'ordinaire, des photos qui lui demandent des temps d'exposition variés, le matin très tôt, en journée et même le soir au coucher du soleil.
Passionné de photos depuis toujours ses clichés forcent l'admiration !
La surprise du vernissage fut l'intervention de Michel Diey qui nous présenta son premier appareil photo qu'il emporta lors de sa découverte des Alpes, une épopée où il ne rapporta aucune photo, étant novice dans les réglages de l'appareil !!!
A la grande surprise de Jean-Pierre Gurga, Michel Diey lui offrit en signe d'amitié, son appareil de grande valeur, sous les applaudissements des personnes présentes. Et le photographe a été très ému, on le comprend !! Il pourra l'ajouter avec joie à sa belle collection d'appareils anciens....
Et voici, photographiée après le départ des invités, l'exposition des très belles photos de Jean-Pierre Gurga, que je vous incite vivement à aller admirer à l'office du Tourisme du Pays Châtillonnais, l'entrée en est libre.
Depuis 14 ans, Jean-Pierre Gurga me confie de superbes photos que je publie sur ce blog, merci à lui...
Vous pourrez les admirer en cliquant sur ce lien :
http://christaldesaintmarc.eklablog.com/les-photos-de-jean-pierre-gurga-c206495
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Jean Millot, le conférencier, nous informe :
Le cours de la Seine est le meilleur guide pour visiter la petite ville de Châtillon-sur-Seine.
La Seine, qui a déjà parcouru 48 kilomètres à partir de sa source, a pourtant encore un faible débit lorsqu'elle arrive sur le territoire de Châtillon.
La Seine est capricieuse : elle peut donner lieu à des inondations impressionnantes ou par période de sècheresse être complètement à sec.
Avant son entrée dans la ville, elle a donné la force motrice à deux établissements industriels.
Au XVIIIe siècle, pour construire une route royale pour relier Châtillon à la vallée de la Saône, il a fallu que les ingénieurs établissent de solides ponts de pierre.
Ainsi commence notre présentation de la Seine et de ses ponts à travers notre cité.
A Châtillon, il existe 21 ponts. La Seine et ses ponts ont été représentés par des centaines de cartes postales.
Une sélection de ces cartes postales et de photos anciennes inédites servira de support à la présentation de l’histoire de la ville…
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