Honoré Bogureau est né en 1854 à Montbard.

Il a habité à Paris en 1878 au 42 rue de Cléry, comme mécanicien.

En 1881, il s’installe à Châtillon comme libraire lithographe, place de l’Hôtel de Ville puis retraité en 1912 au 76 rue de Chaumont.

Il s'unit le lundi 2 octobre 1882 à Châtillon-sur-Seine avec “Alice” Demandre (1858-1927), la fille d’Hilaire Auguste Demandre et de Claudine Irma Degoy.

Honoré Bogureau est décédé le mardi 21 septembre 1920, à l'âge de 63 ans, à Châtillon-sur-Seine.

La seconde conférence de Jean Millot sur les cartes postales d'Honoré Bogureau a été présentée par Jenry Camus, Président des Amis du Châtillonnais, qui, avec beaucoup d'humour, a donné la définition d'un "cartancien" applicable à 100 pour 100 au Président d'Images en Châtillonnais.

Au cours de cette conférence, Jean Millot a commenté 130 cartes postales d'Honoré Bogureau.

Les thèmes proposés ont été : l'Agriculture, l'école de la Barotte, le Concours agricole 1908, les Forêts, la Colonie du Xe arrondissement, la gymnastique, les inondations de 1910, etc.

Aujourd'hui, voici  quelques cartes postales sur l'Agriculture dans le Châtillonnais.

 Une ferme, peut-être La Pidance (rien n'est sûr)

Où pouvait bien être cette masure ?

Jean n'a pu déterminer où cette vue a été prise, si quelqu'un sait....qu'il le dise en commentaire.

La tonte des moutons...

Le lavage des moutons...peut-être au moulin Maître.

Les travaux des champs

Le battage du blé avec le tripotin.

L'arrachage des betteraves qui seront mises ensuite en silo à la ferme.

Un souvenir triste que nous a conté Jean : son oncle Marcel (notre grand père) est mort écrasé par son silo de betteraves dans sa ferme de Coulmier le Sec...

Le travail en forêt :

Une "maison" de charbonniers.

La construction de la meule

A gauche la brouette possède de très grandes roues, indispensable, pour transporter le bois dans des terrains boueux.

Une famille de bucherons

(La photo colorisée a été utilisée pour l'affiche de la conférence.)

Des travaux en forêt.

La Barotte

Un dessin  de la future école d'agriculture de la Barotte (1898) C'est le département qui acheta le terrain.

Elle fut ouverte en octobre 1900.

L'école louait aussi des prés.

Il fut impossible de trouver de l'eau même en forant en plusieurs endroits, une école d'agriculture sans eau ce n'est pas possible.

On fit donc appel à la commune de Brion sur Ource, c'est toujours le cas aujourd'hui

Un  comice agricole se tint à Châtillon sur Seine les 11, 12, 13 septembre 1908.

Le ministre vint l'inaugurer (il a un chapeau haut de forme, à côté de lui le Préfet avec son bel uniforme)

Les exposants étaient nombreux sur le Cours l'Abbé :on y trouvait des constructeurs de voitures à capotes pour les médecins, des stands de commerces de mécanisation, des apiculteurs qui annonçaient que les escargots sont les ennemis des ruches et bien d'autres  stands !

Jean Millot ajoute :

Un journaliste parisien commence ainsi son reportage :

Châtillon-sur-Seine, 13 septembre

Les fêtes organisées à Châtillon-sur-Seine à l'occasion du concours départemental d'agriculture et de viticulture ont attiré une foule énorme venue, non seulement de tous points de la Côte-d' Or, mais encore des départements limitrophes.

Le concours, installé sur le cours de l'Abbé, vaste rectangle de plus de 200 mètres de long sur 50 mètres de large, garni de plusieurs allées de tilleuls séculaires, est des plus réussis. La ville est décorée de façon merveilleuse.

On ne voit dans toutes les rues que drapeaux, banderoles, fleurs, guirlandes et arbustes.

Toutes les sociétés de la ville et des environs prennent part à la fête et, depuis ce matin, c'est un continuel défilé de sociétés d’anciens militaires, de gymnastes et de musiciens.

Cette description rappelle la Saint Vincent tournante des 26 et 27 janvier 2013 et il y a plus longtemps encore la première fête du Jumelage avec la Belgique..

L'horticulteur Genty-Maillet exposait ses fleurs :

Une grotte réalisée par la Société de pisciculture comprenait un bassin peuplé d'alevins.

Le banquet du Comice avait été préparé par le chef de l'hôtel de la Côte d'Or.

Le menu que nous a lu Jean était....pantagruelique !