-
Dans le cadre du Festival "Cultures sans Frontières", Jean et Sophie Ponsignon ont présenté "Semeurs d'Espérance"
Le Festival "Cultures sans Frontières" de l'Association Châtillon-Scènes a demandé à Jean et Sophie Ponsignon de présenter une conférence audio-visuelle qu'ils ont intitulée "Semeurs d'Espérance".
Pendant 10 ans, Jean et Sophie Ponsignon ont accompagné les actions de parrainage d'enfants sous l'égide de l'association "Aide et Action".
Jean et Sophie, avant de projeter leur montage présentant les actions de développement situées dans deux bidonvilles de Mumbay (Bombay) en Inde, nous ont présenté l'Inde, la ville immense de Bombay avec quelques rappels imagés de certaines réalités indiennes et une présentation plus détaillée de Bombay, première ville industrielle et porte de l’Inde :
Nous avons découvert les deux bidonvilles : Golibar, près de l’aéroport et Malad à 25 kilomètres au Nord de la ville.(Depuis le voyage humanitaire des deux conférenciers un nouvel énorme bidonville s'est, hélas, formé au centre de Bombay)
Nous avons pu avoir des informations qui nous ont fait frémir , jugez-en...
il y a :
- 1 m2 couvert par habitant, chaque cabane de 7 à 10 m2 abritant (si l’on peut dire) 7 personnes,
-1 robinet pour 300 personnes, alimenté en eau 4 heures par jour,
-1 latrine pour 500 personnes.
Mais dans ces bidonvilles, par l’action du MLSM, et les soutiens financiers venus d'Europe, 92% des enfants parrainés poursuivent une scolarité normale et où 9 000 lépreux ont été traités et pour la plupart guéris.
On vit souvent à cinq , ou plus, dans....cinq mètres carrés !
Nous avons vu à l’oeuvre les membres - tous Indiens - du Maharashtra Lokahita Seva Mandal - MLSM- (Association pour le développement des habitants de la province de Bombay).
Nous les avons suivis dans leurs diverses activités :
Actions dans le domaine médical et lutte contre la lèpre
Ce jeune homme âgé de 17 ans, apparemment sain, a été détecté porteur de la maladie. Après 3 années de traitement sa lèpre sera vaincue.
Par contre les personnes développant la lèpre depuis de nombreuses années ne pourront pas être guéries, mais elles seront accueillies dans un hôpital qui prendra bien soin d'elles.
Lutte contre la tuberculose très présente dans les bidonvilles :
Lutte contre la malnutrition :
Les enfants sont nourris grâce aux repas non utilisés des Compagnies aériennes, mélangés avec du riz.
Des actions de scolarisation d’enfants soutenues par le « parrainage » :
Les enfants ne pouvant pas faire leurs devoirs chez eux le soir dans 5 m2 où se côtoient 6 ou 7 personnes , des "répétitrices" les prennent en charge.
A noter qu'en Inde on ne redouble pas, les élèves sont donc aidés pour qu'ils aillent jusqu'au bout de leur scolarité.
Une lettre d'un de ces enfants a ému les auditeurs : que ferait-il s'il devenait millionnaire ? il serait honnête et aiderait au maximum toutes les personnes du bidonville....
L'Association peut octroyer des prêts pour la création de commerces individuels et d’artisanats.
Ici un marchand de légumes...
Un marchand de graines...
Une vendeuse de bracelets , veuve très âgée, qui a perdu tous ses enfants...
Prêt pour l'achat de bicyclettes qui seront louées :
Amélioration de l’habitat par la reconstruction de taudis :
Les jeunes peuvent avoir accès à une formation professionnelle comme la couture :
la dactylographie :
la pratique de la langue anglaise :
On apprend à confectionner des patchworks :
des impressions sur étoffe :
et confectionner des boîtes en carton :
Et nous avons découvert le visage de celle par qui toute cette oeuvre humanitaire magnifique a pu commencer, Florie Freitas :
En quittant Bombay, un coucher de soleil....
Après leur superbe diaporama, commenté par leurs deux voix, Jean et Sophie Ponsignon ont répondu aux nombreuses questions des spectateurs qui ont été véritablement bouleversés par cette conférence.
Quelle chance nous avons de vivre en France...Alors si nous le pouvons, aidons ces associations qui permettent à des enfants d'aller à l'école, à tous d'être soignés et de vivre dans des conditions ...presque décentes (mais on en est, hélas, encore loin !)
-
Commentaires
Bravo à Jean et Sophie pour leur reportage et bravo aussi également à vous pour nous les envoyer. Bises Jacq